dimanche 30 juin 2013

Le mal du mâle...

Le mal du siècle, le mal du mâle, un fléau qui s’abat sur ma génération: le problème du "je ne sais pas où j'ai mal".

Il semblerait que le garçon de la génération "Y" ait un gros soucis de compréhension de lui-même et donc, des autres. L'homme d'aujourd'hui se pose beaucoup de questions (et surtout pas les bonnes, de préférence!) et ne sait pas ce qu'il veut. Il se lève le lundi matin, pensant être plein d'amour pour sa moitié, puis en se couchant le soir, il est assailli de doutes et ne sait plus.
Il veut être en couple mais vivre comme un célibataire. Il veut de la passion mais sans qu'on lui prenne la tête. Il veut du cul et de la tendresse. Il veut la vierge et la putain.
Et il veut ça tout de suite, maintenant.
Et comme il ne peut pas tout avoir, il ne sait pas, il ne sait plus, il est perdu. Mais il ne veut pas passer pour un connard. Alors il demande du temps, il trouve des excuses, il réfléchit, ou fait semblant de réfléchir, il attend que ça passe, que ça se tasse, il fait le mort, il essaye de comprendre, de se comprendre.
Si on le brusque, si on lui en demande trop, il se braque, se recroqueville dans sa coquille et ne répond plus.
C'est comme et quand il a envie.
Mais il ne veut pas nous faire de peine. Parce qu'il a un cœur. Et encore une fois, il ne veut pas passer pour un connard. Alors il est gentil, attentif, on pourrait presque croire qu'il en a quelque chose à foutre de nous. On pourrait se faire avoir. On pourrait y croire. Presque.

Il a envie d'essayer, mais il a peur de se tromper. Il veut essayer mais sans se mouiller. Il veut vivre au jour le jour, sans penser à demain. Parce que demain, peut être qu'il aura changer d'avis.
Il ne veut pas "s'engager". Mais ça veut dire quoi s'engager?
J'ai cherché dans le dictionnaire:

  • Sens 1: Faire une promesse
  • Sens 2: Prendre publiquement position
  • Sens 3: Contracter un engagement
  • Sens 4: Commencer, se lancer dans

Si on pousse plus loin et qu'on va chercher les synonymes, on trouve les termes suivant: commencer, débuter, démarrer, entreprendre, s'aventurer... etc.  

Si on suit la définition, s'il ne veut pas s'engager c'est qu'il ne veut rien promettre, ne veut rien montrer, ne rien signer, ne rien commencer, ne pas se lancer.
Alors comment on en est arrivé là?

NB: Lilas pense que c'est à cause du réchauffement climatique...


jeudi 27 juin 2013

Recycler son ex...

Vous vous êtes fait lourder par votre Roger, ou bien vous êtes sur le point d'entendre le "c'est pas toi c'est moi... c'est trop compliqué..." bref, vous êtes ou allez être célibataire à nouveau.

Il arrive que les ruptures soient bénéfiques. Mais il arrive aussi que l'ex aie placé la barre très haut... sexuellement parlant (on peut trouver dans cette phrase un jeu de mot pourri totalement involontaire!). Et dans ce cas là, disons-le clairement, ça fait (encore plus) chier! Parce que bon, notre Roger, on l'aimait bien pour tout un tas d'autres choses. Mais tout particulièrement pour ça. Et du coup, on se dit que le prochain il va avoir du mal à nous faire du bien. A moins de choisir un acteur porno peut être, mais on prend le risque d'avoir plus de mal que de bien (vous me suivez toujours?).

Alors je me demandais si l'on pouvait recycler son ex ou futur ex en plan cul? Il va de soi qu'on peut y penser uniquement si aucun sentiment n'entre en jeu. Dans le cas contraire, on oublie l'idée, ce serait purement masochiste. Sauf si vous êtes à l'origine de la rupture mais ce serait méchant pour lui. Ce serait donc, ipso facto, sadique!

Bon, si votre ex vous abandonne sur le bord d'une route en hurlant que vous êtes folle et qu'il ne veut plus jamais entendre parler de vous, les probabilités pour qu'il accepte de vous revoir uniquement pour le sexe sont réduites.
Mais si la rupture se fait "proprement", est ce qu'on a le droit de dire, par exemple: "D'accord, très bien. Cela dit, ça se passait plutôt bien au pieu, est ce qu'on pourrait pas se faire un petit 5 à 7 de temps à autre? Assez régulièrement de préférence..." ou "Tu te rends pas compte que tu vas ruiner ma vie sexuelle? Tu me dois un dédommagement pour préjudice moral, je propose donc qu'on s'arrange à l'amiable et que tu continues à me ... (restons poli tout de même!)" ou encore tout simplement: "ok mais on peut continuer à baiser quand même?" (on a perdu la politesse en cours de route!)

Ou bien est-il préférable d'attendre un peu? Laisser passer une semaine et envoyer un fourbe "Tu me manques..." mais le terme peut être mal interprété et Roger peut se braquer en pensant que vous voulez le récupérer pour ses innombrables qualités. Et là c'est mort, il ne prendra même pas la peine de répondre (puisque lui ne veut plus de vous!). Peut être qu'un simple "j'ai envie de toi..." pourrait suffire? Quoi que, j'en connais qui pourrait se vexer parce qu'il penserait que vous n'étiez avec lui que pour ses performances à l'horizontale. (Alors que non, ce n'était pas que pour ça, mais il a voulu arrêter là et vous avez beaucoup trop de fierté pour avouer que vous, vous auriez aimer continuer.).

Autre solution: Arriver bourrer (mais pas trop quand même. Il ne faudrait pas vomir sur ses pantoufles!) chez lui, nue sous un imper (bon là c'est l'été, c'est un peu délicat!) et tout mettre sur le dos de l'alcool! Mais vous risquez d'être un peu pathétique tout de même...

En gros, je n'ai pas de solution pour recycler Roger en plan cul. Mais si vous en avez je suis preneuse au cas où, ça peut toujours servir un jour!

Et si vous parvenez à vos fins par un quelconque moyen, méfiez-vous de la suite des événements. Soit ça se passe mal, vous vous rendez compte qu'il n'était pas si bon que ça et dans ce cas là, vous pouvez passer à autre chose. Soit, vous continuez sur votre lancé mais NE VOUS ATTACHEZ PAS! La chute risquerait de faire encore plus mal que la première fois! Dans tout les cas, protégez-vous et amusez-vous! ;)

Laisser moi vivre, laissez moi ivre...


Oui, je cite du sexion d'assaut (parce que moi aussi je vois le monde autrement après 4-5 rre-vé!) et j'assume. L'important, c'est d'assumer!

J'écoutais cette chanson donc cet après midi à fond dans ma bagnole, (oui, j'assume toujours.) et ça m'a fait penser aux gens qui se permettent de nous dire quoi faire, comment le faire et pourquoi le faire...  Et là, j'ai envie de répondre MERDE! (Article spécialement rédigé pour mon parasite qui ne lit pas ce blog, ou peut être que si, allez savoir, en même temps il fouille dans mes messages Facebook alors...)

Mon parasite m'a donc dit hier, alors que je faisais la liste des courses : "Tu peux acheter des légumes peut être, moi je m'en fous je mange pas à la maison mais c'est pour toi parce que j'ai l'impression que t'en manges pas beaucoup des légumes." ...  ET ALORS?!?! Qu'est ce que ça peut te foutre? C'est mon corps, c'est ma vie, si j'ai envie de bouffer des salsifis au Nutella c'est mon problème, c'est moi qui aurais de la cellulite et pas toi (moi au moins, j'ai pas de vergetures!)! Est ce que je te dis de bouger ton gros cul du canapé quand tu glandes toute la journée devant la télé en t’empiffrant de bonbons et en mangeant mes céréales?! Non! Donc occupes toi de ta vie et pas de la mienne! A priori tu n'es que mon colocataire donc TA GUEULE!

