vendredi 30 août 2013

WTF?...

Vous vous souvenez, dans l'article les petites victoires... , je vous parlais d'un ex plan cul qui tentait un come back? Bon, alors je ne sais pas ce qu'il se passe, est ce un alignement des planètes? Mon karma qui s'améliore? Eux qui se rendent compte ô combien je suis fabuleuse? Toujours est-il que j'ai eu droit à un autre come back hier soir.

Laissez moi d'abord vous conter une belle histoire:

Il était une fois, une princesse (moi donc. Oui, une princesse, c'est un conte je vous ai dit!) qui allait boire un verre avec son meilleur ami un soir d'automne 2012. Ce soir là, elle fit la connaissance de Francky (par soucis de confidentialité, le prénom a été changé). Francky était un homme de 11 ans son ainé, grand, brun, l'air sûr de lui. La jeune fille pensa donc qu'elle ne l’intéressait pas.
Le lendemain, le meilleur ami dit à la princesse que Francky la trouvait mignonne et pleine de charme MAIS, attention, Francky n'était pas du genre à vouloir se poser. "Bien, encore un qui veut juste me sauter" se dit-elle. Plus tard, lors d'une soirée arrosé, Francky et la princesse se retrouvèrent dans un lit et Francky prit soin de la prévenir avant : "Ne t'attends à rien d'autre avec moi. Je veux pas me caser.". La princesse accepta le deal et fit avec pendant un temps. Ils se voyaient uniquement le soir, quand Francky était bourré (oui, c'est un conte moderne!).
Au mois de janvier, ils partirent tous les deux rejoindre leur meilleur ami en Thaïlande. Elle pensait que, peut être, leur relation allait progresser. Au contraire, elle régressa! Francky préféra faire chambre à part et l'ignora pendant les 15 jours que durèrent le voyage. Sauf le dernier jour où ils furent extrêmement complices allant même jusqu'à se raconter des choses intimes de leurs vies.
Une semaine après leur retour, Francky proposa, une fois de plus, une partie de jambes en l'air à la princesse. Mais la princesse, qui n'était pas non plus complètement conne, l'envoya gentiment chier et n'eut plus jamais de nouvelles de Francky. Elle continua sa vie, rencontra plein de crapauds et fini tout de même par tomber sur une grenouille fort sympathique, avec qui la vie était simple. (Non, ils ne vécurent pas heureux jusqu'à la fin des temps et n'eurent pas beaucoup d'enfant. C'est un conte moderne on a dit!) FIN.

Hier soir, alors que j'étais tranquillement en train de glander devant un épisode de Giuliana & Bill, Facebook me notifia que j'avais un message. C'était Francky. Au début, tout va bien et je me dis qu'il va encore tenter de venir chez moi, comme à l'époque et que je vais me faire un malin plaisir à lui annoncer que je suis passée à autre chose depuis le temps et que je suis en couple et très heureuse. Cependant, une phrase retint mon attention, il me disait en gros qu'il avait fait le con et qu'il n'aurait pas du parce que je suis quelqu'un de bien.


Je me suis demandée s'il s'était inscrit aux alcooliques anonymes. Vous savez, une des premières étapes, c'est de s'excuser auprès des gens à qui on a fait du mal.
"Pas de soucis, je ne t'en veux point" lui répondis-je. J'ai largement eu le temps de passer à autre chose depuis janvier et puis le passé, c'est le passé (très perspicace!) et j'ai la capacité d'oublier facilement les personnes néfastes.
Mais le voila qui me demande de repartir à zéro, sur de bonnes bases. Oui pourquoi pas, soyons amis si tu veux. Non, j'ai mal compris. En fait, il me demande si je veux "sortir avec lui" ...


