mardi 24 septembre 2013

Typologie des clientes relous...

Ce soir, j'ai envie de vous parler de mon métier, ma passion, ma vie... Ma vie dans le sens où je passe le plus clair de mon temps au salon et où j'en arrive à faire des lapsus comme l'autre jour où j'ai voulu dire "en arrivant au salon..." et j'ai dit "en arrivant à la maison..." Bref, ce soir je vous parlerais de mes chères clientes... Il y en a de toute sorte, de très sympas, des vieilles pies, des bizarres et des relous... Et je développerais donc sur les relous!

Top 3 des clientes relous

N°3: Celle qui ne sait pas ce qu'elle veut et attends de toi que tu la transforme. Elle peut être très gentille cette cliente, mais elle peut aussi être fortement agaçante. Aujourd'hui par exemple, je demande à la dame comment souhaite-t-elle couper ses cheveux. "Bin euh... vous voyez... euh... je veux enlever les pointes moches qui sont là et euh... enfin je sais pas..." donc, toi, professionnelle, tu lui proposes différentes options. Et la gentille madame te regarde avec des yeux de poisson mort et ne comprend pas ce que tu lui dis.

EEEEUUUUUUH... 

Tu tente une autre approche en expliquant différemment, elle ne comprend toujours pas... Tu lui demandes combien on enlève en longueur et là, elle arrive plus ou moins à te dire ce qu'elle veut. Tu as déjà perdu 5 minutes de ton temps. Quand tu as fini la coupe et que tu lui demande si ça lui convient, il y a plusieurs solutions: Soit elle est contente et là c'est cool. Soit, vous vous étiez vraiment mal comprises et elle pleure ou te fais chier parce qu'elle voulait plus court là et plus long là.

Variante: La cliente qui veut changer de tête en coupant juste les pointes ou celle qui te montre une photo d'une fille qui a un cheveu épais alors qu'elle a trois poil sur le cailloux. Oui, nous sommes styliste visagiste, non, nous ne sommes pas magiciens! Comme disait ma prof de coiffure: "On est pas à Lourdes ici madame!"

N°2: Celle qui essaie de gratter un maximum sur la note. On en a souvent qui demande un devis en nous disant que non, elle ne veulent pas couper. Et puis arrivé sur le fauteuil, elle te demande s'il faudrait pas couper "juste un peu là, mais pas une vrai coupe hein?". Alors écoute moi bien Joséphine, si tu veux une coupe, tu le dis et tu payes, oui la vie est un monde cruel où rien n'est gratuit. Et ce n'est pas en me demandant de couper juste trois mèches sur le dessus que tu paieras moins que les autres. A partir du moment où j'utilise mes ciseaux, je te fais une coupe. Merde!

Variante: Celle qui te dit qu'elle a déjà fait son shampoing à la maison donc c'est pas la peine de le faire ici. NB: Par mesure d'hygiène, nous sommes obligés de faire un shampoing, donc non, tu ne gratteras pas le shampoing sur l'addition finale. Ou celle qui économise sur le soin en te disant "non c'est bon, j'en fais à la maison." mais qui a un cheveu pourri!

Nan c'est gentil mais j'ai pas besoin de faire un soin...

N°1: Celle qui connait mieux que toi ton métier. Alors celle là, c'est la pire de toutes parce qu'elle va t'expliquer comment couper et coiffer son cheveux. Elle va te dire que là, tu prends pas bien la mèches, ou te dire "mais pourquoi vous coupez comme ça?" avec un air hautain. Elle va même jusqu'à prendre ta brosse sans te demander, se la passer 50 fois dans les cheveux après le brushing et se plaindre au final que ses cheveux sont électriques...Ben oui CONNASSE! Si t'es si douée que ça tu devrais le savoir qu'il faut pas les brosser pendant 3 heures après le brush! 
C'est un peu comme si moi, j'allais au restaurant et que j'allais voir le cuisinier en lui disant: "Ah mais nan mec, il faut mettre moins de beurre dans ta poêle. Et la sauce là, t'as pas mis assez de curry. Moi je mets pas de coriandre dans ce plat..." non. Moi je ne fais pas ça parce que ce n'est pas mon métier, donc il sait mieux que moi ce qui sera bon ou pas! Pareil pour les cheveux. Et puis si vraiment tu le fais mieux qu'un coiffeur, pourquoi tu viens payer pour te le faire faire?