Il m'a aussi dit, plusieurs fois, que je fumais trop. La réponse a été relativement la même que pour les légumes. Il a aussi émis un avis négatif sur ma couleur de cheveux...

Le fait est qu'il y a des gens qui aiment venir vous dicter votre vie. Parfois, ça peut aider quand vous avez un soucis et qu'on vous donne des conseils, je ne dis pas le contraire. Mais parfois, c'est profondément relou! Surtout pour des conneries!

Alors j'ai décidé, histoire de ne plus m'énerver pour des broutilles, de répondre à tous ceux qui viendront me dire que je devrais changer de couleur de cheveux, que je fume trop, que je bois trop, que ma jupe est trop courte, que je ne mange pas équilibré, que je suis trop tatouée, que je parle mal, que je parle fort ou que sais-je encore, à tous ceux là, je leur dis merde! Mais avec le sourire, ça passe mieux! :D




mercredi 26 juin 2013

500 days of summer...


Le film commence par cette phrase: "This is a story of boy meets girl.  But you should know upfront, this is not a love story..." traduisez "C'est l'histoire d'un garçon qui rencontre une fille. Mais je vous avertie, ce n'est pas une histoire d'amour..." et c'est ce qui m'a plu dès le départ dans ce film.

Contrairement à toute les comédies romantiques américaines, on ne nous sert pas une histoire d'amour compliquée mais qui finie bien. Les personnages sont réalistes. On ne nous raconte pas des salades. On nous raconte une histoire comme dans la vie, la vraie, avec des hauts et des bas, des coups de blues, des coups de joies. Le film est raconté par épisode qui ne se suivent pas forcément. On se retrouve dans certaines scènes.
Zooey Deschanel et Joseph Gordon-Levitt sont parfaits dans leurs rôles, il ressemble au commun des mortels, ils sont simples. Et en plus la bande son est excellente!
Bref, je l'ai vu 150 fois et je ne m'en lasse pas. C'est le genre de film qui me remonte le moral (si vous l'avez vu vous pouvez trouver ça bizarre, je le conçois!).
Bref, à voir! 


mardi 25 juin 2013

On aimerait juste comprendre...

Bon alors, on va pas tourner autour du pot, la question du soir: Il est où ton soucis mec? Bordel! C'est si compliqué pour toi de savoir ce que tu veux? De savoir où tu as mal? Et visiblement c'est encore plus compliqué de dire les choses!

Que je sache, on vous demande pas en mariage, ni de nous faire des gosses pour l'instant. On voudrait juste une relation (ou un début de relation!) à peu près normale mais il me semble que c'est déjà trop demander...
Je comprends qu'on puisse penser qu'en fait, ça ne va pas marcher, qu'on le sente mais dans ce cas là il faut le dire! Alors, oui, au début, on peut se braquer, faire la gueule et mal le prendre, mais après coup, on réalisera que vous nous avez évité de perdre du temps.
Mais par pitié prenez-vous par les couilles et annoncez la couleur au lieu de tourner autour du pot ou de faire le mort en attendant qu'on pète une durite! Arrêtez d'essayer de nous garder sous le coude en attendant de savoir ce que vous voulez. Soyez clairs: soit vous voulez un plan cul, soit une relation. Parce que pour nous aussi ça fait une différence. En cas de "vrai" relation on s'investira. En cas de plan cul, on sait qu'on pourra aller voir ailleurs si l'occasion se présente.
Et ne venez plus nous dire qu'on est compliquée...



Mardi philosophie...

"Interprète-t-on à défaut de connaitre?". J'ai envie de dire oui, c'est ce qu'on fait tous. Surtout les filles. On interprète ce qu'on nous dit à notre manière, selon notre façon de pensée, notre caractère, notre éducation, notre passé. On interprète des silences, des sous-entendu, des regards, des gestes... et souvent on interprète mal et là, c'est le drame. Les pessimistes imaginerons le pire, les optimistes trouveront des solutions plus rationnelles.

Que celles qui n'ont jamais commencé leur phrase par "Mais il a fait ceci, donc ça veut dire cela! Non?..." me jettent la première pierre!

Prenons un exemple concret: Hier, début d'après midi, quatre filles dans un café. L'une d'entre elle explique qu'elle n'a pas de nouvelles de son mec depuis la veille au soir, elle sent que ça pue. Elle interprète donc un silence radio comme une rupture dans un futur très proche (Pourquoi ce silence, l'histoire ne le dit pas!). Les trois autres lui disent d'abord de ne pas s'inquiéter, peut être qu'il est très occupé, ça ne veut rien dire. Fin d'après midi, toujours pas de nouvelles. La deuxième et la troisième reste sur leur position et pensent que, peut être il a eu un soucis et qu'il ne tardera pas à téléphoner. Elles interprètent le silence comme un fait extérieur à la relation. La quatrième devient pessimiste à son tour et affirme elle aussi que, effectivement, ça sent le sapin. Le meilleur moyen de savoir est de demander. Prise de contact avec le monsieur concerné, réponse immédiate, tout le monde est rassuré pour un temps. Mais la première constate que ce n'est pas comme d'habitude, il n'a pas appelé. Et la dernière fois qu'elle a été dans une situation similaire, elle avait eu raison. Définitivement, ça pue. Attendons le lendemain et advienne que pourra...

 Donc, les quatre ont interprétés à leur manière des faits sans connaitre tous les éléments. Encore une fois, le plus simple serait de poser la question une bonne fois pour toute. Mais si l'interprétation est fausse, la fille concernée passera pour une tarée!

En conclusion, on peut dire que, oui, nous interprétons sans connaitre, on se fait des films, on imagine le pire, le meilleur, on préfère parfois croire des choses plutôt que connaitre la vérité. Selon son intuition, on se trompe ou pas, tout dépend. Pour ma part, je me suis rarement trompée ces derniers temps...

Et comme dirait ce cher Bernard Werber: "
"Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même..."

 

dimanche 23 juin 2013

Analyse de texte...

Ce soir j'ai écouté Ça ira de Joyce Jonathan et je me suis tapée un délire toute seule sur les paroles. Je n'ai rien contre, elle m'a l'air fort sympathique et j'imagine que c'est une chanson qu'on se chante quand on est amoureux. Alors j'ai eu envie de faire ma rabat-joie parce que je le fais tellement bien! J'ai donc ajouté mes petits commentaires personnels à sa jolie chanson. Humour toujours, que personne ne se vexe hein! On déconne, c'est dimanche soir!


Dis moi que si tu es là ce n'est pas juste pour mes jolis yeux
(C'est aussi pour ton cul!)
Dis moi qu'au delà de ça y'a d'autres raisons qui te rendent heureux
(Oui, il te trouve bonne!)
Dis moi si tu aimes biens bien nos paresses et nos matins d'amoureux
(Surtout quand tu lui apportes le petit dej' au lit...)
Dis moi que c'est un début mais que tu vois déjà la suite à deux
(Non... il ne sait même pas ce qu'il va faire de sa journée alors l'avenir...)
Dis moi que je suis la seule que tu n'aies jamais autant désirée
(Oui, il peut te le dire mais c'est peut être pas vrai!)
Je n'ai pas de rendez vous, plus de rencard que j'ai envie d'accepter
(C'est ballot, tu devrais en garder un sous le coude au cas où!)
Avec toi c'est évident je suis prête à oublier mon passé
(T'inquiète, ton passé saura te retrouver...)
J'ai toujours aimé charmer mais peu importe qu'il n'y a qu'à toi que je plais
(MYTHO!!!)