Là, je me suis dit que c'était une blague. Ou qu'il avait beaucoup bu. Ou même qu'il avait pris une substance illicite encore inconnue à ce jour et qu'il était extrêmement perché parce que petit 1: On ne dit pas "veux tu sortir avec moi" passé 11 ans et petit 2: Non mais allo! Tu croyais que je m'étais enfermée dans un couvent pendant 9 mois en attendant que tu comprennes que je suis quelqu'un de bien (oui je me lance un peu des fleurs en même temps!)...
Et là c'est le moment où il faut faire de la peine: "Mais je suis avec quelqu'un" (sous entendu: je n'ai pas arrêté de vivre après toi, j'ai une vie!).
Même à travers l'écran, et Dieu merci, c'était à travers un écran et pas en face à face, j'ai pu sentir le malaise... Forcement c'est une situation inconfortable pour tout le monde! Plus pour lui quand même...
Et puis il s'est excusé, m'a envoyé un gros smiley qui pleure, a répété qu'il était con et qu'il avait loupé sa chance, qu'il était heureux pour moi si j'étais avec quelqu'un de bien même si, du coup, c'était balot pour lui, que je lui manquais et qu'il avait des sentiments pour moi.

Alors, je veux bien être gentille mais quand même, j'ai précisé qu'il avait été très clair dès le départ, qu'il ne voulait pas se caser et il m'a répondu que j'avais mal compris...
Moi, quand on m'ignore, je comprends qu'on ne veut pas de moi mais visiblement, chez certains de mes congénères, ça signifie le contraire...

Pour vous la faire courte, j'ai eu droit à une déclaration d'amour via Facebook après 9 mois de silence radio, venant de quelqu'un que j'avais complètement sorti de ma vie et de la part de qui je ne m'y attendais absolument pas... (Au lieu de passer la soirée avec mon Roger qui s'était endormi chez lui...)

Conclusion: Messieurs, il est clair que vous vous rendez compte de ce que vous aviez seulement une fois que vous l'avez perdu. Mais nous, contrairement à vous, une fois que c'est terminé, on ne revient pas dessus, on avance, on passe à autre chose, on vous oublie. Alors un come back au bout de deux mois passe encore, peut être qu'il vous reste une chance. Mais au bout de neuf mois, faut pas pousser mémé dans les orties quand même (surtout quand elle a pas de culotte!)! Non, on ne se morfond pas pendant des années parce que vous n'avez pas voulu de nous! Et quand vous réalisez L’ÉNORME erreur que vous avez commise en nous laissant partir, il est souvent beaucoup trop tard pour nous récupérer. Réfléchissez bien à deux fois avant de quitter quelqu'un parce que le célibat "c'est trop de la balle", "je veux pas me caser, je veux profiter", vous pourriez le regretter...



jeudi 29 août 2013

Le bilan de la semaine...

Il semblerait que je sois allergique au travail! Dès que je bosse, mon corps somatise de quelque chose et des plaques d'eczéma apparaissent... (bon appétit si vous êtes en train de manger!) C'est dingue ça tout de même! Il faudrait donc que je me trouve un vieux milliardaire ou que je gagne au loto pour pouvoir me la gratter ad vitam eternam!

 Je trouve ce gif en totale adéquation avec l'idée de se la gratter mais aussi avec l'eczéma, car, comme vous le savez peut-être, ou peut être pas mais: PUTAIN CA GRATTE!

Pourquoi cette merveilleuse intro sur mes problèmes de peau? Pour vous faire le petit bilan de ma semaine de boulot pardi (Qui n'est pas finie je vous rassure!)! Pour ceux qui ne le savent pas, j'ai postulé dans un salon à Nice et le patron m'a envoyé faire un essais il y a environ deux semaines à Villeneuve Loubet, dans un autre de ses salons. Gros stress, je pars la boule au ventre et envie de vomir. Est ce que les gens vont être sympas? Est ce qu'on va me donner des trucs que je ne sais pas faire? Est ce que la responsable est une peau de vache? Les coiffeurs sont-ils vraiment tous tarés? Est ce que je vais enfin trouver une place en CDI?
Mais une fois arrivée dans le dit-salon, je trouve une ambiance cool, une responsable jeune (seulement 1 an de plus que moi!), une équipe accueillante et en plus les clientes sont sympas! Le rêve! Je discute un peu avec tout le monde et je précise qu'à la base, j'ai postulé pour le salon de Nice... On m'informe qu'il n'y a pas la même ambiance, qu'ils sont 19 personnes à travailler dedans et que là bas, c'est l'usine. Étant donné que le salon de Villeneuve recrute aussi, je me permets d'émettre l'hypothèse que, peut être, éventuellement, si je leur conviens à Villeneuve, ça ne me dérange pas de faire le trajet tous les matins!
Fin de journée, la responsable me convoque dans le bureau, on discute, on papote et elle m'avoue qu'elle a eu un bon feeling avec moi mais que bon, quand même, elle a d'autre gens à voir. Mais elle me tient au courant.