Variante: Celle qui t'explique que la couleur n'a pas tenue, "regardez j'ai des cheveux blancs là!"... Effectivement, en trois mois, les cheveux blancs reviennent parce qu'ils ont poussé tout simplement. Mais non, elle ne comprend pas, tout ce qu'elle voit c'est qu'il n'y a plus de couleur sur ses cheveux blancs et c'est la faute du coiffeur... Bien... Généralement j'explique une fois et si elle ne veut pas comprendre, j'abandonne.

Et puis en vrac il y a la maman qui insiste pour qu'on coupe les cheveux de son merveilleux bambin. Bambin qui s'agite un maximum, hurle, fait des bons, pleure, agite la tête... Le bougre il a bien compris que s'il bouge on peut pas s'approcher avec les ciseaux. Mais elle insiste et crie sur son gamin et elle te met en retard sur ton prochain rendez-vous; le mec qui a une calvitie mais qui s'obstine à garder de la longueur dessus pensant que ça camoufle. Non, ça ne camoufle rien, messieurs, rasez tout! La cliente qui s'est coupée les cheveux toute seule et qui te demande de rattraper le coup mais sans trop couper... Enfin bref, j'en ai des tonnes à raconter! Peut être même que je pourrais écrire un livre! Mais bon, heureusement, on a beaucoup de gens sympas qui relèvent le niveau!




lundi 23 septembre 2013

C'est lundi et le lundi, c'est psychologie!

Hello!

C'est lundi, c'est moche vous avez repris le boulot mais pas moi! Oui j'avais envie de vous narguer!

Comme je me la gratte aujourd'hui, j'ai le temps d'écrire un petit post, alors profitons-en!

Pour changer un peu, parlons des mâles! Créatures étranges et assez complexes à première vue, mais finalement, si on gratte un peu, on arrive vite à les cerner.

Je n'ai pas envie de tomber dans le cliché de "c'est tous les mêmes" parce que premièrement c'est faux (enfin j'espère!) et deuxièmement, si on part de ce principe, ipso facto, ça voudrait dire que nous les filles, on est toute les mêmes aussi, et ça c'est archi faux aussi (Dieu merci!).

En fait, si on se calme deux minutes et qu'on réfléchit, ce n'est pas qu'ils sont tous pareils, c'est juste qu'on attire toujours plus ou moins le même genre de mec. Et ça, c'est très moche, sauf pour celles qui n'attirent que des gars biens... Cela dit, j'en connais peu...

J'ai donc profité de mon temps libre pour chercher ce qu'avaient en commun mes exs et mes prétendants, et je me suis rendue compte que j'attirai souvent les obsédés sexuels (obsédé n'est pas vraiment le terme exact mais c'est pour vous la faire courte)... Bon alors oui, un homme à priori, ça pense beaucoup plus au sexe qu'une femme. Mais je connais aussi des garçons qui ne cherchent pas QUE ça en premier. Ils veulent aussi se poser, apprendre à connaitre l'autre avant de lui sauter dessus, bref, des mecs qui pensent avec autre chose que leur bite!
Il est vrai que je suis un peu mal placée pour les critiquer puisque moi aussi, ce que je cherche en premier c'est une bonne entente sexuelle. Oui je sais, y a pas que ça dans la vie mais c'est important! Il y a des gens qui recherche d'abord la complicité, l'intellect, la discussion. Moi aussi. Mais si je n'ai que ça et une vie sexuelle pas épanouie, ça ne marchera pas. C'est comme ça, faut faire avec. Mais le problème est là: si je ne rencontre que des hommes qui ne veulent que mon cul, c'est parce que ce que je le veux bien...

Je prends l'exemple du dernier en date: en couple, rencontré au boulot, 16 ans de plus que moi (ça commence bien!), beau gosse qui aime plaire, qui a besoin de plaire et qui aime tout particulièrement ce petit jeu de séduction au début d'une relation, qui n'a peut être même besoin que de ça puisqu'il fait le coup à toutes les nouvelles recrues de la boite ... (en écrivant tout ça, je me dis que je cherche un peu la complication aussi!) on se tourne autour mais il ne se passe rien et il ne se passera jamais rien d'ailleurs! Quand il m'envoie des messages, c'est pour me parler de cul... Je ne m'en plains pas. Et en analysant un peu, je me rends compte que je suis comme lui: j'aime plaire, j'aime le jeu de séduction...
Grâce à lui, j'ai aussi eu un déclic: tous les hommes que j'ai rencontrés ou presque m'ont fait des allusions sexuelles dès le début. Pourquoi? Peut être parce qu'ils sentent que c'est possible, parce que je suis comme eux, parce que je les attire!