Moi je me dis que c'est toi
Et je sais que tu y crois
(Et comment tu le sais? Hein?)
Tu es celui qui rythme mes bonheurs,
Qui rythme mes humeurs
(Tant de pression sur ce garçon... si elle s’énerve ce sera sa faute à lui!)
Juste comme ça
Et je me dis que c'est toi
Et pour la toute première fois
Pardonne moi mes doutes et mes colères
(Et oui, une fois par mois on est énervée, c'est bien connu)
Le temps fera l'affaire
Et toi et moi
Oh ça ira
(ou pas...)

J'aime les airs assurés que tu empruntes aux plus beaux monuments
(Arrête, il va plus se la sentir!)
Ton regard doux comme un secret tes caresses aux limites de l'indécent
(Coquine!)
Tu comprends tous mes silences chacun de mes petits moments d'absence
(Non, il ne comprend pas mais il joue bien le jeu!)
Si je vais au paradis j'suis pas sur de voir la différence
(Si, si, tu verras...)

Moi je me dis que c'est toi
Et je sais que tu y crois
(Fais attention à pas tomber de trop haut quand même...)
Tu es celui qui rythme mes bonheurs,
Qui rythme mes humeurs
Juste comme ça
Et je me dis que c'est toi
Et pour la toute première fois
Pardonne moi mes doutes et mes colères
Le temps fera l'affaire
Et toi et moi

Je me dis prenons des risques et de toute façon c'est trop tard
(Tu aimes vivre dangereusement!)
Au pire on aura des souvenirs des jolis moments dans les tiroirs
(Et beaucoup de mouchoirs...)
J'ai peur de ta gentillesse elle promet tant de bonheur
Oh tu sais j'ai peur
(C'est sûr, un boulet c'est tellement plus rassurant!)

... 
Bon je voulais vous mettre le clip mais ce n'est point possible!

Peut-on changer un homme?

Week-end mouvementé, samedi soir alcoolisé et dimanche dans le pâté (quelle poétesse je suis!)!

Nous, quand on sort entre filles, on aime bien rentrer boire un café et faire un débat sur n'importe quel sujet. Je me suis déjà retrouvée dans ma cuisine à 6h du matin en train de parler politique avec ma meilleure amie! Mais, ce n'est pas le sujet du jour! Débat d'hier soir (ou plutôt de ce matin!): peut-on changer un homme?
La réponse est non. Merci. Au revoir.  Bonne soirée!

Et puis d'abord, la bonne question serait plutôt POURQUOI veut-on changer un homme? Si on l'a choisi c'est parce qu'il nous plaisait physiquement et si par la suite on l'a garder c'est parce qu'il avait l'air moins tarés que les autres nous plaisait aussi mentalement et qu'on était à peu près compatible. Maintenant, si c'est terminé, c'est qu'il y avait une bonne raison. Même si ça fait mal, si ça fait de la peine, on continue d'avancer, on se pousse au cul et on l'oublie! Plus facile à dire qu'à faire, certes. Mais c'est comme ça qu'on arrive à tourner la page, en pesant le pour et le contre et en regardant les choses en face.
Il faut trouver ce qui nous dérange et voir si on peut vivre avec ou pas. Si la réponse est "ou pas", on arrête tout et on en tire des leçons. Ça nous servira à savoir ce qu'on acceptera chez le prochain. Et on évitera de perdre du temps en se disant que, s'il nous aime vraiment, il changera. NON! Il ne changera pas ce qu'il est, même par amour! Au mieux il fera des efforts. Mais changez le naturel, il revient au galop (et non pas au Gallo!)...

Imaginons l'inverse: un matin votre homme se radine et vous balance tout de go "chérie, si tu m'aimes vraiment et que tu veux que ça fonctionne entre nous, il faut que tu changes qui tu es!"... Personnellement je lui jette un objet contondant au visage. Mais ça reste personnel, chacune réagira différemment.

Bon, si c'est simplement un problème de garde robe, ne nous affolons pas, on peut encore faire quelque chose! Ce que je veux dire c'est qu'on ne peut pas choisir les options chez un homme comme sur une voiture (ce serait même pas marrant d'abord!). On le choisi, on le découvre, on l'aime comme il est ou on le laisse. Mais on ne perd pas de temps à attendre qu'il change...

"La seule chose que tu peux changer chez un homme, c'est sa coupe de cheveux."
Samantha Sex and the city

samedi 22 juin 2013

Le couple...

C'est officiellement l'été mais ça n'a aucun rapport avec le sujet du jour!

Suite à de récents événements, j'ai été amené à me poser la question suivante: Sommes nous réellement deux dans un couple? (Cet article ne s'adresse donc pas aux polygames!)

Théoriquement, un couple c'est deux personnes. En pratique, il y a toujours des gens impliqués de près ou de loin et il faut savoir faire avec...

Lorsqu'on rencontre quelqu'un, forcément, on en parle autour de nous. Les gens posent des questions, demande à voir une photo et donnent leur avis. Puis quand viennent les problèmes, on en discutent avec nos amis pour avoir différents points de vue (même si au final, on fait ce qu'on a envie de faire!). Il y a aussi les réputations de chacun, fondées ou pas, qui entrent en jeu. Mais alors qui croire? La personne avec qui vous débutez une relation et que vous ne connaissez pas encore très bien, ou les gens qui la connaissent et qui racontent des choses à son sujet?
Si je me prends en exemple, mes amies diront que je suis quelqu'un de bien (je crois!), les gens qui ne me voient qu'en soirée diront peut être que je suis une allumeuse, d'autre iront dire que je suis coincée, ou encore ceux qui ne m'ont vu qu'une fois me jugeront froide et hautaine.
Les relations précédentes sont prisent en compte aussi. A ce sujet, je citerai Lætitia qui dit souvent qu'on ne peut pas juger une personne dans sa relation de couple sur la base de ses anciennes relations. (Heureusement pour moi!) il faut donc apprendre à connaitre l'autre sans tenir compte de ce qu'on peut entendre à son sujet et se faire sa propre opinion.

Mon beau-père dit souvent que les couples de ma génération n'ont plus d'intimité. On parle de tout à tout le monde, on partage nos problèmes avec le monde entier, on est influencé par les avis des uns et des autres et on ne sait plus discuter de nos problèmes avec la personne concernée. Et il n'a pas vraiment tord.

Il y aura toujours des gens pour parler, donner leur avis, bon ou mauvais, il y aura toujours des jaloux, des pessimistes, des optimistes, des ragots, des avis différents, des interprétations différentes. Mais l'important, c'est de rester soi-même et de laisser faire le temps. On ne pourra jamais savoir à l'avance si ça marchera ou pas. Alors autant vivre ce qu'on a à vivre sur le moment et en profiter tant qu'on peut. Au pire, ça servira de leçon si ça se passe mal, au mieux, on construira quelque chose de bien...

"Ne vous fiez pas aux couples qui se tiennent par la main. S'ils ne se lâchent pas, c'est parce qu'ils ont peur de s'entre-tuer."

mercredi 19 juin 2013

Trouve ton animus...

Comme j'ai une bonne intuition, j'ai acheter un livre s'intitulant N'y a-t-il pas d'amour heureux un jour avant de me faire larguer! Dans ce bouquin, un chapitre m'a interpellé: celui qui parle de l'animus. (Ne vous méprenez pas, l'animus n'est pas un terme sexuel mais psychologique.)