Une semaine plus tard, le grand patron m'appelle pour me dire que le salon de Villeneuve ne recrutera personne dans l'immédiat car la coiffeuse qui devait partir en septembre ne partira qu'en décembre (la garce! Et si je vais lui péter une jambe?) mais que je suis embaucher au salon de Nice si ça me convient! Un tient vaut mieux que deux tu l'auras comme disait papa, j'accepte. Le Big Boss me dit qu'il m’appellera en début de semaine pour me dire quand je peux commencer (c'était le vendredi).

Joie et bonheur dans mon petit cœur, j'ai ENFIN trouvé du boulot!


Le lendemain (le samedi donc si vous avez suivi!), alors que je viens de finir mon petit déjeuner et que je m'installe tranquillement dans mes chiottes (eh oui, je suis une être humaine moi aussi!), voilà que le téléphone sonne et que c'est le Big Boss...

"- Bonjour, c'est le Big Boss. Vous commencez lundi à 9h30! Bon week end!"


Okay! Ca fait un choc tout de même! C'est à dire qu'en fait dans deux jours, hop, au taquet c'est parti on envoie la purée! Je suis surexcitée, nerveuse, en stress total et contente à la fois (ça fait beaucoup tout ça en même temps quand même!).

Et me voilà le lundi matin à 9h15, devant le salon. J'entre, je me présente et voilà... L'ambiance est effectivement peu cordiale au premier abord... Pic de stress, ça va être sympa, on va bien se poiler dis donc! Je passe la journée à me répéter en boucle que je suis là pour bosser et pas pour me faire des potes (mais quand même, c'est plus agréable de bosser dans une bonne ambiance!).
Mais finalement le mardi je commence à sympathiser avec à peu près tout le monde. En fait tout se passe bien. Il fallait juste un peu de temps à mes nouveaux collègue pour s'habituer à la "nouvelle".

Je vous tiendrais au courant de l'évolution mais il semblerait que ma vie rentre à peu près dans l'ordre. Nouveau boulot, nouveau chéri, on recommence tout à zéro et j'ai envie de dire: IL ÉTAIT TEMPS PUTAIN DE BORDEL DE MERDE!!!

Bonne soirée! :)

dimanche 25 août 2013

C'est la rentrée!!!

Bonsoooiiiir!

C'est dimanche, on va entamer la dernière semaine du mois d'août, ce qui signifie donc que c'est bientôt la rentrée! On a bien bronzé, bien glandé, bien dansé, bien mangé et bien bu (d'ailleurs on a un peu grossi il faut l'admettre!) mais maintenant, il faut se remettre au boulot!


Si comme moi, vous avez été à la recherche d'un emploi, vous êtes aussi passé par la phase angoissante de la rédaction de la lettre de motivation...

Mais finalement, à quoi sert la lettre de motivation? Y a-t-il vraiment quelqu'un qui les lit?

On commence toujours par un formel "Madame, Monsieur..." et j'ai toujours envie d'ajouter "bonsoir, vous regardez le 20h..." mais je m'abstiens!
Ensuite, il faut, en une seule page de préférence, dire pourquoi il faut nous embaucher et pourquoi on veut travailler dans cette entreprise en particulier. Alors bon, pour une grosse boite ou un poste de pilote, je conçois la lettre de motivation (quoi que...). Mais si on postule pour un poste d'agent d'entretien (comprenez femme de ménage) franchement, on a quoi comme motivation? "J'adore faire le ménage c'est pourquoi, en plus de faire le mien, je tiens à le faire chez les autres" ou pour un poste de caissière "quand j'étais petite j'aimais beaucoup jouer à la marchande, c'est donc un rêve d'enfant qui se réalise..." ou encore "je kiffe me faire pourrir la gueule par des cons toute la journée qui ne sont même pas foutu de dire bonjour ou merci". Non, soyons honnête, la seule motivation qu'on y trouve, c'est le pognon. Enfin, non, même pas, c'est juste qu'on est bien obligé de bosser quelque part et qu'on pense que ce sera plus facile dans ces branches là (je dis bien on pense parce que personnellement, je me suis pris un gros vent de la part de Carrouf alors que je postulais pour un CDD de 3 mois pour un poste de caissière...).
Mais la lettre de motivation exige qu'on développe notre volonté et notre amour pour ce poste...

