lundi 29 juillet 2013

Y a pas que le cul dans la vie...

Comme disait Francky, "y a le sexe aussi!". J'ai récemment découvert le site JOOKS. Un blog de mec qui parle de problèmes de mec. Et j'ai envie de rebondir sur l'article suivant: Comment les filles parlent de nos bites? Amis de la poésie bonsoir! Âmes sensibles s'abstenir!

Que celui qui n'a jamais rêvé d'être une petite souris (ou gay) pour pouvoir entendre une conversation de meufs à propos de bite, de plan cul ou de coup d'un soir me jette la première pierre! Parce qu'il faut le savoir, en règle générale, la fille maquée ne parle pas du petit oiseau de son conjoint. Sauf en cas de problème, mais elle n'entrera pas complètement dans le détail descriptif de la bête. Et puis il faut le dire, on n'est pas toutes pareils. J'ai des amies avec qui le sujet du cul arrive systématiquement sur la table (j'ai même des conversations très approfondies avec certaines jusqu'à 2h du matin!) et d'autres, plus pudiques qui restent évasives. Faisant partie de la première catégorie, je pense qu'il est temps de révéler la vérité!

J'ai souvent entendu dire qu'on était beaucoup plus crues que les mecs. A priori, un mec qui tire un coup va simplement dire: "j'ai baisé une zouz hier soir. Elle était bonne." fin de citation sauf cas exceptionnel.
Une fille qui parle de cul, c'est totalement différent. Pour ce qui est du vocabulaire, on emploie souvent les termes "bite", "chibre", "queue" mais on peut varier sur plein d'autres noms mignons ou pas. Par exemple il y a de ça quelques années, nous avions rebaptisé un certain jeune homme "Monsieur moulin à poivre", référence à Sex And The City.

Entrons dans le vif du sujet et prenons au hasard moi une fille qui fréquente un type comme ça, pour le fun. Elle prend l'apéro avec ses copines, elles parlent de lui et donc, forcément, comme ce n'est pas une relation sérieuse, elle se sent libre de parler ouvertement de ses derniers ébats. Première question logique de ses congénères: "Alors, il assure au lit?". Jusque là, rien de folichon. Vient ensuite la question suivante: "Elle était comment? Grosse? Petite? Tordue? etc..."

Je traduis en gros: James a une très petite bite. 7 cm... en érection...

Alors, oui, si elle fait 7 cm en érection, on va en parler et ce sera le drame du jour. J'ai expérimenté la petite kékette, et oui, la taille ça compte! Parce qu'un truc qui fait la taille d'un paquet de cigarette, non ça ne fait aucun effet. C'est tragique. J'en ai fait une journée de dépression! Ce n'est pas de votre faute messieurs mais c'est comme ça! Mais notons que nous prenons en compte la longueur ET la largeur! Donc une petite bite large peut être interessante tandis qu'une longue et fine peut être complètement inutile. Quant à une grande et large, c'est pas bon non plus (oui ça fait mal un peu quand même!). Je pense que c'est une question de compatibilité, comme l'expression trouver chaussure à son pied l'indique, il faut trouver pénis à son vagin!


Poursuivons si vous le voulez bien. "Et tu l'as sucé?" est la question qui suit. Alors là, ça dépend des filles parce qu'il y en a qui n'aiment pas ça, d'autre qui adorent et d'autre qui ne le font qu'avec quelqu'un en qui elles ont confiance. Bon, admettons que oui, on l'a fait. On va préciser si on s'est fait mal (oui, la fellation est une pratique dangereuse!), si on a manqué de s'étouffer avec, s'il a insisté pour qu'on descende (vous savez ce petit geste qui consiste à poser la main sur notre tête et a appuyer plus ou moins fort pour qu'on comprenne le message. Pas subtile du tout, arrêtez tout de suite cette pratique!), si on a kiffé, si on a failli lui rayer le casque ou si ça sentais le roquefort (bien entendu dans ce cas là, on se sera très vite éloigné de la zone, voire on sera partie en courant!)! Et si on pousse jusqu'au bout, on ira même jusqu'à dire quelle goût avait votre purée. A ce propos, on m'a dit que si le monsieur mange de l'ananas, c'est excellent... (à bon entendeur...) Par contre, s'il a mangé indien ou mexicain, c'est moins fun...
On parle parfois de la forme en elle même mais c'est vraiment si elle penche d'un coté ou si elle ressemble beaucoup trop à un champignon. C'est comme tout: il y en a qui aime et d'autre non!


On parle bien évidemment de la façon de s'en servir. Rapide, lent, vigoureux, mou, doux, rustre, etc... Là encore, tout est une question de préférence! Sauf pour ceux que nous appelons entre nous les Jeannot Lapins, c'est à dire, comme le nom l'indique, ceux qui baisent très rapidement, par à coups et qui pensent qu'on aime ça. Des petits coups très rapides et très désagréables... 

Et pour finir, on précise dans quelle position on était. Il y a celles qui aiment faire l'étoile de mer, d'autres qui préfèrent être dessus parce qu'elle se sentent dominatrices et il y a les inconditionnelles de la levrette! S'il y a eu acrobatie, on ne manquera pas d'expliquer tant bien que mal dans quelle position on s'est retrouvée et si c'était bien ou pas! "Je ne sais pas comment il s'est démerdé mais je me suis retrouvée avec une jambe au dessus de la tête, je savais même pas que j'étais aussi souple..."

Alors là bien sur, je vous la fait courte (jeu de mots Ramoucho!) parce que le sujet initial, je le rappelle, traitait de comment on parle de la bite. Au final, on parle peu de l'esthétique de la chose, sauf cas extrême.
On parle surtout de la technique, la façon de faire, et aussi de ce que vous faites avec vos mains, votre langue, des tentatives pour entrer là où il ne faut pas (un article sera rédigé ultérieurement à ce propos!), des choses bizarres qui peuvent se produire, on compare, on ouvre le débat et il faut l'avouer, on se marre bien! Le tout avec un vocabulaire de camionneur bien entendu!



mercredi 24 juillet 2013

Ma génération...

"On la décrit comme une “chance” pour les entreprises : la génération Y, c’est d’abord la génération qui succède à la génération X. A la différence de leurs aînés, les 18-30 ans sacrifieraient du temps de télévision pour créer des blogs ou partager leurs idées sur les réseaux sociaux. Ils maîtriseraient l’outil-ordinateur avec une facilité déconcertante, et considéreraient le Net comme leur milieu naturel. En somme, les jeunes seraient “en phase avec leur époque”, hyperconnectés, et hyperactifs sur Facebook et Twitter. A l’heure du Web 2.0, les superlatifs ne manquent donc pas pour qualifier la génération des “digital natives” (“natifs numériques”)." (Source www.dingetclang.com)

Ma génération... La génération Y, génération "Why". Les hyperconnectés, élevé à l'internet. La génération du "tout, tout de suite". Génération qui n'a pas connu le monde sans le sida, qui a grandi en apprenant qu'il faut mettre un bout de latex entre deux personnes pour pas choper la chtouille. Génération qui se cherche, qui ne sait pas, génération d'incompris, qui ne veut pas entrer dans la spirale infernale du métro-boulot-dodo. Génération qui veut profiter de tout au maximum. Génération qui a peur du contact, peur de l'autre, peur des sentiments. Génération qui drague sur internet mais qui est incapable d'adresser un mot à son voisin de table au restaurant. Qui refuse de se fixer, qui refuse de se poser. Génération désenchantée, paumée, qui ne veut pas vieillir, qui ne veut pas grandir, qui refuse l'autorité. Génération qui a étouffé le rêve du grand amour parce qu'elle a vu la génération X divorcer à tout va, mais qui secrètement cherche sa moitié parce qu'elle a été biberonné aux Walt Disney. Génération qui ne sait pas ce qu'elle veut parce qu'elle ne sait pas de quoi l'avenir sera fait. Génération qui ne veut pas choisir, qui ne sait pas choisir. Qui baise à tout va le samedi soir pour savoir qu'elle existe mais qui a peur d'aimer vraiment, parce que ça peut faire mal, parce qu'elle ne veut pas qu'une partie de son bonheur dépende d'un autre qu'elle-même, parce qu'elle veut rester indépendante. Génération de blasés qui anesthésie tant bien que mal son malaise à coup de vodka, gin, tequila, cocaïne, shit, beuh, MD et qui se réveille le dimanche en se demandant si la vie a un sens...

mardi 23 juillet 2013

Philosophie, mon amour...