Définition: "L'animus est, pour le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la part masculine de la femme. Il s'agit d'un archétype, donc d'une formation de l'inconscient collectif, qui a son pendant chez l'homme : l'anima. Cet archétype se manifeste tout au long de la vie, projeté inconsciemment, d'abord sur le parent du sexe opposé, puis sur les personnes rencontrées auxquelles sont alors prêtées les caractéristiques de cette image." (source wikipédia)

En gros, l'animus est la part masculine de la femme (et l'anima, la part féminine de l'homme). Ce qu'on aurait aimé être si on avait été un homme. Donc, ce qu'on recherche chez les hommes.
Je me suis donc demandée à quoi pouvais bien ressembler mon animus, sans trouver de réponse exacte. Mais, samedi soir, alors que j'étais éméchée et que nous débattions au sujet d'une demoiselle et du garçon qui essayait de la sauter (qui allait essayer de la sauter ultérieurement, pas sur le bar hein!), j'ai prononcé ces mots: "Une fille comme ça, y a pas besoin de lui payer autant de verres. Tu la sautes avant de venir au moins c'est fait et on en parle plus!". Le lendemain, j'ai eu une révélation en y repensant: mon animus est un connard, un gros queutard! Si l'on suit le raisonnement de ce bon vieux Jung, je recherche chez mes partenaires le côté connard! Ça c'est fait, maintenant on est prévenu! 
Dorénavant, si mes amies me disent que mon mec est un connard pour X raison, je pourrais leur répondre "c'est pas de sa faute le pauvre, cest à cause de mon animus!" (blaaaague!) 

Mais alors, peut-on changer son animus? Et si oui, comment? Ça, on ne nous le dit pas! Et si je choisi quelqu'un qui ne correspond pas à mon animus, est ce que ça fonctionnera? Tant de question en suspens... (Il y a sûrement une réponse dans le livre mais je ne l'ai pas encore terminé!) 
Maintenant, mesdames et messieurs, vous savez pourquoi vous tombez toujours sur le même genre de personne, vous n'avez plus d'excuses pour vous lamenter puisque c'est de votre faute! Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une bonne nuit! (Ou une bonne journée, tout dépend de l'heure à laquelle vous lirez ce post!)



mardi 18 juin 2013

La théorie de la salope...

Vous avez eu un premier rencard, vous avez bien stressé comme il faut mais ça c'est bien passé. Et là, retournement de situation, le bougre vous propose innocement de venir manger chez lui le lendemain...

Deux options: Y aller et on sait tous très bien comment ça va se terminer ou ne pas y aller.

Le fait est que, si une fille couche dès le départ, c'est une salope et on ne la rappelle pas. Pour un homme bien évidemment c'est différent! Alors que tout simplement, la fille a juste envie de se faire plaisir sur le moment mais ça, c'est trop difficile à comprendre pour un petit cerveau d'homme!
Et donc, on se concerte entre nous, on décortique le pourquoi du comment pour conclure que, si un mec vous invite directement chez lui, c'est pour vous sauter!

Le problème qui se pose ensuite est le suivant: est ce que vous en avez envie ou est ce que vous voulez apprendre à le connaitre. Je pense qu'on peut très bien apprendre à connaitre quelqu'un tout en ayant déjà couché avec et puis comme on dit, les hommes c'est comme les voitures, tant qu'on a pas essayé on ne peut pas savoir ce qu'ils valent! Mais, une fois de plus, en tant que femme, vous devez... vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas! Et réfréner vos envies... ou pas quitte à passer pour une salope. A vous de choisir...


"Mon plus grand malheur fut toujours de ne pouvoir résister aux caresses." 
Jean-Jacques Rousseau

dimanche 16 juin 2013

Parlons cru, parlons cul...

C'est dimanche, on a tous cuvé notre alcool de la veille parce que le samedi, c'est beuverie! Et que se passe-t-il le samedi soir? On sort, on danse, on discute, on boit, on rencontre des gens. Et plus si affinité...
Hier soir donc, je suis sortie, j'ai dansé (beaucoup), j'ai discuté (un peu), j'ai bu (trop) et j'ai fait plus si affinité (non pas à ce point là!). Un nouveau personnage fait son entrée dans mon monde. Il est charmant, plutôt sympathique mais je n'arrive pas à connaitre ses intentions. A première vue, je dirais qu'elles sont purement sexuelles. Mais, comme l'a dit mon ami Lætitia : "Pourquoi tu le préjuges comme ça? Tu ne le connais pas assez pour savoir.". Effectivement une soirée en boîte et des messages toute la journée ne suffisent pas pour comprendre un homme (des dizaines d'années non plus cela dit!).

Le fait est que j'aimerais comprendre: si l'intention de certains est simplement de, excusez moi l’expression, tirer un coup, pourquoi ne pas le dire clairement? Parce que moi, en tant que fille, quand on m'envoie des messages pour me demander si j'ai bien dormi, qu'on me prend la main ou tout simplement qu'on essaye d'en savoir plus pour moi, je m'emballe et imagine le jour de mon mariage comme dans Bridget Jones je pense que c'est pour plus qu'une seule nuit. Pourquoi faire le "lover" si on sait qu'on ne veux pas plus? Je dirais même plus: Pourquoi faire tout ce cirque, dépenser temps et argent pour quelques minutes de plaisir? Personnellement, si je sais que la relation de durera pas plus qu'une nuit, je ne vais pas poser des tonnes de question à son sujet et je serai claire dès le départ. Pour parler crument, si je ne veux que du cul, je m'en fous du reste (oui j'aurai du être un homme!). Je préfère entendre un honnête "je ne veux pas m'engager, ne t'attends à rien de plus" (oui je peux l'assumer, je l'ai déjà fait!) plutôt que perdre mon temps à essayer de comprendre les choses.

Tout ça pour dire que j'aimerais bien savoir où je mets les pieds. Savoir si j'ai "le droit" de m'attacher ou si je dois me blinder (j'ai un petit côté control freak, je sais!), si je dois faire des efforts ou si je dois m'en taper le coquillard, si j'apprends à le connaitre ou pas!

En conclusion: Messieurs, soyez clairs! 

"L'horloge des femmes et celle des hommes dans l'amour n'ont pas les mêmes aiguilles."
Alice Ferney


samedi 15 juin 2013

Ces filles qui m'agacent...