On se retrouve tous avec la même lettre type, complètement bateau, à répéter ce qui est déjà écrit dans notre CV en y ajoutant quelques adjectifs nous concernant comme "ponctuelle, rigoureuse et organisée..." ou "souriante, motivée et volontaire..."... Tout ça pour quoi? RIEN! Parce que les employeurs ne prennent même pas la peine de répondre!

Au final, la lettre de motivation est une grosse hypocrisie qu'on se fait chier à rédiger manuellement et que personne ne va lire!

Sur ces bonnes paroles, je m'en vais manger mes pâtes aux courgettes en vous souhaitant une bonne soirée et bon courage pour la reprise!


mardi 6 août 2013

Une soirée théâtrale...

Je tiens à remercier tous ces gens fous qui gravitent autour de moi, ça me donne matière à réflexion et donc de la matière pour écrire!

Acte I, scène 1
Hier soir, ma copine et moi avions prévu de nous empiffrer d'un bon gros burger au Blast. Et puis, on nous a proposé un barbecue au bord d'une piscine avec mojito géant. Comment refuser une telle invitation! Nous voilà donc parties à l'aventure, sans trop savoir qui serait présent.

Acte I, scène 2
Nous arrivons devant le portail, une autre fille est là. On se présente et nos hôtes, que nous rebaptiseront Cric et Croc par soucis de confidentialité, viennent nous ouvrir, on s'installe tous autour de la piscine. Une autre fille arrive plus tard dans la soirée, nous l’appellerons Choupinette. Jusque là tout va bien.
On sent qu'il y a mammouth sous le gravillon lorsque Cric insiste pour qu'on se mette en maillot. Personnellement, je ne suis pas pudique et je n'ai pas de piscine chez moi, je compte donc en profiter. Et nous voilà, Choupinette, Cric, Croc et moi-même dans l'eau. On comprend assez vite que Cric essaie de conclure avec Choupinette. C'est mignon.
Acte II, scène 2
Une fois sortie de la piscine, je suis tranquillement assise sur ma chaise quand je sens des mains sur mon cou. C'est Cric qui tente une approche. Choupinette me fusille du regard. Je demande le chemin des toilettes et Cric m'accompagne en me tenant la main... C'est pas ce soir qu'il va conclure celui là! Et en sortant des toilettes, je surprends un bout de conversation entre Cric et Croc. Je vous la retranscris :

"-Mais on a dit qu'on se le disait lesquelles on prenait à l'avance...
- Mais moi je t'ai dit c'est..." et là il me semble avoir entendu mon prénom... J'ai hésité entre me planter entre les deux ou m’éclipser. J'ai choisi l’éclipse!

Acte III, scène 1
Nous passons à table et Choupinette vient s'asseoir à coté de moi. Stratégie ou hasard? Personnellement, je ne suis pas intéressée par Cric mais elle semble penser le contraire. Nous mangeons, nous discutons, le mojito fait son effet et je me dis que je devrais m'acheter une caméra pour filmer ce genre de soirée complètement décousue où tout le monde parle de choses différentes, où les mâles tentent de séduire les femelles tant bien que mal. Ce n'est pas un repas, c'est un spectacle sociologique. J'observe la scène. Je suis à la fois actrice et spectatrice de cette farce (au sens théâtral du terme).

Acte III, scène 2
Je ne me souviens pas de ce que m'a dit Cric pour provoquer cette réaction mais Choupinette balance entre le fromage et le dessert: "On ne court pas deux lapins dans la même soirée...". Gros blanc et regard en coin... Cela dit, elle n'a pas tord. Mais quand je l'entends plus tard dire qu'elle a quelqu'un, je me dis qu'elle est quand même gonflée et j'ai un peu de peine pour Cric parce qu'il s'acharne et au final, elle se fout de sa gueule. C'est moche.

