lundi 25 novembre 2013

Le constat du jour...

Constat alarmant ce soir au 19.45 de M6 (et que j'ai personnellement vu sur le mur de Katia! Merci Katia!): le nombre de célibataire à doublé en un demi siècle...

Alors j'ai envie de rebondir là dessus (à défaut de rebondir sur mon lit en faisant des galipettes!), et j'ai envie de dire POURQUOI?

Premièrement, dans le temps, on n'avait pas le choix. J'ai assez entendu ma grand mère me rabâcher ça. A l'époque soit tes parents te mariaient avec celui qu'ils avaient choisi pour toi, soit tu tombais enceinte et il fallait te marier parce que, bah pas d'autre choix! Mère célibataire, c'était mal vu. Et puis il y avait cette fameuse Ste Catherine! Honte à toi pauvre vieille fille si tu n'étais pas mariée avant tes 25 ans. Et ça, à mon avis, ça foutais quand même une grosse pression à la con.

En ce temps là, on ne quittait pas la maison parentale pour vivre seule. Non madame. Tu quittait ta jolie chambre de jeune fille quand tu te mariais. Tu quittais tes parents pour aller vivre avec Albert, ton époux.

Avant, on ne divorçait pas aussi facilement. Tes parents avaient choisi pour toi ce fameux Albert. Tu l'épousais, tu lui faisais de beaux enfants et tu passais le reste de ta vie avec. Point barre. Pas de "j'ai besoin de faire une pause", pas de "je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu...", pas de "j'ai peur de l'engagement, je veux garder ma liberté" (bien entendu, ce genre de phrase est plus souvent utilisé par la gent masculine, cela va de soi...) donc pas de célibat. Et si toutefois l'un ou l'autre avait besoin d'air, il allait voir ailleurs tout simplement. (Non pas que je cautionne l'adultère, loin de là!). Et Albert et toi vous viviez heureux jusqu'à ce que la mort vous sépare.

A l'époque, internet, les médias, les réseaux sociaux n'existaient pas. Donc pas de crises de jalousie à cause d'une demande d'ami venant d'une pétasse. Ou d'un commentaire venant d'un mec sur une photo de toi en maillot. Ou de Jessica Alba nu à la télé. On ne pouvait pas ficanasser dans tous les sens et traquer l'être aimé. On ne pouvait savoir ce qu'il faisait en le traquant au téléphone. Le téléphone n'existait pas donc on ne pouvait pas trouver de texto suspect. Éventuellement un billet doux dans une poche. Mais à part ça, il fallait juste avoir confiance.

Et puis c'est aussi la faute de nos mères et grand mères qui nous ont bourrés le crâne en nous disant qu'il fallait profiter tant qu'on était jeune, que les hommes c'est pas des mecs biens, tous des connards faut pas leur faire confiance, ne te mari jamais, t'as pas besoin d'un homme pour vivre. Alors non, en effet, je n'ai pas besoin d'un homme pour vivre, je sais changer une ampoule toute seule. Mais on a tous besoin d'amour (et de cul! haha vous avez cru que j'avais un moment de faiblesse et que je devenais romantique!).

Si elles nous ont dit tout ça, c'est que finalement, à l'époque ça ne fonctionnait pas forcément mieux que maintenant. Mais comme pour tout le reste, on a fait les choses avec excès. On a voulu profiter de notre liberté, tellement qu'on en a fait le tour. On n'a pas voulu du même homme toute notre vie, on les a collectionné ou on a voulu savoir si l'herbe était plus verte ailleurs. On a découvert internet, on se retrouve incapable de communiquer autrement, même pour rencontrer quelqu'un. Nos parents ont divorcés, on refuse de se marier parce que de toute façon à quoi ça sert vu qu'un couple sur deux divorce...

Voilà mon rebondissement, mon constat, ma réflexion. L'être humain a évolué. Les relations aussi. Avant, on n'avait pas le choix. Aujourd'hui, on en a trop. Avant, on restait toute sa vie avec la même personne, aujourd'hui on n'arrive pas à passer une année. Avant, il fallait faire confiance, aujourd'hui on n'a même plus confiance en nous alors dans les autres...