Maintenant que j'en ai conscience, je peux peut être apprendre à faire le tri entre ceux qui ne demandent que ça et ceux qui, comme moi, après avoir testé la marchandise vont essayé de creuser pour voir s'il peut y avoir plus que du cul...

Et pour les célibataires qui tombent toujours sur les même tordus, réfléchissez à ce qu'ils ont en commun, ça peut aider! ;)




mardi 17 septembre 2013

L'acceptation!

Juste parce que j'avais oublié de vous poster l'acceptation (suite à l'article sur ma dernière "rupture").

Donc, comme promis, l'acceptation:


Oui parce qu'une fois qu'on a accepté, on se sent vachement bien quand même! Et on a même envie de dire : 
"Merci de m'avoir quitté! T'as raison, je mérite beaucoup mieux. 
BECAUSE I'M FABULOUS, BITCH!"




vendredi 13 septembre 2013

Le Grand Pardon...

J'ai toujours été très attirée par la religion Juive. Et ce soir commence Yom Kippour, ou le Grand Pardon. Ça me donne matière à réflexion...

« Car en ce jour, Il fera expiation pour vous purifier de toutes vos fautes, afin que vous soyez purifiés devant Dieu » – Lévitique 16,30

 Le jour précédant le Yom Kippour est une partie intégrante de cette fête. Plus qu'un jour destiné aux préparatifs, c'est un moment où chacun doit pardonner son prochain, a fortiori manifester son amour, son amitié à tous, quels qu'ils soient. En bref, c'est une période qui, combinée avec le Yom Kippour, veut rectifier les habitudes de l'Homme.
Yom Kippour est la fête juive la plus connue dans le monde, et c'est celle que respectent tous les Juifs, même les moins pratiquants. Elle marque le paroxysme des 10 jours de pénitence qui ont suivi la fête de Roch Hachana. Cette fête, appelée aussi le Grand Pardon, permet au pratiquant d'obtenir le pardon divin pour ses fautes et donc de s'en libérer pour bien commencer la nouvelle année.

L'idée de pardonner, de se repentir et de se libérer me plais. C'est un peu comme s'il fallait tout laisser de coté, se débarrasser de toutes ses haines, ses mauvaises actions, ses mauvaises pensées. tout abandonner pour repartir sur de bonnes bases. C'est ce qu'on devrait faire plus régulièrement. 

Pardonner ne veut pas dire qu'on est faible, au contraire, je pense que celui ou celle qui sait pardonner est plus fort. Pardonner ne veut pas dire oublier. Pardonner signifie qu'on n'a plus de colère envers quelqu'un. Pardonner est libérateur. 
Je pense qu'une fois qu'on a pardonner aux autres, on peut se pardonner à soi. On peut se repentir. L'absence de colère envers les autres nous donne l'opportunité de nous recentrer sur nous-même et de réfléchir à nos propres fautes. Et enfin, selon si l'on est croyant ou pas, être pardonner pour nos erreurs, nos pêchés, nos fautes. Être purifier.

Alors je pense que même si ce n'est pas notre religion, on devrait tous en profiter pour repenser à tous ceux et celles qui nous ont blessé, irrité, énervé, agacé, qu'on a insulté, qu'on a envoyé péter, qu'on a eu envie de frapper, sans réfléchir à pourquoi ils ont provoqué tout ça, et leur accorder notre pardon.
Et vous savez quoi? Ça fait du bien! :)

"Le pardon ne change pas le passé; il élargit les horizons du futur."
Paul Boese




mardi 10 septembre 2013

L'explication...

Après quelques jours de suspens, j'ai enfin eu un éclaircissement sur ma rupture pourrie... Éclaircissement qui disait en gros qu'on avait passé de bons moments mais que "je sais pas, j'y arrive pas... je suis pas bien... j'ai des problèmes..." bref, ça ou rien, finalement, c'était la même chose.