On nous parle d'amour, on nous montre de l'amour à la télé, dans les films, dans les pubs, des les chansons, dans les magazines. Partout, on nous bassine avec l'amour. Le grand amour, le bel amour, l'amour toujours... Mais c'est quoi l'amour?

J'ai cherché dans le dictionnaire la définition du mot amour et j'ai trouvé ça: "Sentiment d'affection, d'attirance sentimentale et sexuelle entre deux personnes."... C'est vague... J'ai donc cherché le mot affection: "Attachement, tendresse" (il y a aussi "maladie, trouble organique" mais ce n'est pas la définition qui nous intéresse... Quoique...) Ça reste tout de même très vague pour moi. On ne peut pas définir clairement ce que c'est. Même Wikipédia reste flou sur le sujet de l'amour.
Et pourtant, il semblerai que c'est ce que tout le monde ou presque recherche. Mais comment chercher quelque chose quand on ne sait pas ce que c'est? Comment trouver quelque chose quand on ne sait pas à quoi ça ressemble? Est ce qu'on cherche en vain? Et pourquoi on le cherche?

Selon le mythe de l'androgyne de Platon, il existait une catégorie d'être humain autre que l'homme et la femme: l'androgyne. Cette espèce était dotée de quatre mains, quatre jambes et deux visages. Un jour, ils s'en prirent aux Dieux et ces derniers décidèrent de les séparés en deux afin qu'ils soient plus faibles. Lorsque chaque être fut coupé, chaque morceau regrettait sa moitié et tentait de s'unir de nouveau à elle. Ils s'enlaçaient pour redevenir un seul et unique être. (Le Banquet, Platon, 189d. 193d.)

"C'est donc d'une époque aussi lointaine que date l’implantation dans les êtres humains de cet amour... 
Chacun d'entre nous est donc la moitié complémentaire d'un être humain, puisqu'il a été coupé, à la façon des soles, un seul être en produisant deux; sans cesse donc chacun est en quête de sa moitié complémentaire. ...
Chaque fois que le hasard met sur le chemin la partie qui est la moitié de lui-même, tout être humain est alors frappé par un extraordinaire sentiment d'affection, d'apparentement et d'amour; l'un et l'autre refusent, pour ainsi dire, d'être séparés, ne fût-ce que pour un peu de temps. ... 
Nul ne pourrait croire que ce soit la simple jouissance que procure l'union sexuelle ... 
C'est à l'évidence une autre chose que souhaite l'âme, quelque chose qu'elle est incapable d'exprimer..."

C'est bizarre mais c'est l'explication que je trouve la plus logique puisque tout le monde est incapable de définir l'amour. Les gens ne savent pas l'expliquer. Quand je demande aux personnes qui sont ou ont été amoureuses de me dire comment on sait qu'on aime, elles me répondent que ça ne s'explique pas. que c'est comme ça. On le sait et c'est tout.
Alors, scientifiquement, c'est une question d'hormones. Mais je suis une littéraire, pas une scientifique. Je préfère la version de Platon.

Restons dans l'antiquité!

vendredi 19 juillet 2013

L'heure du bilan...


Ça a commencé il y a environ un an. Je me suis séparée, ma patronne ne me payait plus, j'ai entamé une procédure aux prud'hommes qui a duré tout l'été, j'ai pioché tout le pognon que j'avais mis de coté, j'ai perdu 7 kilos et je ressemblais à un os, (ou un pain sucé comme disait Fifou!), ma mère pensait que j'étais devenue anorexique... mais je n'ai pas craqué, j'ai tenu le coup. Je pensais qu'à tout moment j'allais exploser, péter une durite, craquer mentalement, moralement, physiquement... Mais j'ai tenu bon. Parce que Dum Spiro, Spero... traduisez Tant que je respire, j'espère. Et c'est pour ça que je me suis accrochée: l'espoir. L'espoir fait vivre. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir... Je me suis accrochée et j'ai obtenue gain de cause, j'ai récupéré mon argent mais pas ma confiance en moi.

Professionnellement, je me cherchais. Sentimentalement, je cherchais aussi mais aux mauvais endroits... J'ai changé mille fois d'avis sur mon orientation professionnelle, j'ai eu des idées mais on me disait que c'était une voie "bouchée". Tout ce que j'ai voulu entreprendre est tombé à l'eau avant d'avoir pu exister ailleurs que dans ma tête. Parce que des idées, j'en avais plein. Mais il semble qu'elles étaient toutes mauvaises ou vouées à l'échec.

En octobre, j'ai fêté mes 25 ans... Pendant une semaine pour marqué le coup! Faire la fête, c'était un moyen de ne pas penser au fait que, depuis mes 16 ans, je cherchais ce que j'allais faire de ma vie... J'avais 25 ans, j'étais célibataire, sans emploi et surtout, sans plan de carrière...

En novembre, j'ai perdu un proche. Mon oncle. Il n'était pas si vieux que ça, il était à la retraite depuis peu, il avait passé sa vie à travailler dur et c'est un cancer qui l'emportait... Du jour où il est rentré à l’hôpital, j'avais peur quand ma mère m'appelait parce que je savais qu'à tout moment, on allait m’annoncer une mauvaise nouvelle. La dernière fois que je l'ai vu, il était dans son lit d'hôpital, trop faible pour parler. Trop faible pour respirer seul. Je l'ai embrassé une dernière fois, il a serré ma main et quelques jours plus tard, il est parti. J'étais choquée et j'ai remis la vie entière en question... Travailler toute sa vie, passer le plus clair de son temps au boulot pourquoi? Pour finir ronger par une maladie sans avoir le temps de profiter... Alors j'ai profité. Je suis sortie, presque tous les soirs, parce qu'après, ce sera trop tard... On dormira quand on sera mort...

Je m'en suis remise parce qu'on s'en remet toujours au bout d'un moment. Une fois le choc passé, on y pense encore mais on arrive à prendre sur soi. Et puis en décembre, un soir où j'étais avec des amies (et heureusement d'ailleurs...) mon père m'a appelé, m'a demandé si j'avais eu mon demi-frère au téléphone. Comme j'ai très rarement mon demi-frère au téléphone, pour ne pas dire jamais, ça m'a mis la puce à l'oreille, il y avait quelque chose qui clochait. Je suis partie m'enfermer dans la salle de bain... Et la nouvelle est tombée: "B. s'est suicidé". B. c'était le mec de mon demi-frère, c'était mon beau frère. Il avait mon âge. J'avais de suite accroché la première fois où je l'avais rencontrer, à Pâques. Il était sociable, souriant, jeune, beau, intelligent, serviable, toujours de bonne humeur, toujours prêt à faire la fête... Et il avait décidé de renoncer à la vie... Pour lui, l'espoir n'était plus suffisant... Et personne ne se doutait qu'il choisirait cette option... Le choc...

J'avais donc décrété que 2012 était une année pourrie, après tout, c'était annoncé, 2012: l'année de la loose! On était en plein dedans. Mais, je gardais espoir pour 2013.

31 décembre, il fallait absolument que je fête la fin de cette année médiocre, que j'enterre 2012 et que je commence bien la suivante. Grosse fête, beaucoup d'alcool et des amis. L'année commençait bien et je ne finissais pas la nuit seule... Pleine d'espoir, j'ai cru que ma vie allait rentrer dans l'ordre. J'ai cru que lui et moi on allait commencer quelque chose de bien... Mais non. Et c'était la déception de trop. Quand j'y repense, je me dis que j'ai tellement voulu, tellement cru que tout rentrerait dans l'ordre parce qu'on avait changé d'année (oui je sais c'est stupide...) que c'est pour ça que j'ai eu de la peine. Des mecs comme ça j'en ai connu plein, alors un de plus ou un de moins ça changeait quoi? Mais à cette période, même si je ne voulais pas me l'avouer, même si je prenais sur moi, j'étais fragile.