La solidarité féminine a ses limites. Sujet du jour : Ces filles qui nous agacent! Qu'elles soient nos amies, nos ennemies ou de parfaites inconnues, elles ont le don de nous énerver les nerfs!
  • La fille parfaite: Si vous êtes une personne dite "normale", je vous conseille vivement le guide de survie d'Anne-Sophie et Marie-Aldine Girard La femme parfaite est une connasse. Cette connasse donc, a toujours le cheveux impeccable, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Sa frange ne colle pas à son front à cause de la sueur quand elle sort de boîte. D'ailleurs, elle ne transpire pas, ne rote pas, ne pète pas et ne fait pas caca (pas si parfaite que ça puisqu'elle nous ment, la bougresse!). Sa manucure est toujours impeccable (mais comment fait-elle???). Elle a toujours la bonne tenue pour la bonne soirée. Vous ne la verrez jamais se radiner trop habillée à un apéro tranquille chez des amis (alors qu'il nous est déjà arrivé à nous, simples mortelles, d'arriver en talons aiguilles et mini jupe à un simple barbecue mais c'est parce qu'on avait été mal informé sur le dress code!). Elle mange bio, ne fume pas, ne boit pas donc n'est jamais complètement déchirée (alors que moi je l'étais encore pas plus tard qu'hier soir!), elle trie ses déchets, fait parti d'une association pour aidé les pauvres... bref, elle est relou!
  •  La fille "girly": Barbie version humaine. Vêtue de rose avec un chihuahua dans son sac (rose le sac), au volant d'une Fiat 500 rose bonbon et tout plein de peluche en guise de décoration dans son appartement. Elle est toujours de bonne humeur mais peut également avoir des crises de larmes si elle se pète un ongle. En bref, une cagole! Non pas qu'elle soit méchante mais tout ce rose et cette niaiserie, bordel, on n'est pas chez les petits poneys! Merde!
  • La fille qui se prend pour un mec: Celle là, elle m'irrite le cerveau. Vous savez ce genre de nana qui se pointe à une soirée et qui copine avec tout le monde, surtout les hommes. Parce qu'elle n'aime pas trop les filles, les filles c'est nul. J'avoue qu'il est toujours beaucoup plus simple de sympathiser avec un homme (on se demande pourquoi!) mais je ne suis pas complètement asociale, j'essaye de parler plus ou moins à tout le monde! Elle, non, elle se dirige directement sur les mecs, parle de voitures, boit de la bière, leur fait des checks parce qu'elle est trop swag! Elle fait des blagues pourries et essaye de parler comme eux. Bien entendu elle fera aussi des concours de bières avec eux! J'ai juste envie de lui foutre des baffes!
  • La fille "bisounours": Assez proche de la "girly", le rose en moins. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil! Si tu as le malheur d'avoir le moral à zéro, elle sera là pour te dire de rester positive, joie et bonheur dans ton cœur, elle te fera même un gros câlin et te rappelera que toi, tu as de la chance contrairement à d'autres qui sont dans la misère (je ne dis pas qu'elle a tord, mais quand on a pas le moral, on a quand même un peu le droit de se plaindre et on n'a pas envie d'entendre ça!). Si par malheur, elle laisse échapper une critique sur quelqu'un, elle portera immédiatement ses main sur sa bouche et sera mortifiée par l'horreur qu'elle vient de prononcer. Elle trouvera le bon en chacun des êtres de cette planète parce que "s'il est méchant c'est qu'il y a forcément une raison. Au fond il est gentil" ou bien "tu dis ça parce que tu es énervée". NON! Si je dis que c'est un connard, c'est parce que je le pense et parce que c'est un connard!
Je pourrai en citer plein d'autres mais je vais vous laisser le soin de faire votre propre liste parce que je dois aller me préparer! Et oui c'est samedi soir les gars! Et moi le samedi soir, je vais transpirer en boite et me déchirer la gueule à coup de vodka, parce que je ne suis pas parfaite!

Sur ces bonnes paroles, n'oublions pas que nous sommes toutes la fille agaçante d'une autre fille!


vendredi 14 juin 2013

L'homme, ce grand enfant...

Ma tante m'a dit un jour: "Tu sais, un homme, c'est un peu comme un enfant. Il faut s'occuper de lui, lui préparer des bon petits plats, quand il rentre du travail, tu lui demandes si ça c'est bien passé, s'il a mal au dos tu lui fais un petit massage. Bref, il faut se soucier de son bien être comme si c'était un petit garçon mais sans qu'il s'en rende compte. Parce que bien entendu, il ne veut pas être considéré comme un enfant.". Le premier problème qui se pose : je ne sais pas cuisiner! Je suis mal barrée!
Mais mes talents culinaires, ce n'est pas le sujet. En avançant dans le temps, je m’aperçois qu'elle n'a pas tord. L'homme est un grand enfant. Comme les enfants, il veut qu'on lui porte de l'attention et si ce n'est pas le cas, il boude. L'homme est fier de raconter ses exploits, même les plus stupides. Et surtout, l'homme n'aime pas que d'autres jouent avec ses vieux jouets.

Tout le monde a déjà constaté que, lorsqu'un enfant délaisse un de ses jouet parce qu'il ne l'amuse plus, il suffit qu'un autre montre de l’intérêt pour ce jouet pour que, soudainement, il y porte à nouveau son attention et fasse un caprice pour le réccupérer.
Les hommes font la même chose avec les femmes. Ce sont les enfants, nous sommes les joujous.

Avoir un ex à la maison m'a fait remarqué ce détail. Étant sa colocataire, je ne lui raconte plus tout ce que je fais de mes journées ou soirées et je reste parfois évasive. J'imagine que ça lui a mis la puce à l'oreille et j'ai découvert qu'il avait ficanassé dans mes mails. Il n'a pas fouillé bien loin et n'a lu que quelques mails, tous provenant d'hommes (les échanges avec ma mère ne l'ont pas intéressé par exemple!). Comme je commence à le connaitre, j'ai bien senti que quelque chose clochait mais je n'ai pas posé de questions (de toute façon il ne m'aurait pas répondu!). C'est quand j'ai découvert ses investigations que j'ai compris: il boude parce que je porte mon attention sur d'autres garçons. Et que d'autres garçons portent leur attention sur moi! Il est blessé dans son égo de mâle parce que j'essaye d'avancer, parce que je rencontre des gens et qu'il ne sais pas qui ils sont, parce que j'essaye de passer à autre chose. (Et en plus il cherche au mauvais endroit!)
Je ne sais pas exactement à quoi il pense. Est ce qu'il se dit qu'il a fait une erreur (souvenez-vous, je suis fabuleuse et il regrettera tôt ou tard de m'avoir laissé! ^^)? Est ce qu'il a changé d'avis? Je ne pense pas. Je crois que c'est juste qu'il ne sait pas ce qu'il veut. L'autre soir nous avons eu une conversation banales à propos des courses. Je lui ai demandé s'il voulait que je lui achète quelque chose en particulier. Réponse: "Ouais... Non... je sais pas... Comme tu veux. Moi je ne sais pas ce que je veux...". Je ne savais plus très bien si on parlait des courses ou de lui...
Ce que je sais c'est que s'il veut retenter quelque chose, ce sera juste une réaction au fait de me voir me détacher, et qu'il me quitterait encore une fois pour les mêmes raisons. C'est sadique. C'est probablement inconscient (en tout cas je l'espère!!!).  C'est étrange. Mais c'est masculin! Et tout ce qui est masculin est étrange...

"L'homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu. C'est pourquoi il veut une femme, le jouet le plus dangereux."
Nietzsche

jeudi 13 juin 2013

Pourquoi tu fais ça?

Il ne faut jamais relire les messages de son ex... C'est mal! C'est du masochisme pur et dur! Mais pourquoi est ce qu'on fait ça?

Je me suis retenue plusieurs fois. J'ai voulu le faire un jour où j'attendais une amie, un soir ou je cherchais des réponses, une fois où je lui ai envoyé un message anodin... toutes ce fois là, j'ai résisté. Mais pas ce soir. Je voulais juste retrouvé un message en particulier. Je ne voulais pas lire tous les autres. Et puis mon œil a été accroché par l'écran, là où c'était écrit "je pense à toi... ". Et tout est revenu... C'était au début, il était parti en vacances mais il m'envoyait des messages tous les jours.
La petite voix dans ma tête me disait "Arrête! Ne relis pas tout. Ne remonte pas au tout début, c'est du passé ça ne sert à rien!" Mais j'écoute rarement le petites voix dans ma tête. En tout cas pas les bonnes. Alors j'ai fait défiler l'écran, je suis remontée au début, à son tout premier message, le lendemain de la soirée où on s'était croisé par hasard... J'ai décortiqué, scruté, cherché un indice qui pourrait m'indiquer à quel moment ça a merdé, à quel moment il en a eu marre, à quel moment il a vrillé. Comment peut on passer en si peu de temps de "tu me manques" à "c'est fini"?