Acte III, scène 3
C'est après le café que nous avons décidé qu'il était temps de quitter la scène. Déception chez Cric et Croc. Satisfaction chez Choupinette. Croc vanne ma copine parce qu'elle ne s'est pas baignée et ajoute qu'elle ne sera pas "retenue" pour une prochaine soirée. Moi oui parce que je me suis baignée... En fait cette soirée était un casting pour se trouver un plan cul. Une partie de chasse. Nous étions les gazelles, ou plutôt les brebis égarées

On s'attendait à une grosse soirée avec plein de gens, on s'est retrouvée dans une soirée digne du bachelor, deux filles pour chaque mec. Même si on a beaucoup ri, on est quand même restée perplexe... Je me demande si ça s'est finie en partouze...


lundi 5 août 2013

La prise de conscience...

Je me suis fait pourrir la gueule par mes copines. Elles ont dit que j'étais chiante et que, à l'instar des hommes, je ne savais pas où j'avais mal! Tout ça parce que j'ai eu le malheur de dire que cette semaine j'avais trop vu mon Roger! J'ai émis l'idée que peut être, on s'était vu trop souvent cette semaine et que j'allais profiter du week-end pour souffler. Et, je peux me tromper mais, je pense que c'est pareil de son coté.

Ce n'est pas que je ne le supporte plus ou bien qu'il m'agace. C'est juste que j'ai besoin d'avoir des moments à moi, seule. On se voit, c'est sympa. On se voit trop, c'est lassant. J'ai d'ailleurs lu un article sur les couples qui durent et le secret de longévité (30 ans quand même!) de Kurt Russel et Goldie Hawn, c'est de se manquer, de se laisser de l'espace. Bon, attention, je ne dis pas qu'une telle relation me conviendrait à vie. Mais c'est pour l'exemple!

J'ai eu le droit à des remontrances avant de pouvoir expliquer que, moi dans ma tête c'est clair (autant que faire se peut, évidemment!). C'est clair dans le sens où, je ne vais pas vriller et me dire "OMG! Ça veut dire que j'en ai marre de le voir et qu'il faut que je coupe les ponts!". Non. Je sais être rationnelle (parfois...). J'ai donc expliqué aux copines qu'il me fallait juste un peu de temps seule. Genre le week-end.

Mais j'ai aussi expliqué que, n'étant pas dans sa tête, je ne savais pas s'il était aussi clair que moi sur ce sujet. On l'a déjà vu vriller une fois, pourquoi pas une deuxième après tout? Est ce que ça ne l'aurait pas un peu pressurisé tout ça? Encore une fois, je ne suis pas dans sa tête, je ne peux pas savoir. Il faudrait poser la question pour savoir mais, j'ai pas envie. Parce que moi, on m'a dit "on se prend pas la tête" et poser la question reviendrait à se la prendre donc pas de question, pas de réponse, pas de prise de tête. Ok, tout ça est peu crédible vu l'article en cours. Mais c'est une prise de conscience.

Je me suis toujours pris la tête dans toutes mes relations à réfléchir à ce qu'il faut dire ou ne pas dire pour ne pas vexer. Comment agir pour ne pas froisser. A hésiter mille ans avant d'envoyer un sms en pensant que peut être, j'allais déranger, ou qu'il serait mal compris. A interpréter des silences. A me demander pourquoi tel jour untel faisait la gueule, pensant que c'était de ma faute. Pour récolter quoi au final? De la merde! Oui j'ai bien dit de la merde. Donc, à partir de maintenant, si j'ai envie d'envoyer un sms, je l'enverrais et s'il est interprété de façon erroné, tant pis, on aura tout le temps de s'expliquer plus tard. Si j'ai envie de dire que ça me fait chier, je le dirais. Si j'ai envie de râler, je râlerais (ah bon, je le fais déjà ça? ^^). Si j'ai envie d'appeler et de proposer un ciné, j’appellerais et proposerais un ciné, quitte à me prendre un vent. Ce ne sera pas le premier ni le dernier! Et puis d'abord, pourquoi je me prendrais un vent? Si j'ai envie de dire que je me sens bien, là, à l'instant T, je le dirais. Enfin bref, j'arrête de me prendre le chou (chose que j'arrive plus ou moins à faire depuis peu!) et j'ouvre un peu ma gueule (c'est ce point là qu'il faut travailler encore un peu!)! Et celui ou celle qui ne sera pas content n'aura qu'à passer son chemin. Bon je ne dis pas non plus que je vais agresser tous les gens dans la rue parce qu'ils marchent trop lentement ou qu'ils ne savent pas conduire, ni que je vais envoyer péter tout le monde sans raison. Je dis juste que j'ai le droit de ne pas m'adapter à toutes les situations et que moi aussi, j'ai le droit de me faire plaisir sans me poser des tas de questions. Comme tout le monde!