C'est après cet épisode que j'ai craqué et que je me suis envolée pour la Thaïlande... 15 jours au paradis, déconnectée du monde, ne plus penser aux problèmes, ne plus penser à rien... Oublier les mauvais cotés de la vie... Voir le monde autrement. Se retrouver. Je suis rentrée avec une idée, un projet, j'y ai cru, encore une fois... Mais encore une fois, l'idée était belle dans ma tête mais pas réalisable dans la vraie vie...
Et puis j'avais chopé une saloperie, un truc pré cancéreux, on m'a opéré et c'était fini. Je ne l'ai dit à presque personne. Pour ne pas inquiéter ma mère, je ne lui en ai parlé qu'après l'opération. Elle m'a engueulé forcément. C'est mon coté control freak, je veux tout gérer seule. Mais il arrive un moment où on réalise que ce n'est pas possible et qu'on a le droit de demander de l'aide. C'est un concept que j'ai du mal à intégrer...
La suite, vous la connaissez, j'ai rencontré quelqu'un, j'y ai cru, ça a foiré. J'ai failli avoir un boulot, ça a foiré aussi...

A l'heure qu'il est, j'ai fait un petit bilan de l'année écoulée. Ça fait un an que je galère sur tous les plans, ça fait un an que je ne sais pas trop où je vais, que je me pose des questions, que j’essaie de comprendre, que j'essaie de trouver ma voie...
A l'heure qu'il est, j'ai compris que professionnellement, je veux être utile, je veux aider, je veux apporter quelque chose, je veux contribuer au bien être de ceux qui ont de vrais problèmes. Est ce que je vais encore rencontrer des obstacles? Certainement... Mais je vais m'accrocher, parce qu'un jour la roue va bien finir par tourner.
A l'heure qu'il est, j'ai rencontré quelqu'un qui me plait, avec qui je passe des bons moments, avec qui je suis naturelle, avec qui je rigole (avec qui je fais des tours en voiture et des soirées improvisées le jeudi soir! ^^). A l'heure qu'il est, je ne sais pas ce qu'on est, je ne sais pas ce que ça donnera, je ne sais pas où l'on va, mais je sais que je l'apprécie. On se découvre, on apprend à se connaitre et on verra bien où ça nous mènera...
A l'heure qu'il est, je garde espoir et quand je le perd, quand j'y crois plus, quand je craque, quand je me perd, j'ai une inscription sur mon bras qui me rappelle que tant que je respire, j'espère. Alors je respire un grand coup et j'avance. Et quand ça ne suffit plus, je sais que j'ai une famille et des amis sur qui je peux compter, chez qui je peux me réfugier, avec qui je peux me lâcher... Et d'ailleurs, je tiens à les remercier, ils se reconnaitront... <3 (ceci est un cœur, je précise parce que moi ça me fait penser à autre chose!)



mardi 16 juillet 2013

L'humeur du jour...

Il y a des jours comme ça où, je comprends les gens qui pètent un câble et qui cassent tout, qui piquent une crise de nerf, qui frappent leur patron, qui font un burn out ...

Aujourd'hui par exemple, j'ai des envies de meurtre... parce que quand on te dit "c'est bon, vous avez le poste", qu'on te laisse un message te disant "en fait non, vous ne l'avez pas. Bonne soirée." (le bonne soirée est particulièrement agaçant!) sans plus d'explication, ça a le don de m'énerver un petit peu. Et quand tu rappelles pour avoir une explication rationnelle et qu'on ne te répond pas, là oui, j'ai un peu envie de frapper quelque chose ou quelqu'un... Surtout quelqu'un!

Bon, on se détend, on se calme, on inspire par le nez et on expire par où on peut. La violence n'a jamais rien résolue (mais quand même ça doit bien défouler!).


dimanche 14 juillet 2013

Les comédies romantiques...

C'est dimanche, il fait moche, il fait chaud, je me suis donc affalée sur mon fauteuil et j'ai eu la bonne idée de regarder une comédie romantique. Et comme à chaque fois, à la fin du film, je me demande pourquoi j'ai pas regarder, je ne sais pas, un dessin animé ou un thriller ou Harry Potter? Parce que comme à chaque fois, à la fin du film, je suis énervée / frustrée / blasée.
J'ai toujours dit que si je devais écrire un scénario, je ferais tout bien comme dans les comédies romantiques sauf la fin. A la fin, ils ne finiraient pas ensemble parce que dans la vie, c'est comme ça que ça se passe et au moins, ce serait une fin surprenante!

Une comédie romantique, ça se passe comment d’abord?

Au départ, on a un mec et une fille qui ne sont pas fait pour être ensemble et qui n'ont, à priori, rien en commun. Parfois ils se détestent carrément. Toujours est-il qu'ils sont amenés par la force du destin (et du scénariste!) à apprendre à se connaitre et à se voir régulièrement. Il y en a souvent un qui prend l'autre pour un con mais qui, à force justement de côtoyer l'autre, tombe amoureux (précisons que l'autre, aveuglé par l'amour ou les hormones, capte un beignet à ce qui se trame autour de lui et ne se rend pas compte qu'il est le dindon de la farce!). Prit d'une culpabilité sans borne, il/elle veut avouer la vérité et par la même occasion, avouer son amour MAIS, il y a toujours un boulet ou un événement qui fait prendre conscience à l'autre qu'on se fout de sa gueule, qu'on le trompe, qu'on se joue de lui, qu'il n'est qu'un pion sur le grand échiquier de la vie (pardon je m’emballe!) et là, c'est le drame, sa vie bascule. Grosse dispute, cris, larmes, ô rage, ô désespoir, "je ne veux plus jamais te revoir...", "tu m'as déçu" et autre "je pensais que tu étais différent des autres..." snif, snouf, c'est trop triste, ils se séparent.






C'est à ce moment là qu'intervient la scène avec musique triste et où l'on voit les protagonistes, chacun, dans leur coin, triste à mourir, désespérés, errant sans but... Un moment de silence pour toutes ces scènes tristes s'il vous plait...

Bon, et là, soit un des personnage vient secouer celui qui a été méchant en lui disant "mais tu l'aimes, vas donc lui dire, la vie est courte, il/elle t'aime aussi, il/elle te pardonnera, fais moi confiance... bla bla bla..." ou alors, variante, le personnage qui a fait le con tombe sur un objet, une scène ou toute autre chose qui provoque un déclic dans sa tête et prend son courage à deux mains pour aller récupérer sa moitié qui, rappelons-le, le déteste à mort! Mais qu'à cela ne tienne! Notre personnage est vaillant et croit en leur amour profond, alors il cours, il vole! 
Souvent, il se retrouve dans une situation improbable, et fait sa déclaration d'amour devant 3000 personnes (qui arrêtent tous de vivre pour assister à ce moment magique et applaudissent à la fin! Très courant dans la vie de tous les jours!) c'est mignon, c'est cocasse. Ou alors il prépare une méga surprise aidé d'un complice, comme par exemple Justin Timberlake dans Sexe entre amis qui organise carrément un flash mob pour reconquérir Mila Kunis, rien que ça! (Veuillez m'excuser si je vous ai spoilé le film!)


Et bien entendu, l'autre pardonne tout, pleure de joie, happy ending, et dépression du spectateur.

Faisons un point sur nos vies réelles, en tout cas la mienne: Personne ne m'a jamais couru après sous la pluie ni organisé de flash mob. On m'a déjà écrit des chansons, certes (oui j'étais une muse quand j'étais plus jeune! ^^). Mais ça s'arrête là et on a tous repris le cours de nos vies après quelques mois de relation foireuse. Dans la vie réelle, on te prend pour un con, fin de l'histoire. Tu continues ta vie tout simplement et tu passes à autre chose. Clap de fin...


jeudi 11 juillet 2013

Lecture du soir

Je l'ai acheté l'été dernier si je me souviens bien et je ne m'en lasse pas! Petit extrait du roman de Marion Dumas Y'a pas de mâles! Aux éditions Leduc

"[...] Où sont les mecs bien? Chez eux, avec leurs femmes! D'accord, mais alors où sont les célibataires mal bien? Heu, mâles bien? Ceux qui sont encore capables de nous faire vibrer, rêver, aimer, vivre, au-delà d'une nuit, une semaine ou un mois? [...]"


Cet extrait me parle tout particulièrement puisqu'à la fin du mois, je fête un anniversaire un peu particulier: 1 an à enchaîner les cons! :D moi je dis que ça se fête quand même! Champagne !!!

mercredi 10 juillet 2013

Les magazines féminins...

Depuis ma plus tendre jeunesse, j'achète des magazines féminins. J'ai commencé par Jeune et jolie comme toute ado boutonneuse qui se respecte. Puis je suis passée aux Glamour, Cosmo et autre Biba et des fois je me dis qu'ils nous prennent un peu pour des gourdes.