Bien évidemment trouvé aucune réponse la dedans. Ça m'a juste rendu un peu nostalgique sur le moment, ça m'a donné envie de lui poser les questions directement mais je sais que je ne le ferai pas...
Alors je vais continuer à me dire qu'on n'était pas fait pour être ensemble, tout simplement...



Le premier rencard...

Bien le bonjour!
Tout d’abord, je remercie Virginie qui m'a suggéré l'idée de ce post! ;)

Aujourd'hui, nous allons traiter un sujet important: le premier rendez-vous! Un moment charnière très angoissant qui définira la suite de la relation... ou pas!

Pourquoi ça nous stress autant? Plusieurs raisons: ça fait un quart de siècle qu'on a pas eu de rencard pour cause de célibat prolongé ou de longue relation qui vient de se terminer, et on ne sait plus comment ça marche; le garçon nous plait vraiment et on a peur de tout faire foirer dès le départ; tout simplement vous êtes comme moi et un rien vous angoisse!

Je ne sais pas comment ça se passe du coté des mecs, mais du coté des filles, c'est toujours une grande source de panique. Le stress commence dès l'invitation. Un simple SMS qui dit "Hey, salut! Serais-tu dispo pour un verre demain après le boulot?" ou encore "Salut toi! Je vais en ville demain, si tu veux te joindre à moi tu es la bienvenue" (ce dernier est un peu moins conventionnel mais acceptable en matière d'invitation à un premier rencard.). Premier réflexe : appeler les copines pour les informer et poser des tonnes de questions plus ou moins pertinentes comme : " Qu'est ce que je réponds?"... Comme dirait Madame Sarfati "Eh beh tu dis oui!".

Viens ensuite la question du "Qu'est ce que je vais me mettre?" parce que, les garçons sont un peu cons pointilleux, il ne faut pas en faire trop sinon on passera pour une snobinarde endimanchée (c'est juste un verre il ne va pas nous emmener au Ritz ou au Plaza et dans le cas contraire, il précisera!), mais pas non plus être à l'arrache totale sinon on sera considérée comme une ... fille à l'arrache tout simplement. Et n'oublions pas que dans un cerveau d'homme, décolleté trop profond = salope, col roulé = coincée, bref, trouver la tenue adéquate est un premier stress à surmonter. Personnellement, j'y vais dans des fringues où je me sens bien (le pantalon trop serrer qui boudine c'est pas une bonne idée!) avec des talons compensés, ça passe toujours bien!

Deuxième point stressant : Et si on n'a rien à se dire?
Qui n'a pas connu ce rencard pourri où, une fois passées les banalités, on n'avait plus rien à dire à l'autre? Oui, ça arrive! Et dans ce cas là, deux options s'offrent à nous : soit on met fin au rendez-vous poliment, soit on est maligne et on a prévu le plan "Sex and the city": une copine nous appelle pour nous informer qu'un malheur s'est produit, on joue la fille surprise et inquiète en hurlant : "Quoi? Tu dis qu'un malheur s'est produit? Oh mon dieu j'arrive tout de suite!" et on abandonne le gugus à la table en s'excusant! (NB: le garçon peut vraiment croire qu'on est parti pour une cause urgente et tenter de refixer un rendez-vous, dans ce cas là, on est dans la merde!).

Troisième point stressant: Et si en fait, c'est un psychopathe?
C'est plutôt rare mais avouons le, on se pose toujours la question (peut être parce qu'on est tombé que sur des tarés?). Donc, par mesure de sécurité, on choisi un endroit plein de monde, si on sort beaucoup et qu'on connait bien les serveurs d'un bar en particulier, on va dans ce bar et on prévient ses copines en donnant nom, prénom et numéro de téléphone du monsieur. On n'est jamais trop prudente! (NB: En général, tout se passe bien et c'est seulement au fil de la relation qu'on découvre le degrés de psychopathie de l'autre, malheureusement! Ben oui il va nous montrer le coté obscur dès le départ!)

Enfin, quatrième point stressant et non des moindre: On s'embrasse ou pas?
En admettant que tout s'est bien passé, il a complimenté notre tenue, on a discuté pendant des heures et il n'est pas psychopathe / schizophrène / à coté de ses pompes (à première vu!). Il nous raccompagne à notre voiture et là, ce vieux moment de flottement agrémenter de "Bon... c'était sympa, merci pour le verre... bon... bien... je vais y aller..." où on ne sait pas ce qu'il va se passer! Trop de suspens! On scrute le moindre geste, la position du corps, l'expression du visage pour y trouver un signe: on s'embrasse ou on se fait la bise?
Alors là je dis: ON LE LAISSE FAIRE!!! On laisse venir et on attend de voir s'il tend la joue ou s'il tend la bite s'approche lentement en nous posant les mains sur les hanches ou toute autre partie de notre anatomie qu'il a le droit de toucher bien entendu ! S'il nous embrasse: très bien affaire à suivre, on remonte dans sa voiture et on rentre chez soi en souriant bêtement, sans se poser de questions. S'il nous fait la bise, on ne se jette pas dessus pour lui rouler une galoche, on sourit et on ne se liquéfie pas tout de suite, on reste digne. On remonte dans sa voiture et on branche son kit main libre pour demander l'avis des copines! Non, plus sérieusement, on est en droit de se demander s'il a apprécié notre compagnie. Mais j'ai pu constaté que, de nos jours, les hommes font l'effort d'être galant et attendent le second rendez-vous avant de venir explorer nos amygdales (je vous avez pas dit que j'étais romantique comme fille?). Donc on rentre gentiment chez soi et, si tout s'est bien passé, on devrait recevoir un message du style "j'ai passé une très bonne soirée, à bientôt j’espère..." et là on peut sourire bêtement en attendant le prochain rendez-vous...

mercredi 12 juin 2013

Happiness Therapy

Aujourd'hui, c'est mercredi. Et le mercredi c'est le jour des enfants... Non je déconne! C'est le jour des sorties cinéma, donc je vous parlerai d'un film, DU film dont tout le monde parle en ce moment: Happiness Therapy de David O. Russel.
En bref: Pat (Bradley Cooper), perd tout et fini en HP. Une fois sorti, il rencontre Tiffany (Jennifer Lawrence). (Très bref!)

Le film est basé sur l'entraide entre l'un et l'autre, la folie au quotidien, la psychologie et l'amour bien entendu. Les personnages sont tous névrosés au maximum et c'est ça qui me plait parce qu'on est tous comme ça, on a tous nos folies. Mais on les contient à l’intérieur. Parfois elles explosent. Mais la plupart du temps nous sommes des gens civilisés, donc on se tient en public.

Le problème de toutes les comédies romantiques c'est que c'est beau, ça donne envie d'être aussi tarés qu'eux, mais dans la vraie vie ça ne fonctionne pas! C'est pour ça qu'on regarde ce genre de film!

Ça reste tout de même un joli film, qui m'a tiré une petite larme (mais je suis sensible en ce moment, c'est peut être pour ça!), et puis on y voit Bradley Cooper danser! A voir un dimanche soir entre fille ou en amoureux!


J'ai testé pour vous: Faire de son ex un colocataire!

Comme j'aime bien faire de la merde de nouvelles expériences, et qu'accessoirement j'ai besoin d'argent (et oui c'est la crise!), j'ai décidé de garder mon ex comme colocataire!
Première réaction de mes proches: "Mais fous le à la porte / dégage-le / t'es folle" (excepté ma mère cf post "laisse tomber les filles"). Malgré tout, je l'ai gardé avec moi!