Ça va paraitre très simple aux gens sensés, mais rappelons-le, je n'ai aucune logique et j'ai tendance à trop réfléchir! Mais ça va, je me soigne! ;)


dimanche 4 août 2013

Les petites victoires...

Il y a des petits moments dans la vie qu'on savoure pleinement. Quand on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, c'est plutôt vrai. Bon, je ne partais pas dans un esprit de vengeance à la base. Parce que c'est mauvais pour le karma. Non, moi à la base, j'étais partie pour me coucher tôt. Je rentrais d'une journée plage. J'avais chaud. Je voulais dormir. Mais alors que j'étais en train de fumer ma clope avant d'aller au lit, j'ai reçu un message. Quelle fut ma surprise lorsque je vis le nom de l’expéditeur! (Oui je suis la fille cachée de Pierre Bellemare, j'aime conter les histoires!) Vous vous souvenez de Monsieur G? Et bien c'était lui. Comment vous dire que je suis restée un peu con-con quand j'ai vu l'écran afficher: "Coucou! Comment ça va? Tu fais quoi ce soir?"


Je suis polie et bien élevée, je réponds. Il tâtonne le terrain en me demandant ce que je fais et si je bosse demain. Le fieffé filou, je le sens venir, il va me proposer un truc... Et ça ne loupe pas, il me demande s'il peut passer... Bon, j’avoue, j'ai été poussé par la curiosité et j'ai accepté qu'il vienne en précisant que si c'était pour tirer un coup, il n'avait pas sonner à la bonne porte. Et j'ai passer l'appel à un ami au cas où il viendrait pour essayer de me violer ou me tuer. On n'est jamais trop prudent!

Le voilà arrivé, je nous sers des bières et nous papotons. Jusque là, tout va bien. Et puis le voilà qui se rapproche. Et qui m'attrape la main. Bon, il est tactile à la base (oui je suis niaise, je sais! L'homme est un loup pour l'homme et un chacal pour la femme!), je me dis que c'est normal.
Je me lève pour aller à la cuisine et je le sens derrière moi qui vient me faire un câlin... Restons calme.

Je m'affale sur mon canapé, lui aussi. Il semblerait qu'il ait pris ça pour une invitation... Et je me retrouve avec la bête suspendu à mon cou... Bien, bien, bien... Que faire? Qu'est ce que j'ai envie de faire? Bah rien pardi! Non mais oh! Je repousse donc le bougre gentiment.

Mais, le mâle se sent irrésistible et pense que je fais ma mijaurée, que je le repousse juste pour la forme. Et à partir de là, il a tout essayé! La technique du "mais tu sais pas où il est ton mec et puis de toute façon, vous êtes pas vraiment ensemble donc c'est bon..." ouais mais non en fait. La technique du "mais en fait tu dis non mais tu te retiens, je sais que t'en as envie..." euh, laisse moi réfléchir... nan. La technique du "oh je suis triste moi, j'avais envie de toi, fais moi juste un câlin..." ok tu me prends pour une gourde donc? Et enfin la technique du "et juste un bisous? Tu veux pas me faire un bisous?" non, encore raté! Ah oui et j’oubliais la technique du "oula la, je suis fatigué..." pensant que j'allais répondre "oh pauvre chou, vient donc dormir dans mon lit! On se met tout nu et on joue à touche-pipi!"


Mais c'est à dire, en fait, il n'avait que moi dans son répertoire? Il s'était lancé un défis à lui-même? Il avait fait un pari avec ses potes? L'alcool a réveillé des pulsions intenses en lui? Non parce que je veux bien être gentille mais je ne suis pas complètement conne non plus. Et puis un plan cul, ça s'entretient. On ne laisse pas mourir le truc pour revenir comme une fleur 6 mois plus tard en pensant que c'est du tout cuit parce qu'on a déjà réussi une fois!

Toujours est-il qu'après moult tentatives infructueuses, il a compris qu'il n'y arriverait pas et j'avoue que, quand même, j'ai un peu kiffé!