 La couverture pour commencer. Une zouz anorexique de 14 ans maquillée pour en paraitre 20 et photoshopée à mort. Mais à l’intérieur, tu trouves des articles qui t'ordonnent de t’accepter comme tu es, avec tes formes et tes rondeurs... Et sur la page d'après, une pub pour pilules amincissantes... Assumes toi mais perds quand même quelques kilos, c'est l'été faut pas déconner!

Au début du magazine, on trouve souvent les nouveautés en vrac, et on te propose par exemple, j'en prends un au hasard, une culotte à 90€ ou un porte clefs répertoire de chez Martin Margiela à 59€... Quelle bonne idée, c'est pile ce dont j'avais besoin! Et puis j'ai 60$ à foutre dans un truc inutile, c'est trop cool! Merci, vraiment, ça change ma vie!

Ensuite il y a tout un tas de pages qu'on ne lit pas et plein de pub pour des shampooings, crèmes et huiles auto-bronzante. On zappe tout ça et on arrive à la page qui parle d'un couple. Comment se sont-ils rencontrés, pourquoi ils s'aiment, comment ils s'aiment. Et c'est toujours des couples merveilleux avec un rencontre originale du genre "il m'a dit je t'aime au bout de 5 minutes mais je suis restée quand même et j'ai bien fait! Lolilol!". Non, arrêtes, n'importe quelle fille aurait eu peur et serait partie en courant! Ou alors "il m'a fait visiter Paris et il m'a embrassé sur le pont des arts..."... So romantic! Toi dans la vraie vie, la seule chose qu'un mec te fait visiter, c'est son appartement! J'ai envie de suggérer une rubrique Que sont-ils devenus? histoire de voir s'ils sont toujours ensemble ces jolis couples! (Oui je suis mauvaise, mais c'est pour ça qu'on m'aime! Ou pas d'ailleurs...)

Re pages de pub, et enfin, on rentre dans le vif du sujet: Le TEST! Toujours très psychologique, on trouve par exemple Est ce que je vis avec un radin? Je pense que si c'est le cas, on s'en rend compte assez rapidement et sans faire de test. On a aussi C'est l'été, pour quoi suis-je prête? et en répondant aux questions à choix multiples, on ne se doute absolument pas de la réponse! Puis on enchaine sur des interviews en rapport avec le test. Moi par exemple, je suis prête à trouver l'amour...

J'ai remarqué aussi qu'on trouve de plus en plus de témoignages masculins (on essaie de les comprendre ces petites bêtes alors autant leur demander directement!) on leur demande leur avis sur la drague, sur la vie de couple et bien entendu, sur le sexe. On y apprend qu'ils aiment se faire draguer, qu'ils ont peur de nous draguer (WTF?) et qu'au lit il faut qu'on assume notre coté animal, qu'on leur dise ce qui nous plait et ce qui ne nous plait pas et qu'on arrête de penser qu'ils sont des machines (ah, tiens, j'ai déjà entendu cette phrase!). Nous apprenons donc que l'homme, le mâle, a un petit cœur qui bat lui aussi! J'ai également vu de mes yeux vu un article sur Comment changer un homme sans qu'il s'en aperçoive... Sans commentaire...

Une fois que tu as lu tout ça, on te parle de cul. Mais gentiment et proprement parce qu'on est pas des sauvages! Alors au sommaire j'ai du Vive le slow sex. Je suis pas d'accord. Ou alors oui mais vraiment pas longtemps, parce que sinon je risque de m'endormir. Nous avons d'ailleurs eu un débat à ce sujet l'autre soir et je ne suis pas la seule (ça me rassure!)! On a droit aussi à L'orgasme, ça s'apprend et on te file des conseils comme "on se tripote"... Et souvent, l'été, tu as droit au petit cadeau qui n'est autre qu'un sex book qui te donne des supers conseils comme On ne doit pas préter son vibro aux copines, ou Comment se masturber en trois étapes... Non je n'invente pas je l'ai lu. Il précise même à la fin que si on a mal, on arrête... J'en reste sans voix...


Et on fini tout ça par l'horoscope! Ah l'horoscope... Il te promet tellement de belles choses! Par exemple pour les balances au mois de juillet: "Grande forme. Seule? Bonne pioche aux alentours du 7: un garçon avec une belle dose d'audace ou... d'inconscience. (ah ben merde, je l'ai loupé celui là!) Quelle pêche grace à Vénus, ce sera la vie au grand galop (euh oui, je me lève vers 11h, je fais des courses et le soir je reste chez moi...)" on essaie un autre magazine juste pour voir: "Il y a des choses qui ne vous plaisent pas mais que vous gardez pour vous. C'est le moment de faire le tri entre ce dont vous pouvez et devez vous accommoder et ce que vous voulez vraiment changer." donc il faut que je range mes placards...

Oui, définitivement, on nous prend pour des moules!

Le bruit de la nostalgie...

Radio Nova a publié un article sur ces sons que l'on n'entendra plus jamais! Et moi qui suis du genre nostalgique, ça me plait.



Ces sons que vous n'entendrez plus

Mon préféré c'est le son du modem qui se connecte. Ça me rappelle mon adolescence et le tout premier ordinateur que mon père avait rapporté du travail. Un truc beige énorme avec des grosses touches de clavier. Un peu comme celui là:
Quand je rentrais du collège, je me connectais au modem, à l'époque c'était AOL et ce fameux son était devenu familier. Puis je me connectais à Caramail! Ah, c'était le bon temps! J'étais jeune et innocente!
J'aime aussi beaucoup le doux bruit de la recherche de station de radio!



Il y a même un musée virtuel de tous ces vieux sons, pour ceux qui veulent se souvenir d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre... Museum of endangered sounds

mardi 9 juillet 2013

Les sites de rencontre...

Je ne comprends pas pourquoi l'inspiration me vient quand je suis sous la douche... Ça restera un mystère...

Hier soir, je m'ennuyais. Alors je suis allée faire un tour sur un site de rencontre pour m'occuper. Et à chaque fois que je me connecte, je me demande pourquoi je fais ça... Je regarde qui a visité mon profil et là, ça me donne de l'inspiration...


Il y a tout d'abord le mec relou qui visite mon profil tous les jours et qui envoie des "charmes" régulièrement. Sérieusement, il croit qu'il va m'avoir à l'usure? Je ne suis quand même pas la seule qui correspond à ses critères sur tout le site! Ou alors il n'a pas de mémoire et il ne me reconnais pas, un peu comme Dori dans Némo! Bref, passons...

Ce qu'on voit en premier, c'est le pseudo. Et ce que j'aime, ce sont les pseudos très recherchés. On sent qu'ils y ont mit toute leur bonne volonté...  Il y a des Jack Daniels, Moi, Un mec et les mythiques Moipourtoi, Luipourelle et autre choupi-trognon, je-suis-mignon, adopte-moi (je cherche un mec ou un chien...?)... Mets ton prénom c'est encore le plus simple! J'ai même parlé avec un type une fois qui avait mis Jean-Pierre comme pseudo. Quand il s'est présenté, il s'appelait en vrai Julien et m'avait avoué qu'il avait marqué Jean-Pierre parce que je cite "c'est un filtre à pétasse"... Faux, une pétasse peut très bien sortir avec un Jean-Pierre! Il y avait aussi Psychopathe... Au moins, il annonce la couleur, mais je ne suis pas sûre qu'il ait beaucoup de succès! 

Les descriptions... Ah, c'est toujours un grand moment. Bon j'avoue il y en a des originales. Mais très peu... On trouve beaucoup de "je suis un mec bien..." (c'est d'ailleurs pour ça que tu as mis tes abdos en photo de profil?) Ah ouais, donc en fait, tous les mecs bien se sont réunis sur les sites de rencontre et ne sortent plus de chez eux. C'est pourquoi, nous n'en trouvons pas dans la vie de tous les jours, tout s'éclaire! Et puis ils sont tous pleins d'humour et bon vivant. En même temps ils vont pas écrire "je n'aime pas sortir de chez moi et je déteste faire la fête.".
Il y en a aussi beaucoup qui ne regardent pas la télé "parce que tu comprends la société de consommation nous pousse à..." ouais, allez ta gueule!
Bon, je vous épargne les descriptions qui piquent les yeux tèlement il y a de fote d'ortografe! (ça pique hein!)