J'avoue qu'au début, c'était peut être une tentative désespérée et inconsciente pour qu'il remarque à quel point je suis fabuleuse et qu'il change d'avis. Je dis bien au début, environ les trois premiers jours.
La cohabitation se passant plutôt bien, j'étais assez fière de moi (même si à chaque fois qu'il reçoit un message, je me demande si c'est une fille!) et il faut le dire, avoir un homme à la maison, ça fait de la compagnie le dimanche soir, et ça, ce n'est pas négligeable! (En plus il étend le linge et fait la vaisselle!)

Et puis, allez savoir pourquoi, le coloc/ex a décidé de devenir tactile, de me taquiner, de venir dans mon lit le matin pour me réveiller... Comme tout le monde, je me suis d'abord dit qu'il avait envie de..., (comment dire ça de façon jolie et poétique?) jouer à touche-pipi, jouer au docteur, bref, vous avez saisi! Mais que nenni! Point du tout!
Tout ceci a bien entendu éveillé en moi une sorte d'insatisfaction. J'en ai parlé à mon amie Lilas en lui expliquant combien il était frustrant d'avoir un homme à la maison et de ne pas pouvoir consommer. Elle m'a répondu quelque chose de tout à fait pertinent : "Ça c'est sûre ma biche, il te manque le cul par contre, il te reste les poils de couilles dans la baignoire!". Pertinent, je vous l'avez dit!

Ne comprenant pas cette attitude et n'ayant pas franchement envie de savoir le pourquoi du comment (OK, la grosse flemme d'avoir une conversation stérile et sans intérêt, parce qu'au final, il ne doit pas savoir ce qu'il veut!) j'ai décidé de le laisser faire et de voir comment les choses évoluent au fil du temps. Pour le moment, ça me convient, advienne que pourra et carpe diem!

Toujours est-il qu'on ne m'enlèvera pas de l'esprit qu'un homme, c'est plus compliqué qu'une femme!
Si un homme passe par là et qu'il a éventuellement un avis, une explication, je suis preneuse! 

"Je résous maintes questions en ne me les posant pas."
Louis Scutenaire

Où sont passées les couillus ?

« L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. »

Michel Bernanos


J'aime beaucoup cette phrase et je la trouve d'actualité. Il semblerait que les mâles de notre génération soient dépourvus de leurs attributs. Pas physiquement bien entendu mais l'expression "avoir des couilles" n'a plus aucun sens.  

Exemple concret n°1 : un individu, que nous appellerons Monsieur G, s'est bien amusé avec toi après une soirée pleine de mojito (beaucoup de mojito!), Monsieur G ne t'a plus jamais appelé ni donné signe de vie (je vous la fait courte hein!), Monsieur G revient comme une fleur au bout de 4 mois et s'étonne qu'on l'envoie chier! Monsieur G te croise en soirée et, au lieu d'entamer une discussion, reste dans son coin jusqu'à ce que tu partes, puis va se plaindre à tes amies que tu fais la gueule. Brève explication, il semblerai qu'il y ai eu quiproquo dès le départ. Toi, pleine d'amour et de compassion pour ton prochain, tu décides d'envoyer un gentil mail tout mignon et plein de smileys rigolos (pour qu'il comprenne que tu ne l'agresses pas!) pour dire que tu viens en paix... Monsieur G n'a pas compris qu'il fallait répondre et fait le mort encore une fois... Monsieur G n'a vraiment plus de cojones! Tu t'es même demandé si tu ne les avais pas embarqué avec toi suite à votre folle nuit, tu as cherché mais non, tu ne les as pas trouvé! 

Exemple concret n°2 : L'homme (si on peut encore l'appeler ainsi!) qui veut te quitter mais qui, au lieu de te le dire clairement, fuit et attends que tu lui fasses remarquer que, peut être il y a un soucis dans votre couple... Si c'est pas trop couillu ça comme réaction! 

Comme jamais deux sans trois, exemple concret n°3 : L'homme qui ne répond plus à tes messages alors qu'il est le premier à râler si tu ne l'appelles pas pour prendre de ses nouvelles. Tu lui envoies un message à 19h pour lui demander si ça va et qui te balance un pauvre SMS à 22h30 : "Je ne sais pas ... je ne sais plus... il faut qu'on discute..." sans donner plus d'explication. Bien entendu il ne veut pas en parler de suite, il se laisse la nuit pour réfléchir, on ne sait jamais, s'il change d'avis entre temps... 

Bon, ok, le dernier exemple est un peu moins lâche que les autres, mais tout de même! On ne dit pas à quelqu'un qui n'a plus de clopes "il faut qu'on discute" à 22h30, c'est criminel! 

Comment remédier à ce problème, là est la question! Si quelqu'un a une idée qu'il nous la donne! Et s'il reste un homme un vrai, qui peut s'exprimer et ne pas fuir tel un petit animal peureux, qu'il nous envoie un signe!!!


mardi 11 juin 2013

Exprime ton style...

Il faut savoir une chose pour comprendre ce qui suit : je ne sais pas exprimer mes sentiments. Ceux qui me connaissent bien le savent déjà, pour les autres c'est plus compliqué.

D'où vient ce problème? Est ce vraiment un problème? Pourquoi je ne sais pas faire ça?

Peut être parce que ça fait peur d'avouer que l'on tient à quelqu'un? Peur que l'autre ait peur justement, peur de ce qu'on ressent, peur qu'il ne comprenne pas. Peur de sa réaction, peur de mal s'exprimer, de trop s'exprimer, peur d'être mal comprise, ou tout simplement peur que ce ne soit pas réciproque.
Avouer ce que l'on ressent c'est s'ouvrir à l'autre, c'est se dévoiler, c'est lui laisser la possibilité de connaitre nos failles, c'est risquer de se faire mal, c'est peut être lui donner les armes pour nous faire mal...

Mais ne rien dire c'est prendre le risque de passer pour un être insensible, sans cœur, sans émotions. C'est prendre le risque de faire peur à l'autre par l'absence d'attention, l'absence de mots, l'absence de sentiments.
Si l'on ne dit rien, l'autre ne peut pas savoir ni deviner, l'autre peut mal interpréter ce silence...

Il faut apprendre à exprimer nos ressentis, nos besoins, nos envies, nos émotions. Apprendre à dire "je suis bien avec toi", apprendre à laisser l'autre entrer dans sas vie, dire les choses comme elles viennent, sur le moment, sans penser à la suite. Il faut donner à l'autre la possibilité de nous connaitre, de nous apprendre, lui faire savoir qu'il compte un peu, beaucoup, qu'on y tient.

Il faut savoir laisser de coté sa fierté et ses vieux démons, se laisser aller, parler, tout simplement.

Peut être que ça ne changera rien, peut être que ça changera tout, peut être qu'il aura peur, peut être qu'il se laissera aller à son tour, peut être même qu'il aura peur et qu'il partira, mais au moins, on aura été honnête avec l'autre, honnête avec soi-même. Et c'est ça le plus important...


lundi 10 juin 2013

Le blues du lundi

Bonjour bonjour!

Je sais, c'est lundi, tout le monde a le moral dans les chaussettes parce que personne n'aime le lundi (excepté les coiffeurs puisque c'est leur jour de congés!).