Mais est ce qu'on a envie de faire un bond dans le passé et retrouver la vie d'antan? Je ne pense pas...

mercredi 13 novembre 2013

Le mois de novembre...

Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai toujours eu un soucis avec novembre... En début de mois ça va encore. Mais là, ça commence à dévier. 


J'ai lu une fois un article sur les T.A.S (pas les tas dans le sens "petits tas"!) ou trouble affectif saisonnier. Demandons à notre ami Wiki une petite définition pour nous éclairer: 

Les troubles affectifs saisonniers (TAS), plus communément nommés la dépression saisonnière ou encore « SAD » de l’abréviation anglophone de seasonal affective disorder, se rapportent à une forme de dépression liée à un manque de luminosité naturelle. La dépression débute au changement de saison, lorsque les heures d’ensoleillements diminuent, le plus souvent l’automne et l’hiver, pour ne s’estomper que lorsque la saison est terminée.
Une variante de ce trouble peut apparaître au printemps1. Dans ce cas, le manque de luminosité n’est plus en cause. Le patient peut se sentir légèrement déprimé (anxiété, insomnie, manque d’appétit) en voyant son entourage profiter des beaux jours qui reviennent alors que lui a un sentiment de solitude rémanent.
Les troubles de l’humeur peuvent aller d’une simple déprime dans ce que l’on appelle le « blues hivernal » jusqu’à un véritable syndrome dépressif.
J'ai donc le blues hivernal (et je le chante parfois sous la douche...). Et comme l'être humain (y compris moi donc, je n'ai pas encore eu la preuve que je viens d'une autre planète!) est un peu con, dans ces moments là, on n'arrange pas les choses et on regarde des films tristes, on écoute des chansons tristes (personnellement j'ai opté pour Edith Piaf, le film et les chansons!)
Mais ce n'est pas tout! Je suis actuellement dans une phase où je ne supporte plus aucun couple, même dans une publicité! Je suis dans une phase de totale blasitude de tout, une phase de fatigue où je ne pense qu'à dormir. Je me lève le matin en pensant au moment où j'irai me coucher le soir! Je suis dans une phase où j'écoute Eros Ramazzotti dans ma voiture, où je chante Eros Ramazzotti! Pire, je suis à deux doigts de re sortir l'album de Da Silva (c'est vous dire!)!


Alors ok, je vous vois venir, on est sur la Côte d'usure Azur, on va pas se plaindre il fait quand même super beau en ce moment, tu nous fais chier avec tes états d'âme, t'as qu'à arrêter d'écouter de la musique qui fusille le moral! Mais, les faits sont là, en novembre c'est la dépression! 

Tous les ans je cherche pourquoi c'est déprime-land et tous les ans, j'attends que ça passe parce que finalement  je n'ai aucune explication...
En fait je redeviens un peu une ado en pleine crise qui trouve que le monde est tout pourri, les gens c'est tous des cons, à quoi ça sert de se lever le matin et fuck, fait chier bordel! (Toujours dans la finesse et l'élégance, bien sur!)


 Peut être que mon psy me dirait de chercher dans le fin fond de ma mémoire inconsciente ce qu'il s'est passé dans ma vie un mois de novembre antérieur et peut être que mon inconscient l'a tellement enfoui que je suis incapable de m'en souvenir? Peut être que c'est parce que mon anniversaire passé, je réalise que j'ai pris un an dans ma gueule et qu'en fait ça me déprime, mais à retardement? Peut être que tous les ans je réalise à ce moment là que ma vie sentimentale est un désert sans fin, que j’enchaîne les trous du cul et que je vais finir telle Bridget Jones (connasse celle là aussi!)? 


Ou peut être que c'est tout simplement les TAS et qu'il faut juste que je me fasse rôtir la tronche au soleil? Enfin bref, le mois de novembre, ça pue!

(Ou alors, dans une autre vie, j'étais un animal qui hiberne l'hiver, comme une marmotte par exemple, et les souvenirs de ma vie de marmotte remonte à la surface, donc je déprime parce que je suis censée dormir juqu'au printemps... Ça doit être ça en fait...)