Vient ensuite la description de la fille recherchée... Alors là, il faut m'expliquer ce qu'ils appellent "une fille posée"... Une fille posée où, déjà, et comment (petite blague pourrie et facile!). C'est quoi une fille posée? Ça veut rien dire. Ou alors c'est pour dire poliment qu'ils veulent une fille qui ne parle pas, qui ne sort pas et qui n'a pas d'amies bruyantes? Pas moi donc! Mais en même temps, ils veulent une femme qui a du caractère, douce, avec de l'humour et un brin de folie...
On pensait qu'un homme, c'était simple: des seins, un cul, une bière et il est content... Mais non! L'homme est une femme comme les autres!

Top 3 des femmes recherchées:
  1. Une fille simple... Non, arrête, par définition une fille ce n'est pas simple!
  2. Une fille romantique... T'as intérêt à gérer alors mon gars, parce que la fille romantique elle a besoin d'un mec romantique! T'es prêt à assumer?
  3. Une fille qui a de l'humour... Encore faut-il avoir le même humour. Parce que si pour toi, l'humour c'est des blagues relou et qu'elle est plutôt humour noir, ça va pas collé. Moi par exemple, j'ai ce que j'appelle "l'humour canal +" donc tous les trucs genre Les robins des bois, ou, plus récent, Working Girl, ça me fait marrer. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde...
 Et quand tu entames la discussion, soit ça se passe déjà très bien en virtuel et là c'est cool (attention c'est très rare!), soit, une fois que vous avez fait le tours des questions de base, bah il n'y a plus rien à dire... Deux options: Soit tu coupes court genre "ma vie est palpitante, j'ai un truc super important à faire faut que je te laisse" et tu ne lui parles plus jamais. Soit tu fixes un rendez-vous pour le soir même comme ça, tu sors de chez toi et tu sauras de suite si ça peut le faire. Mais bon, c'est un peu risqué et je préfère commencer par un café en pleine journée au cas où je tomberai sur un serial killer!

Après avoir fait le tour, je me dis que je vais supprimer mon compte sur le site de rencontre et que je vais laisser faire le destin. En attendant, j'ai Roger en cas d’extrême urgence...




Ces couples qui m'agacent...

On continue sur la lancé, il y a ces filles, qui m'agacent, ces mecs qui m'agacent et puis, comme les filles et les mecs se rencontrent, ça donne ces couples qui m'agacent...

  • Le couple fusionnel: Avant, ils ne se connaissaient pas et avaient chacun une vie. Mais ça c'était avant! Maintenant, ils font tout ensemble. Ils sont indissociables. Si tu en invites un, tu as le package 2 pour le prix d'un. Du coup, pour faire une soirée fille, c'est un peu mal barré! Quand l'un commence une phrase, c'est l'autre qui la fini et en plus ça les amuse! Ils se racontent tout et quand tu es invitée chez eux, tu restes un peu con quand lui te dis "alors, il parait que tu t'es trouvée un nouveau plan cul!"... Certes, c'est peut être le cas mais tu en avais parlé à sa moitié et pas à lui et tu n'avais peut être pas envie qu'il soit au courant!
  • Le couple neu-neu: Ça me rappelle une ancienne copine et son ex (preuve que ces gens existent vraiment, je n'invente pas!) ils ne s'appelaient pas par leurs prénoms respectifs mais par des surnoms débiles tel que "choooouuuuuu" (non, pas juste "chou" mais bien "chooouuuuu", nuance!) ou encore "bébé cœur", "mon bébé d'amour à moi", enfin bref, j'arrête là parce que ça me fout la gerbe toutes ces niaiseries! Et donc ces deux là, en plus des surnoms ridicules, ils passent leur temps à se lécher la glotte, même quand il y a des gens autour. C'est très gênant, surtout quand tu vas au restaurant avec eux! Toi tu voulais juste savourer tes lasagnes et quand tu lèves la tête, ils sont là en face de toi à se nettoyer les amygdales. Et tu peux dire au revoir les lasagnes, non merci pas de dessert... Je ne précise pas que pour avoir une discussion avec eux c'est assez compliqué!
  •  Le couple parfait: Le seul couple que je qualifiais de parfait, c'était Johnny et Vanessa (Depp et Paradis hein, pas des potes à moi!) et éventuellement Courtey Cox et David Arquette . Mais ils ont clashés en cours de route donc, le couple parfait n'existe pas! Mais ils essayent de nous le faire croire. Ils s'entendent à merveille, jamais un mot plus haut que l'autre, jamais une critique à propos de l'autre, ils se font confiance et rien ne peut entraver leur bonheur. Ce sont d'ailleurs ces mêmes gens qui te font croire que leurs enfants sont parfaits aussi. Ils se sourient tout le temps, se regarde comme si c'était la première fois qu'ils se rencontraient... Moi je dis que c'est pas normal, il y a mammouth sous le gravillon. Ils doivent certainement avoir une vie sexuelle à chier, voire inexistante!
  • Le couple "je t'aime, moi non plus": Eux, c'est tout l'inverse des précédents. Tu te demandes un peu pourquoi ils persistent à rester ensemble. Au début c'est sympa, ça pimente les conversations lors des apéros. Mais au bout de la 50ème rupture, ils perdent toute leur crédibilité. Quand tu les invites, tu espères qu'ils sont dans une bonne phase parce que sinon, c'est la mauvaise soirée assurée. Généralement, ils te prennent à parti pendant leur dispute, sinon c'est pas drôle! Et puis il arrive toujours un moment où l'un des deux s'en va et l'autre reste et pleure... Résultat: ils t'ont pourri ta soirée!

lundi 8 juillet 2013

Les habitudes de célibataire...

Hey! C'est la fin du lundi! Mazel Tov!

Ce soir, j'ai envie de parler de ces habitudes qu'on prend quand on est célibataire. J'ai pensé à ça parce que j'ai fait réchauffer mon plat de pâtes d'hier soir et je l'ai mangé directement dans le tupperware sur le canapé, devant la télé. Et j'ai kiffé parce qu'il n'y avait personne pour me critiquer!
Restons donc dans la bouffe tant qu'on y est, ce qui me plait et que je fais depuis que je vis seule, c'est manger ce que je veux et à l'heure que je veux. Par exemple, je peux dîner d'un bol de céréales à 22h. Essayez de dire à votre homme "chéri, ce soir c'est Spécial K pour le dîner!" et observez sa réaction... C'est impossible.
 
Autre habitude de célibataire, et ça je pense que tout le monde l'a fait au moins une fois: aller aux toilettes et laisser la porte ouverte! C'est comme le vernis sur les ongles des pieds en hiver: c'est inutile, mais ça fait plaisir! (Bon, au bout d'une vingtaine d'année de vie de couple, je pense qu'on peut le faire, mais c'est pas pareil!)
"Seule à la maison!
Attente: Fête! Fête!
Réalité: Pisser avec la porte ouverte"

Quand j'étais en couple, il fallait se mettre d'accord sur le programme télé (oui, nous avions des occupations extrêmement passionnantes...) et quand je voulais regarder pour la 350ème fois la saison 4 de Sex and the city, autant vous dire que c'était la troisième guerre mondiale. Maintenant, si je veux reprendre les 6 saisons depuis le début et enchainer sur le film, je peux!


Ceux qui me connaissent bien le savent: j'adore chanter mais le chant ne m'aime pas. J'aime pousser la chansonnette quand je suis seule chez moi, plus particulièrement sous la douche (pour des raisons acoustiques) mais aussi quand je cuisine, quand je fais le ménage, bref, tout le temps. Alors oui, effectivement, vous allez me dire que c'est tout à fait possible même lorsqu'on est en couple. Mais quand votre mec vous dit que vous chantez tellement mal que vous lui faites saigner les oreilles, vous préférez être seule pour le faire. (Cette phrase n'a pas été inventé, on me l'a déjà dit!)

Pour finir, je vous avouerais que j'adore danser dans mon salon. Vous savez cette danse qui ne ressemble à rien où vous vous lâchez complétement parce que justement vous êtes seule! C'est mon kiff suprême! Et c'est un truc qu'on ne peut faire bien que seule. On est bien d'accord!

