vendredi 13 décembre 2013

Hypothèses...

Revenons à quelque chose de plus folichon. L'autre soir, j'étais au téléphone avec ma copine Lilas, je lui racontais mes dernières mésaventures avec mon ex-plan-cul-qui-a-fait-un-grand-retour-mais-qui-ne-donne-plus-de-nouvelles. En bref que je vous explique: on s'est revu, on a passé une bonne soirée mais j'ai eu un comportement de connasse (quoi que, j'étais juste fatiguée mais bon, parfois, il faut faire des concessions!) du coup il s'est vexé et il a boudé. J'ai fait un grand retour en lui envoyant un joli message, on s'est revu, tout s'est bien passé, j'ai voulu faire les choses biens et je lui ai envoyé un message auquel il n'a pas répondu. Enfin si, il a répondu une semaine et demi plus tard en disant qu'il venait de recevoir mon message... Moui, bien. Prends moi donc pour une conne...


Et je racontais aussi à ma copine Lilas que j'avais également passé une bonne soirée avec un mec bien. Un mec bien qui m'invite, cuisine pour moi, prend de mes nouvelles, m'envoie des messages régulièrement, s’intéresse à ma vie. IMPECCABLE me direz-vous, comme ça t'arrêteras de nous prendre la tête avec tes réflexions à la con. Oui, mais non! Je préfére l'autre débile. Oui parce que comme dit le proverbe arabe: "On ignore celui qui tient à nous mais on tient à celui qui nous ignore. On aime celui qui nous blesse et on blesse celui qui nous aime." En gros, on est surtout très con!

Et donc, tout ça pour en arriver au raisonnement de ma copine qui fut le suivant: En fait, est ce qu'on se les cherche pas un peu aussi? Est ce que finalement, on préfère pas le débile qui de toute évidence s'en bat la nouille de nous à celui qui aimerait faire quelque chose de bien avec nous? 

Ok, très bien, admettons... MAIS POURQUOI BORDEL?!?!



Je me permets donc d'émettre plusieurs hypothèse:

  1.  Parce qu'on est complètement stupide. 
  2. Parce que ça nous permet de cogiter, de réfléchir et donc, de ce fait, d'entretenir nos cellules grises! (ce n'est qu'une hypothèse je le rappelle!)
  3. Parce qu'on aime bien se prendre la tête. Parce qu'on a besoin de se prendre la tête. 
  4. Parce qu'on a l'impression que ça met du piment dans nos vies. 
  5. Parce qu'on veut toujours ce qu'on ne peut pas avoir. Ça nous fait un challenge. C'est comme sortir avec un queutard: on se dit qu'avec nous il va changer et qu'il restera fidèle... Que neni Cunégonde! Un queutard reste un queutard!
  6. Parce qu'au fond, ça nous amuse un peu de galérer (jusqu'au jour où on va se retrouver seule à 60 ans parce qu'on se sera trop amusé!)
  7. Tout simplement parce que le cœur a ses raisons que la raison ignore...(jusqu'au jour où ça va un peu nous gonfler de courir après un con et qu'on retrouvera cette fameuse raison!)
  8. Ou carrément tout ça en même temps!
Voilà, maintenant y a plus qu'à choisir la solution qui nous convient! Et peut être qu'une fois qu'on aura trouver, on réfléchira et on se dira que le mec bien c'est peut être mieux...



Allez, poutoux les gars!


jeudi 12 décembre 2013

12/12/12...

Il y a un an, tu as fait un choix: celui de partir. C'était ton choix, qui  sommes nous pour juger?
Tu n'as rien laissé paraître, tu n'as laissé aucune explication.
On se connaissait peu mais je t'estimais beaucoup. Je t'ai tout de suite apprécié. Tout le monde t'appréciait. 
Je me souviens du premier jour où je t'ai connu, à Pâques, en Italie. Et je m'étais dit que tu étais un mec bien. 
Je me souviens de cette soirée qu'on avait passé tous les trois. Tu grimpais sur les poubelles, on faisait du pole dance autour des poteaux à 6h du matin et on riait comme des gamins! Le lendemain on faisait les cons dans la rue, en plein milieu du marché...  Je me souviens des repas de famille où parfois on se lançait un regard et je sais qu'on pensais la même chose.

Et je me souviens du soir où mon père m'a appelé pour m'apprendre la nouvelle... Je n'ai pas voulu comprendre. J'ai demandé si c'était juste "une tentative". "Non, il a réussi..." ...
Je n'ai pas réalisé de suite... Pourquoi tu avais fait ça, je ne comprenais pas. Quand j'ai réalisé, j'étais tétanisée. Tu avais mon âge, tu avais réussi, tu souriais tout le temps. Comment on avait pu passer à coté de ton mal être? Je nous en ai voulu à nous tous. Est ce qu'on aurait pu t'aider?

Mais j'ai appris beaucoup de choses sur ta vie une fois que tu étais parti et je me dis que peut être tu es mieux là où tu es. Je pense qu'avec ce que tu as vécu, c'est déjà beau que tu aies tenu le coup aussi longtemps, que tu te sois battu pour réussir, pour t'en sortir. Malgré tout, tes démons ont été plus fort...

C'est bizarre comme certaines personnes nous marquent plus que d'autres. Je pense souvent à toi...

J’espère que là où tu es, tout va bien. En tout cas c'est ce que je te souhaite...