Cependant, le fait d'avoir eu cet ersatz d'explication m'a comme qui dirait débloqué. Ce n'est pas la première fois que j'entends cette excuse et de ce fait, je peux le ranger dans une case, passer à autre choses et commencer à me poser les bonnes questions.

Est ce que je les choisis mal? Pourquoi je les choisis mal? Qu'est ce qui fait que ça ne marche pas. Bon ok, il y a une part de "c'était pas le bon", les mecs, c'est un peu comme à la loterie : on ne gagne pas à tous les coups! Mais il y a aussi un schéma qu'on reproduit systématiquement et qui fait que ça foire à chaque fois.

Il y a aussi le fait que, l'équation d'un couple c'est 1+1= 3, c'est à dire qu'il y a toi, l'homme, il y a moi, la femme, en tant que personnes distinctes, et il y a nous, le couple. Et moi, quand on me demande "dans un couple 1+1 = combien?" je réponds 2... Petit soucis à la base donc... Ma vision des choses fait que finalement, je m'en fous un peu du nous, donc ça se ressent, donc on a l'impression que je m'en tape (pas spécialement dans ma dernière relation mais en règle générale). Et en fait, après une semaine, je me rends compte que je m'en tape... Merci la thérapie!

Parce que oui, dans un couple, on est deux. Donc forcement, dans une rupture on est deux aussi. Et si ça n'a pas marché, c'est un peu de la faute des deux. Sauf cas particulier.

Alors avant de se dire, ou peut être après, parce qu'on se le dit toutes le "c'est un connard!", il faut se poser deux minutes et réfléchir à ce qui a merdé, à l'attitude qu'on a eu, ce qu'on a dit, ce qu'on a fait, il faut se remettre en question. Pas sur la dernière relation en particulier mais sur toutes les relations qu'on a eu.

En fait, cette dernière relation a été celle "de trop". Celle où on se dit stop, si ça ne marche jamais avec personne, c'est qu'il y a un bug quelque part. Celle où on réalise qu'on fait les mauvais choix. Parce qu'en regardant de plus près, c'était pas la première fois qu'il me disait qu'il n'avait pas envie d'être en couple. Alors forcément, avec du recul, je me dis que j'aurais du m'y attendre. Mais comme on a envie d'y croire, surtout quand ça se passe bien, on occulte les signes. Et on se prend une petite claque.

Si avant d'essayer quoi que ce soit avec quelqu'un, on se posait la question suivante : "Qu'est ce que je veux vraiment? Qu'est ce que je recherche?". Si on essayer de se connaitre mieux avant d'apprendre à connaitre l'autre, on aurait surement moins d'emmerde.

Alors je me pose la question: qu'est ce que je veux, qu'est ce que j'attends?

Physiquement, je les préfères plutôt grand et costaud. Il ne faut pas se baser uniquement sur le physique mais si on a des préférences, c'est peut être pour une bonne raison. Et puis j'ai besoin d'un homme, un vrai. Qui sait ce qu'il veut, qui sait s'il a envie de se poser ou pas. Un homme qui ne se crée pas des problèmes là où il n'y en a pas, qui sait que la vie c'est pas un kiwi, qui sait s'amuser, qui ne paniquera pas au premier petit soucis. Un homme qui peux me tenir tête s'il le faut. Un homme qui peut être un gros dur mais qui sera doux avec moi. Un homme qui s'exprimera peut être un peu moins que les autres mais qui saura le faire quand il le faut et comme il faut.
Et ce que j'attends d'une relation de couple: de bonnes relations sexuelles. Non, il n'y a pas que le cul dans la vie mais c'est important. De la complicité, de l'humour, un peu d'indépendance et bien entendu de l'amour mais ça, ça ne se contrôle pas!

Une fois qu'on sait qui on est et ce qu'on veut, on peut se lancer à l'aventure. Avant de s'être posé toutes les bonnes questions, ça ne sert à rien d'essayer avec le premier venu et encore moins de le chercher. Enfin, c'est mon avis...




dimanche 1 septembre 2013

...