 Oui, je sais Bichon, ça je le fais aussi quand on sort! ;)

Alors si vous aussi vous êtes célibataire et que ça vous déprime, faites donc une petite liste de tous ces trucs que vous aimez faire quand vous êtes seule et mettez-les en pratique, vous verrez, ça ira mieux!


J'aime pas le dimanche soir...

Le dimanche soir, c'est comme le lundi matin, c'est de la marde! Parce que c'est la fin du week-end et qu'on ne s'est pas reposé. Et parce que je sais pas vous, mais moi, c'est le moment où je me retrouve seule avec moi-même et donc, le moment où je cogite. Je pense à ce que j'ai fait, ce qu'on m'a dit, aux fous rires, aux coups de gueule, aux conseils qu'on m'a donné. Je pense aux gens que j'ai rencontrer, à ceux que je n'ai pas vu, ceux qui m'ont énervé, ceux qui m'ont émoustillé, ceux que j'ai croisé, ceux que je vois trop, ceux que j'ai envie de voir. Je pense aussi au travail, à l'argent, aux factures... En fait c'est un peu comme si toute la semaine, je rangeais dans un sac tous les trucs auquel j'ai pas envie de penser et que le dimanche, j'ouvrais ce sac pour faire le tri. Un peu comme avec les papiers administratif qu'on jette dans une boite et qu'il faut, à un moment, ranger. (Il est tout de même plus facile de trier ses papiers que ses pensées!)

J'admire les gens qui savent vivre au jour le jour. Moi j'ai été fabriqué sans cette option! Donc je me pose des questions. C'est totalement inutile et stérile pour certain sujet, je le conçois.

J'ai bien essayé de faire de la méditation, mais je n'arrive pas à faire le vide dans ma tête. Il y a toujours des pensées qui se tapent l'incruste. Elles surgissent, comme ça, et du coup je me disperse et je m'éloigne de la détente.
Il y a bien l'option fumer des joints, mais ça coute cher premièrement et j'ai constaté que ça amplifiait mon humeur du moment. Par exemple, si je vais bien, je deviens hilare. Si je vais mal, je me tape un bad. Autant vous dire que si je fume pour arrêter de penser, je penserais dix fois plus. (Ah oui et aussi parce que c'est illégal, bouh pas bien!) 

Et puis c'est fourbe le dimanche soir parce que vers 18h on est fatigué alors on se dit "cool, comme ça je me couche tôt!" mais non, non, non, on ne s’endort pas avant minuit, au moins (la preuve, il est 1h du matin et je suis en train d'écrire!)! Et on tourne et on cogite et ça nous empêche de dormir et c'est un cercle vicieux!

Donc je pense qu'il faudrait organiser des grosses soirées les dimanches soirs pour les gens comme moi (à moins que je sois seule à faire ce genre de chose et dans ce cas, j'appelle l'asile maintenant!). Ça nous éviterait de trop réfléchir et on enchainerait la semaine avec la tête dans le guidon mais pour une bonne raison! C'est pas fun ça comme idée? ^^








samedi 6 juillet 2013

La faute à Cendrillon...

Je pense qu'on peut faire un procès aux studios Disney pour nous avoir fait bouffer de la mièvrerie et de la niaiserie pendant toute notre enfance. C'est pire que la petite souris, le lapin de Pâques ou le père Noël. On nous a fait croire au putain de prince charmant!

Chacune son Disney, pour moi c'était cette connasse de Cendrillon! La meuf a une vie de merde et rencontre le prince, rien que ça, qui tombe amoureux d'elle au premier regard. FOUTAISES! On nous a menti! Premièrement parce que le prince charmant n'existe pas et deuxièmement parce qu'on ne peut pas communiquer avec les animaux en vrai!

Du coup, moi quand j'étais petite, je voulais devenir femme de ménage pour faire comme elle. A six ans je me suis ressaisie et j'ai annoncé fièrement à mes parents que je voulais être tueuse à gage (bizarrement ça ne les a pas inquiété...), mais je m'égare...

Cendrillon (cette salope!) vit dans un château. Déjà, elle a pas à se plaindre, elle a une maison et elle paye pas de loyer. Certes, elle vit avec ses deux connasses de sœurs et sa vieille belle-mère mais à coté, elle a tous ses petits potes les animaux avec qui elle communique régulièrement (et qui en plus savent coudre!). 
 Déjà, toi dans la vraie vie, il se peut que tu es une belle mère et des demi-sœurs qui te font chier, mais tu vis avec elles dans un F3 et quand tu parles à ton chat il ne te réponds pas (en tout cas, même s'il te répond, tu ne comprends pas ce qu'il dit!).

Et un beau jour, voilà que le roi organise une grosse teuf pour marier son incapable de fils. Allez les gonzesses, qu'est ce qu'on se met ce soir pour aller au bal?
Alors les bals, ça n'existe plus, sauf dans les villages mais rien à voir avec celui de Cendrillon, et un mec qui veut marier son fils, on a jamais vu ça. Une mère éventuellement dans l'émission Qui veut épouser mon fils mais c'est tout (et bonjour les cassos'!)! Toi, dans la vraie vie, tu te prépares avec tes copines pour aller en boite en te demandant quel boulet tu vas récolter pendant la soirée...

La gentille Cendrillon se prépare mais sa connasse de belle-mère réussi à pourrir l'ambiance et la pauvre fille se retrouve en haillons en train de chialer dans le jardin... Et là, sa marraine la bonne fée se pointe, sortie de nul part et elle lui fabrique une putain de robe qui brille et des pompes de ouf.
Inutile de préciser que toi, quand t'as rien à te mettre, ben t'as rien à te mettre et t'auras beau pleurer toutes les larmes de ton corps, personne n'apparaitra comme par magie! Heureusement, toi tu as des copines qui se radinent chez toi avec toutes leurs fringues pour t'aider!

En plus de la robe, la marraine lui fourni le carrosse, le chauffeur et même le portier. Mais attention, c'est pas la fête du slip non plus, faut rentrer avant minuit! Parce qu'après, plus rien, retour à la vie normale!
Toi ton carrosse, c'est une Ford fiesta de l'année 2000 et c'est toi qui la conduit, personne pour t'ouvrir la porte, démerde toi!

Alors là, attention, moment charnière, Cendrillon arrive au bal. Tout le monde la regarde et le prince la repère dans le noir (grâce à la robe qui brille j'imagine, ça a du faire appel de phare!) et là, plus rien ne compte, il va la chercher pour danser une valse et c'est le big love! Ils se sont juste regardé mais ils savent qu'ils sont fait pour être ensemble et ils tombent amoureux!
Toi, quand t’arrive en boite, t'as l'impression d'être un steak tartare vu comme les morts de faim te regarde et à tout moment un mec vient se frotter à toi pendant que tu danses pépère avec tes cops! Comme il fait noir, tu n'arrives pas à distinguer si le mec est plutôt mignon ou pas (en général c'est ou pas!) et seule chose que tu peux déterminer en dansant avec lui c'est s'il a ou non un gros pénis... (Glamour toujours!) Je vous rafraichi la mémoire avec l'extrait du film pour que vous puissiez comparer...


Manque de bol, il est déjà minuit il faut qu'elle se casse! Et cette gourde n'a même pas compris qu'elle dansait avec le prince! Branle bas de combat, elle se tape un sprint dans les escaliers, elle perd sa pompe mais n'a pas le temps de la récupérer, elle l'abandonne...
Toi, à minuit, tu commences à peine ta soirée et quand bien même l'idée te viendrait de courir dans des escaliers: premièrement, tu te pèterais la gueule et deuxièmement, au prix où t'as payé tes escarpins chez Zara, tu risques pas d'en laisser une!

Panique à bord, il faut retrouver cette jeune fille, ce sera elle et pas une autre. On récupère la chaussure et on va la faire essayer à toute la ville!
Toi, au mieux tu as laissé ton numéro et tu attendra qu'il t'appelle mais dans le cas contraire, on essaiera pas de te retrouver. Le mec ira en draguer une autre!

Et le lendemain, après moult péripéties, Cendrillon retrouve sa chaussure, le prince l'épouse dans la foulée, elle fait un gros fuck à sa belle-mère et ne fera plus jamais le ménage de toute sa vie puisqu'elle aura des domestiques. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Toi, le lendemain, t'as la gueule de bois, tu es seule dans ton lit, tu n'arrives toujours pas à communiquer avec ton chat. Peut être que tu as reçu un texto d'un mec qui te remercie pour la soirée et qui espère te revoir et tu te recouches parce que tu sais comment l'histoire va se finir et ça te déprime d'avance...