Ce matin, le réveil a sonné et vous avez râlé. Si, avouez que vous avez râlé! Vous vous êtes dit c'est lundi, et le lundi c'est moisi. Je me souviens que, quand j'étais petite, je pleurais tous les dimanches soirs parce que je ne voulais pas retourner à l'école le lendemain. Et plus grande aussi parce que je ne voulais pas aller travailler.
Mais essayons d'être positif . Arrêtons de voir le lundi comme une abomination et voyons-le plutôt comme le commencement d'une nouvelle semaine de merde pleine de rebondissement et d'inattendue! Prenons le comme un renouveau, le début de quelque chose de bien.
Récoltons ce que nous avons semé ce week-end: des cernes, une crise de foie, une gueule de bois, des petits moments de bonheur à se remémorer, un nouveau numéro de téléphone, de nouvelles rencontres... à vous de voir ce que vous avez fait ce week-end!

Sur ces bonnes paroles semi-philosophique, je vous souhaite un charmant lundi et une bonne semaine!


dimanche 9 juin 2013

Parce que nous, on est pas des connasses !

Anne-Sophie Girard, mon idole! 


"Laisse tomber les filles..."

"Laisse tomber les filles, laisse tomber les filles, un jour c'est toi qu'on laissera..." chantait France Gall.

Après une rupture, c'est ce qu'on chante toute non? En tout cas moi oui! Je la passe en boucle depuis quelques jours... (et je la chante en boucle également, d'où le mauvais temps, veuillez m'en excuser!)
On peut même enchainer tout le répertoire de France Gall avec Si maman si, Besoin d'amour, Les sucettes (?) ... mais je m'égare !

Les ruptures, disons le clairement, ça pue! Qu'on soit du coté des filles ou des garçons d'ailleurs. Quitter et être quitté, c'est toujours un cap difficile à passer.
Cette fois-ci, c'est moi qu'on a quitté.

Pourquoi? Parce qu'il ne s'était pas attaché, qu'il n'avait pas de sentiments... Aïe! Ça fait mal... ça blesse l'égo. Et là, tout un tas de questions se matérialise dans mon esprit: Est ce que c'est de ma faute? (selon ma mère, oui, car je n'ai pas fait d'effort! ... Merci maman, pour la compassion, on repassera!) Est ce qu'il y en a une autre? Qu'est ce que j'ai raté? Ne suis je donc pas attach(i)ante? Toutes ces questions qui restent sans réponse puisque, je ne sais pas vous mais moi, quand je me fais larguer, je reste stoïque et je ne dis rien. On peut limite penser que je m'en tape! Faux! Mais j'essaye de garder un minimum de dignité. De toute façon, qu'est ce que je peux répondre après "je ne me suis pas attaché, je n'ai aucun sentiments amoureux qui naissent, de ce fait, je n'ai pas envie de m'impliquer." ? Je ne vais tout de même pas me rouler en boule à ses pieds, pleurer et chanter "Ne me quitte pas" ce serait vraiment pathétique. J'ai donc pris mon sac et suis allée me bourrer la gueule chez une amie (oui c'est très distingué, je sais!).

Le fait est que, cette excuse est de plus en plus employée par nos amis les mâles au bout d'un tout petit mois de relation. Comment peut on dire si on a des sentiments ou pas au bout d'un mois? Ne faut-il pas se laisser le temps ?
Il faut dire aussi qu'il n'a pas fait beaucoup d'effort et qu'il a fuit toute la semaine : le lundi, il avait poney; le mardi c'était squash; le mercredi il avait piscine... etc. Forcement, pour créer des liens, ça devient compliqué. Et encore, c'est moi qui ai lancé le sujet innocemment en précisant que, s'il avait envie d'arrêter là, il fallait le dire!
Si je n'avais rien dit, aurait-il prit ses couilles par la main pour m'annoncer la nouvelle ou bien aurait-il attendu que je devienne folle? (J'ai posé la question et il a répondu qu'il comptait m'en parler... j'y crois moyen...)

La question que je me pose ici est la suivante : Les hommes sont ils devenus plus romantique que les femmes? S'ils n'aiment pas tout de suite, ils n'aimeront jamais.

Je ne connais pas grand chose à l'amour mais j'ai entendu dire que le coup de foudre était plutôt rare et qu'il faut se laisser du temps, apprendre à se découvrir, s'apprivoiser et surtout, faire des concessions pour s'aimer ...


« Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un coup de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.»
Alexandre Millon

Pourquoi pas nous?

Premier post, premiers mots... Par où commencer? Pourquoi créer un blog? Pour échanger, pour se lâcher, pour râler, pour s'exprimer librement... et pour tant d'autres choses encore.

Je commencerai ce blog par une question qui nous tourmente en ce moment: pourquoi les filles banales se marient et pas nous?

C'est la saison des enterrements de vie de jeune fille et cette semaine, j'ai eu l'occasion d'en croiser quelques uns. En les observant, j'ai constaté que toutes ces filles n'avaient rien d’exceptionnel physiquement. (Je tiens à préciser que je ne me prends pas pour un canon de beauté mais je fais tout de même attention à mon image. Cet article est à prendre au second degrés !!! Humooouuur !)

La première que nous avons croisé mes amies et moi, c'était lors d'une soirée chippendales. Ses copines l'avait déguisé, elle avait les cheveux longs, mal peignés, pas maquillé, bref elle était moche. Notre première réflexion a bien sur été : "Et elle, elle se marie et pas nous ?!" Mais pourquoi donc? Pourquoi nous, on n'arrive pas à avoir une relation normale pour commencer? Sur les quatre filles que nous étions, deux venaient de se faire larguer (moi compris!) et les deux autres vivaient des relations que nous qualifieront d'incertaines. Pour nous rassurer, nous nous sommes dit que son mari était probablement laid et stupide. Après tout, on ne sait pas comment ça se passe chez les autres!

Le lendemain, alors que nous prenions tranquillement un café en bord de mer, une autre bande de filles déguisées et pleine de joie est arrivée près de nous en hurlant, pendant que nous, nous décortiquions le pourquoi du comment nous nous retrouvions seules... Encore une fois, la future mariée était plutôt quelconque. Et puis étaler son bonheur à la face des gens, je trouve ça indécent! Dieu merci, elle ne se sont pas éternisées!

Je fais ici une petite parenthèse pour citer Roselyne Bachelot qui a dit :" Méfiez-vous des moches, elles se donnent du mal.". Non pas que j'admire particulièrement cette brave Roselyne, mais cette phrase donne à méditer... donc méditons là dessus ! (Cette phrase fera probablement le sujet d'un prochain post...)

Le soir, nous voilà dans un bar en train de siroter un mojito, quand soudain, nouvelle attaque de future mariée. Celle ci portait un badge avec inscrit "Bride to be". L'envie fut grande de lui faire un croche-patte, de lui arracher son voile, lui faire bouffer son chignon, et j'en passe... Comme cette fois, nous étions accompagnées de nos congénères masculins, nous leur avons posé la question. La réponse fut flou et nous n'avons réussi qu'à obtenir un bref "mais ne vous inquiétez pas, vous aussi vous trouverez un homme bien un jour..."

J'en suis donc venue à me poser la question suivante : est ce que nous en faisons trop ? Dans le sens où, personnellement, je ne sors pas sans maquillage, sans être coiffée ni sans avoir fait plusieurs essayage avant de trouver la bonne tenue. Faut-il sortir en pyjama avec des cernes sous les yeux pour rencontrer l'homme de sa vie? Mais, si comme le dit Roselyne, les moches se donnent du mal, qu'est ce qu'on doit faire de plus? Ou bien, au contraire, doit-on en faire moins?

NB: Si vous avez des réponses, n'hésitez pas à nous les faire parvenir!

Je dédie ce premier article à Katia et Virginie... ;)