Et vous? Vous étiez aussi des marmottes? :)

NB: Cet article à été écrit sur playlist suivante: 

dimanche 3 novembre 2013

Et si...

Tout à commencé il y a un peu plus d'un an. Je l'ai rencontré un peu par hasard. Au début, il me paraissait un peu trop sûr de lui, trop vieux pour moi et je ne pensais pas qu'il pourrait s'intéresser à moi. il avait l'air arrogant, cynique, dur et complètement je-m'en-foutiste. Mais il avait quelque chose d'attirant. Et puis on s'est revu. J'étais complètement soûle au point que je me suis sentie mal ce soir là. J'avais honte. Il m'avait prêté sa veste parce que j'avais froid, il m'avait prise dans ses bras pour me réchauffer, il me regardait d'une certaine façon. Et puis on s'est revu et il m'a prévenu: "ne t'attends à rien avec moi, je ne veux rien de sérieux". Alors je l'ai écouté. J'ai pris ce qu'il y avait à prendre. J'ai quelque fois espéré plus. Il m'a tendu des perches plusieurs fois mais je ne les ai pas saisi. Je n'avais pas compris.
Et puis on est parti à l'autre bout du monde ensemble... Une catastrophe. Il s'est renfermé, ne m'a quasiment pas adressé la parole sauf le dernier jour. Le dernier jour a été... différent. Il a parlé de lui, de sa vie, de ses doutes, on a rie, on s'est taquiné, on s'est endormi l'un contre l'autre, je me demandais ce qu'il se passait, peut être que les choses allaient changer... Et puis à l’atterrissage, tout est redevenu comme avant...

Le temps à passer et plus de nouvelles. Je n'y pensais plus, il était surement passé à autre chose et moi aussi. J'ai enchaîné des relations merdiques pendant plusieurs mois et puis il est revenu. Il voulait du sérieux. Mais je n'étais pas seule. Puis je me suis fait larguer. Un signe? Il revient, ma relation prend fin deux jours plus tard, est ce qu'il faut que je me lance? J'en ai pas envie à ce moment là. Je le revoie mais il ne se passe rien.
Il revient plusieurs fois, je le revoie encore et je passe une bonne soirée. Je remarque qu'il fait des efforts. Je constate que je le fais sourire, lui, l'ours grincheux. Mais je fais la conne et il se vexe. Plus de nouvelles. Il repart en voyage. Je pense à lui. Il me manque. J'ai envie de lui dire mais je n'ose pas. (Mon psy me mettrait des claques s'il lisait ça!)

Ça fait un an qu'on se connait. On s'est loupé parce qu'on était trop fier (surtout moi!). On s'est mal compris. On n'a rien dit alors qu'on voulait les mêmes choses. Bref, on est deux handicapés des sentiments. Lui a de bonnes raisons. Moi je suis née comme ça.

Est ce que je suis prête? J'en sais rien.

Je me dis que peut être, on pourrait essayer.
Je me dis qu'il faut que je trouve des couilles et que je lui parle sincèrement. Après tout, s'il a réussi à le faire, pourquoi pas moi?
Je me dis qu'il a fait des efforts et qu'il mérite que j'en fasse aussi.
Je me dis que si on essaie pas, on ne saura pas (oui c'est très perspicace comme réflexion!).
Je me dis que j'ai rien à perdre. (Au point où j'en suis!)
Enfin je me dis tout ça dans ma tête. Est ce que je saurai mettre mon orgueil de coté et prendre le risque? Ou est ce que je vais me la jouer détachée comme d'habitude et faire croire que j'en ai rien à foutre? C'est tellement plus facile de ne rien dire et de laisser couler... Mais peut être qu'il va se lasser de me courir après.

Alors la suite la semaine prochaine (si je ne change pas d'avis entre temps!) et advienne que pourra...

Ouais en fait j'ai fait ma Scarlett O'Hara un peu (pour ceux qui ont vu Autant en emporte le vent. Pour les autres, bah regardez-le vous comprendrez!)