 
Connasse! Tu as ruiné ma vie avec cette chanson!

Bien entendu, on peut faire pareil avec Blanche-Neige, La petite sirène, Jasmine, Aurore et toutes les autres!

Fucking friday night...

Les faux plans, en règle générale, ça me gave. Mais les faux plans à 4h du matin avec une excuse toute pourrie genre "je suis bourré je peux pas venir..." de la part d'un... plan cul? pote? Enfin bref, d'un truc pas défini, ça me fout grave les boules!

Parce que bon, quand on a un mec, on sait à quoi s'attendre. Mais putain si même les plans culs deviennent des boulets incapables, moi je dis où va le monde!!! On ne leur demande qu'une chose, et ils ne sont même pas foutu d'aller jusqu'au bout (même énervée je fais des jeux de mots à chier!)...
Surtout qu'à la base, j'avais rien demandé! Je passais une bonne soirée avec des copines et comme c'est vendredi, j'ai eu droit au petit message (oui, c'est la baise du vendredi!) me demandant abruptement ce que je foutais. 50 textos plus tard, après avoir tourné autour du pot, on s'est mis d'accord: ce serait chez moi. En fait il cherchait juste un endroit où dormir et puis tant qu'à faire, s'il pouvait tirer un coup en même temps, pourquoi s'en priver...
J'en conclus qu'il a trouvé plus près, mieux, ou qu'il dort réellement chez des potes, mais ça j'en doute.

En conclusion, on ne peut définitivement pas compter sur un homme, même pour du cul!


NB: Cet article est rédigé sous le coup de la colère, de la fatigue et je le regretterais probablement demain... Ou pas.

vendredi 5 juillet 2013

La soirée chippendales...

Le premier jeudi du mois au Jazz Rock, c'est CHIPPENDALES!!! Et hier soir, on était le premier jeudi du mois. En bonne copine, j'ai trimbalé mes deux Parigotes là bas! Et en bonne copine, je me suis dévouée quand le charmant, grand beau et fort musclé monsieur m'a tendu la main pour me faire participer au show! Hurlement des copines "Vas-y Bichon!!! Donnes tout! Vends nous du rêve!", le DJ avait demandé à ce que les filles jouent le jeu, et ça, il faut pas me le dire deux fois! Tant qu'à faire maintenant qu'on y est, autant apprécier (c'est pas comme si je l'avais pas cherché non plus!)...

Comment t'expliquer, lecteur, la frustration lorsque le beau, grand et fort musclé monsieur te fait une feinte? C'est à dire qu'en fait, c'est lui qui m'a attrapé mais c'est l'autre monsieur, un peu plus petit, un peu plus vieux (mais tout de même très bien foutu, ne crachons pas dans la soupe!), qui se place derrière moi. Bon tant pis, c'est sympa quand même!

Et puis on a eu droit à plein de rebondissement grâce à une de mes connaissance du collège (c'est surtout lui qui me connaissait parce que moi, je ne l'ai pas remis... Et non, je n'étais pas bourrée!). Assez sympathique au début, quoi que accompagné de potes un peu relou, mais un peu fort bourré sur la fin et donc un peu fort boulet aussi! Déception, ô rage, ô désespoir, sont-ils vraiment tous neuneus? Et c'est dans ces moments là qu'on repense au dernier mec qu'on a eu et qu'on se dit "finalement, il était peut-être pas si mal..." (mais comme on n'est pas bourrée, on ne lui envoie pas le message désespéré à 2h du matin, parce qu'on est sobre donc digne!)
 
Mes copines se sont coltinées les potes boulets, l'une d'entre elle a réalisé son fantasme et ça lui a donné des ailes et un numéro de téléphone... (Big Up Baby! ;P) et l'autre s'est inventée un mec fictif pour échapper au gros lourd (mais ça n'a pas fonctionné!). On a fait du booty shake, du harlem skake, du milk shake (non je déconne pour le milk shake), on a même réussi à placer les figures imposer d'Anne-Sophie Girard, toutes cette fois! Et on a sympathisé avec mon nouveau fantasme le mec qui est tout le temps là et qui danse comme un Dieu et même qu'il a une grosse... MOTO! Bande d'obsédés!!!  Enfin bref, une bonne soirée comme on les aime!



jeudi 4 juillet 2013

Un peu de sérieux (mais pas trop quand même!)...

Oui parce qu'on parle beaucoup de mecs, de cul tout ça, mais y a pas que ça dans la vie tout de même!

Aujourd'hui, j'ai fait un essais dans un salon de coiffure... Je ne citerais pas le nom de ce salon!

Bon, comme je suis une fille qui a de la chance, je galère pour trouver une place pour finir dans un parking payant parce que sinon, j'allais être à la bourre. J'arrive enfin, le salon était quasi vide et la responsable m'a accueilli avec un: "C'est un peu calme aujourd'hui, d'habitude c'est pas comme ça!" et un grand sourire... Ça commence bien...
Moi, polie, je dis bonjour à tout le monde, on me répond plus ou moins. Ambiance...



J'observe brièvement le personnel, c'est assez poufissant si je puis me permettre. Mais bon, l'habit ne fait pas le moine, ne jugeons pas avant d'avoir fait connaissance! (Il s'avère qu'en fait, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire connaissance puisque les employés ont fait en sorte de rester entre eux...) Une cliente arrive, je m'en occupe.

Un des coiffeurs se fait coiffer derrière moi et j'entends des messes basses. Ce qu'il y a d’intéressant dans un salon de coiffure, c'est qu'il y a des miroirs partout et donc, on à un œil sur tout et tout le monde. Je jette un coup d’œil dans le miroir en direction de mes peut-être futurs collègues pour leur faire comprendre que, malgré ma blondeur, je ne suis pas stupide, je comprends qu'on parle de moi. La discrétion, c'est pas leur truc, ils se figent et se taisent, l'air gêné... OK! Restons zen...
Il y en a une autre qui fait la tronche. Pourquoi, Dieu seul le sait. Celle là ne m'a pas adressé la parole et m'a regardé de travers toute la journée. T'inquiète pas choupinette, je vais pas te piquer ta place! Flex toi!
J'avoue que vu l'ambiance, j'étais à deux doigt de me casser, mais, je suis raisonnable, je suis restée. Et je me suis bien fais chier quand même!
La responsable est arrivée vers 15h pour me dire qu'elle allait me libérer, que ça ne servait à rien de me retenir, et c'est à ce moment là, bien entendu, que toutes les clientes ont décidé de venir se faire coiffer donc, je suis restée. Au moins j'ai bossé (gratuitement, cela va de soi!). En fin de journée, le patron est arrivé... Je pense qu'on peut dire le mac est arrivé. Regard salace et petit sourire en coin... Ça promet des jours heureux!

Après un petit café avec la responsable, il semblerait que j'ai trouvé du boulot dans un salon avec des gens qui se tirent la gueule, qui se critiquent les uns les autres et qui restent groupé, attends, on va quand même pas se mélanger avec des inconnus non! Bref, un vrai salon de coiffure quoi!


mardi 2 juillet 2013

Non mais oh!

Je viens de voir un truc sur Facebook qui m'a choqué. Une photo avec écrit dessus je cite:

"Je suis une fille qui ne fume pas, ne boit ou sors pas chaque week-end. Je ne fais pas de drame pour attirer l'attention et m'habille sans vulgarité. Je sais m'exprimer correctement et préfère rester discrète plutôt que de me faire remarquer. Oui nous existons encore."

J'ai envie d'ajouter chez les nonnes! Non mais t'es sérieuse? Tu dois être bien relou comme fille! Ça me fait penser à M.C en terminal. M.C c'était son surnom mais en vrai elle s'appelait Marie-Claire. Elle avait peur des garçons, ne fumait pas, ne buvait pas, ne sortait pas et effectivement était plutôt discrète malgré son mètre soixante quinze (ou peut être plus!). Il me semble qu'elle a fini au couvent d'ailleurs. Grand bien lui fasse si elle est heureuse.