  • Le déni: temps où l’on nie la rupture et son irréversibilité.
  • La colère: lorsque l’on mesure les conséquences de la perte.
  • Le marchandage: phase où l’on tente de trouver à qui revient la faute.
  • La tristesse: on se tourne vers le passé en l’enjolivant. C’est une phase de regrets…
  • L’acceptation: on admet à la fois ses erreurs et la rupture. Ensuite seulement, on pourra à nouveau aller à la rencontre de l’autre et reconstruire.
Ce sont les cinq phase de deuil après une rupture. Effectivement, ces étapes se déroulent sur un temps plus long. Mais comme je n'aime pas faire les choses comme tout le monde, je les fait toutes d'un coup et pas dans le bon sens. Peut être parce que la rupture en elle même n'a pas été faite correctement...

J'en ai eu des ruptures pourries mais par texto, je crois que ça ne m'était pas arrivé depuis très longtemps, voire même peut être jamais... 
Donc, en lisant ce fameux SMS, je suis restée très bête, allongée sur mon lit, téléphone entre les mains, à lire ses lignes qui ne donnaient pas beaucoup d'explications, alors que cinq minutes avant, j'étais en train de me préparer pour le rejoindre. J'avais bien senti qu'il y avait un malaise, mais, comme j'ai une tendance à la paranoïa quand je suis en couple, j'ai relativisé en me disant qu'il était bizarre à cause de son boulot. Il s'avère que ce que je prenais pour de la paranoïa était en fait de l'instinct, tout simplement...
J'ai répondu que je m'en doutais, sans chercher plus loin, sans poser de questions... Ça m'a sonné. Parce que quand tout va bien et qu'il n'y a pas de réel problème (en tout cas pour moi il n'y en avait pas mais il semblerait que pour lui, il y en avait...) on ne s'attend pas à ce genre de message.

Dans un premier temps, j'ai donc eu une phase de tristesse, pas comme celle décrite plus haut. Une grosse crise de larmes qui ont coulés toutes seules. Je me suis même fait la réflexion que c'était la première fois que je pleurais vraiment à cause d'un mec. Je le félicite...

A la tristesse s'est mélangée la colère... la colère parce qu'il me faisait ça comme ça, parce que j'étais déçue, parce que soit disant, il ne peut pas m'apporter la relation que je mérite. Et la rupture que je mérite c'est ça? Un pauvre texto un samedi soir alors qu'une heure avant il me disait de le rejoindre? Et parce que lui allait faire la fête avec ses potes... Et que moi je me retrouvais à sangloter sur mon lit, à appeler une amie pour aller larmoyer sur son canapé, à chialer pendant tout le trajet et chialer encore plus parce que je versais mes larmes pour lui, à cause de lui...

Tout en restant dans ma colère, je suis passée à la phase du marchandage, et j'y suis encore... Je n'essaye pas de trouver à qui revient la faute mais d'où vient le problème. Que s'est-il passé? Quand est ce que ça s'est passé? Pourquoi ça se passe? A quel moment il a pris cette décision? Est ce qu'il a fait semblant toute la semaine? Est ce qu'il a fait semblant pendant notre week-end dans le Var? Est ce qu'il a rencontré quelqu'un? Est ce qu'il devait vraiment bosser tard le soir cette semaine? Est ce qu'il a fait semblant quand il  est venu me voir mercredi et qu'il m'a prise dans ses bras? Est ce qu'il a vraiment diner avec son patron le vendredi soir, soir où j'ai commencé à le trouver bizarre...?

Le fait de ne pas avoir eu d'explications claires (ou pas claires d'ailleurs, je ne sais pas je les attends encore...) m'amène au déni... Il ne donne pas d'explications de suite, peut être va-t-il changer d'avis... Mais cette phase là n'a pas duré très longtemps parce que je suis plutôt du genre pessimiste, et je n'aime pas me faire de faux espoirs donc j'ai très vite évincé cette idée...

Et pour finir, l'acceptation... Je n'en suis pas là puisqu'une fois encore je n'ai pas eu le pourquoi du comment! Donc n'ayant pas tous les éléments, je ne peux, il me semble, pas accepter la situation puisqu'il n'y pas eu de point final.

A sa décharge, je n'ai pas pu le voir aujourd'hui parce qu'il a eu une tuile dans la nuit, qu'il n'a pas dormi et qu'il s'est donc reposé cet après midi... Les avis divergent à ce niveau là, mais c'est un autre problème et c'est à moi de savoir si je le crois ou pas...

La suite au prochaine épisode... Je vous illustre les phases en images!

 La tristesse


La colère et le marchandage en même temps

Le déni

Pour l'acceptation, on verra plus tard...