Alors moi je vais faire un panneau disant:

"Je fume, je bois, je sors presque tous les week-end, parfois je m'habille comme une chagasse mais en restant classe (oui une chagasse classe ça se peut!). Je parle comme un camionneur, surtout quand je m'énerve et mes phrases sont ponctuées de putain, bordel, merde selon les situations. Il m'arrive de rester discrète mais quand je ne le suis pas, ce n'est pas forcement pour me faire remarquer c'est parce que je viens du sud (et par tous les chemins, j'y reviendrais! Merci Chimène!) et dans le sud on parle FORT! Oui j'existe et je te dis merde!"

Et même que, quand j'entends les premières notes de Dirrty, je bouge mon boule sur le dancefloor / dans la voiture / dans mon salon, enfin bref peu importe, où que je sois, cette chanson réveille la Christina Aguilera qui est en moi (encore plus si je bois!) et j'ai une folle envie de trémousser mon cul! D'ailleurs, je vais de ce pas apprendre la chorégraphie pour pouvoir la refaire en boite! ^^


Ces garçons qui m'agacent...


Bonjour!

Tout va mieux, j'ai repris du poil de la bite bête dans la nuit! Et donc je suis en forme pour un nouvel article plus fun que les précédents!
Après Ces filles qui m'agacent, l'équivalent masculin, comme ça, pas de jaloux!
Bon, à priori, ils m'agacent tous. Mais certaines catégories plus que les autres, voici la liste!

  • Le radin: Bon y a-t-il vraiment besoin de décrire le radin? Oui, parce que le radin est fourbe. Il paye la première fois pour vous amadouer et une fois qu'il vous tient dans son filet, chacun sa part! Voire même, sous couvert d'égalité des sexes, il vous laisse payer la totalité (mufle!). Moi je ne suis pas féministe et donc j'aime bien me faire entretenir! En plus, le radin est souvent pété de thune (mufle bis!) alors que toi tu galères avec ton pauvre smic!

  •  Le "j'ai-tout-vu-tout-vécu-mais-je-n'ai-que-25-ans": Alors lui, il m’horripile mais à un point!. Il prend tout le monde de haut, sais tout mieux que tout le monde et en plus, il raconte souvent des conneries. Tu lui parles par exemple, de la Thaïlande. Il te coupe la parole pour te dire: "Ah ouais, je connais, j'ai fait Kho Samui, c'est le top. C'est vraiment ce qu'il y a de mieux en Thaïlande franchement. Le reste ça vaut pas le coup. Kho Samui c'est the place to be quoi!". Alors, oui, chacun son avis. Mais enfin Kho Samui c'est Juan Les Pins en été: des allemands partout, des français qui tirent la gueule et des anglais bourrés. Et si tu as le malheur de lui faire remarquer, il se vexera et te diras que tu ne comprends rien, tu ne sais pas t'amuser. C'est un exemple parmi tant d'autres vu qu'il sait tout. Il est aussi très fort pour te parler de condition de travail alors qu'il n'a jamais bossé de sa vie ou encore te dire comment préparer un risotto alors qu'il ne sait pas ce que c'est. Et puis lui, il est super intelligent parce qu'à 30 ans, il est toujours à la fac alors que toi, pauvre petite chose, tu n'as qu'un CAP. BOULET!
 
  •  Le wesh: Le wesh, pas méchant dans le fond mais particulièrement relou. "Hey miss, t'es bonne!" ou "Wesh mamoizelle... Oh mamoizelle... Psst mamoizelle... Oh sale pute!" oui bon un peu grossier, mais si on lui répond fermement, il est courant que le wesh se détende, voire même, se sente con et s'excuse. L'ignorance avec cette espèce de mâle est une mauvaise idée. Alors maintenant quand on me dit "mademoiselle t'es bonne" je répond merci. Ils sont content et moi je ne me fais pas insulter. (Oui, la rue est une jungle pour les filles!) Laissons Bérangère Krief nous expliquer comment il faut faire!


  •  Le mec qui n'a pas d'auto-dérision / humour: Alors lui, pour vanner les autres c'est le premier. Mais si on lui fait une petite blagounette sur sa parfaite personne, tous au abris! Pas content le monsieur! Au lieu de fermer sa gueule et de tirer la tronche dans son coin, il t'expliquera par A+B que ce n'est pas drôle et ensuite il fera la gueule tout seul dans son coin pour une durée indéterminée. Parce qu'il est vexé. Ça c'est celui qui n'a aucune auto-dérision. Celui qui n'a pas d'humour c'est pareil, sauf qu'il ne fait jamais de blague sur les autres ni sur rien d'ailleurs et ne rigole pas pour n'importe quoi, c'est à dire, jamais. Folle soirée en perspective avec cet énergumène!

  •  Le mec trop gentil: Il est gentil, il est brave. Vous claquez des doigts et il est là dans la seconde, il dit amen à tout, vous êtes sa muse, sa déesse, il vous regarde avec un air hébété, il vous appelle, par exemple "mon petit ange" et il vous fait de longue déclaration d'amour. Beurk!  Attention, ne nous méprenons pas, je ne chante pas les louanges des machos et autres connards. Je dis juste qu'un peu de personnalité ça ne fait pas de mal. Oui un mec gentil c'est bien. Mais un mec trop gentil, si on a un tantinet de caractère, on va le bouffer et il va souffrir.
 
  • Le mec "Ouh-la-la-elle-m'a-envoyé-un-message-elle-va-trop-vite-elle-veut-m'épouser-j'ai-peur-je-fais-le-mort": On peut simplifier le nom en l'appelant juste le "ouh la la". Cette sorte de mâle est très difficile à apprivoiser car, comme son nom l'indique, il va flipper à la moindre attention envers lui, pensant que vous voulez le mettre en cage, lui passer la corde au cou et lui faire plein de bébés. Il ne vous contacte que lorsqu'il en a envie, donc plutôt après une soirée beuverie où il n'a pas réussi à pécho! Mais il s’intéresse quand même un minimum à votre vie en vous posant des questions et une fois qu'il vous a sous la main, il devient affectueux. Simple question d'hormones j'imagine parce qu'une fois que vous n'êtes plus dans son champ de vision, ben c'est un peu comme s'il était mort en fait... Et malheur à vous si vous prenez de ses nouvelles!!! Ouh la la! (d'où le nom!) Gros stress à bord. Je ne suis pas un homme donc je ne suis pas sûre de ce que j'avance mais j'imagine qu'il se dit un truc du genre: "OMG! Elle m'a envoyé un SMS! Elle me veut, elle va me traquer, comment je vais faire?! Et si je faisais le mort comme ça elle arrêtera de m'envoyer des textos pour me demander si ma journée s'est bien passée! La connasse!" Mettons les choses au clair: on a compris qu'il ne voulait pas s'engager, qu'il aime son indépendance, qu'il a un soucis dans sa petite tête, qu'il nous garde sous le coude pour tirer un coup de temps en temps. Il faut se détendre, c'était juste un texto pas une demande en mariage!  
Et pire que tout, il arrive parfois qu'on en trouve un avec TOUTES ces belles qualités! Alors là moi je dis JACKPOOOOOT Ding ding ding! T'as pécho le gros lot!!! (enfin si on est un minimum censée, on fuira à temps quand même!). Comme pour les filles, je pourrais citer plein d'autres exemples mais la liste serait beaucoup trop longue parce que comme le dit Grand Popo Football Club: Les hommes, c'est pas des mecs biens! ;) 



lundi 1 juillet 2013

Tout va bien...

Il y a des jours avec et des jours sans. Aujourd'hui c'est un jour sans. Parce que j'ai rendez-vous à la banque demain et que la banquière va me gonfler. Parce que j'ai plus d'essence. Parce que mon coloc tire la gueule sans raison. A cause du tour de France qui fait chier tout le monde. Parce que l'autre conne voudra pas m'embaucher. A cause de tout ce que je garde et que je ne dis pas. Parce que je suis pessimiste. A cause de lui. Parce que dans la vraie vie, le mec t'attend pas en bas de chez toi sous la pluie comme dans le film. A cause de moi. Parce que la lune entre en bélier d'après l'horoscope. A cause d'eux. Parce que je sais pas. Et parce que la vie c'est pas un kiwi !
Alors je monte le son, et je m'isole (comme dirait Aston Villa). J'attends que ça passe. J'écris.
Et ça ira mieux demain, peut être même que ça ira mieux ce soir. En tout cas "Ce n'est rien, ce n'est rien, juste une pression en baisse. Ce n'est rien, ce n'est rien, on ne va pas crever, ça va passer. Ce n'est rien..."