mardi 12 avril 2016

Le début de la fin? ...

Comment on en est arrivé là? A quel moment on a dérapé? Je ne sais pas dire à quel instant on l'a laissé entrer dans nos vies et s'installer entre nous.
Est ce que c'est la vie à la campagne qui l'a invité? Ou bien avant, quand on pensait avoir une vie tellement différente des autres que finalement, on a fini comme tout le monde? Peut être s'est-elle faufilée quand on était trop fatigué pour se parler? Peut être qu'elle s'est installée quand on était trop occupé pour la voir venir?

Mais est ce que je suis la seule à vouloir la combattre? Parfois, je me demande si elle te dérange. J'ai l'impression qu'elle te plait bien finalement. Que c'est ce que tu attendais. Que ça te convient mieux comme ça. Mais elle me fait peur à moi. Alors je cherche à la fuir. A vous fuir. Parce que c'est angoissant quand même. Il parait que c'est normal. Mais je n'aime pas la normalité.

Je me demande tous les jours s'il y a encore quelque chose à faire. Est ce qu'on peut lutter? La faire disparaître? Ou bien faut-il abandonner et la laisser là, au milieu de nous?
Est ce que toi tu veux l'affronter? Parce que seule, je ne peux rien faire.

Tu dis que tu m'écoutes, que tu m'entends. Mais j'ai l'impression que tu ne comprends pas. Que tu te complais là dedans. Tu ne réagis plus. Tu te laisses faire. Tu attends que ça passe. Mais ça ne passera pas comme ça.

Au début, tu disais qu'il faut être deux pour que ça marche. Que si l'un des deux baisse les bras c'est foutu. Tu me reprochais d'être celle qui ne se bat pas. Parce que je ne croyais pas en l'amour. Parce que je te disais que ça ne durerait pas. Aujourd'hui, c'est toi qui baisse les bras.

Peut être qu'on a une vision différente des choses. Tu dis tout le temps que c'est comme ça que ça doit être. Parce qu'on nous a appris à être fataliste. Mais moi j'ai pas envie d'être comme ça. J'ai pas envie que les choses coulent sur nous et qu'on se laisse faire, parce que c'est soit disant comme ça la vie.

Alors je me demande comment faire mais je ne sais pas s'il y a une issue possible. Peut être qu'elle est trop bien installée maintenant. Qu'on a réussi à se tromper en faisant des choses différentes mais qu'au final, elle nous arrive dans la gueule d'un coup, comme un clown qui sort de sa boite. Et je crois qu'à toi elle te plait bien cette foutue routine...


vendredi 8 avril 2016

Le droit de choisir...

J'ai comme l'impression que le vent tourne: le tabou lié au fait qu'une femme ne veuille pas d'enfant semble être en train de se lever petit à petit!

De nos jours, il n'est pas rare d'entendre une femme dire qu'elle ne veut pas d'enfant. Même si nous sommes en 2016, on a encore du mal à être prise au sérieux lorsqu'on annonce fièrement que nous avons choisi de ne pas nous reproduire. Je viens de lire un article à propos d'Oriane Lassus qui vient de sortir une BD intitulée Quoi de plus normal que d'infliger la vie?. Cette jeune illustratrice a décidé de ne pas avoir d'enfant. Ceci dit, la réponse des gens à son affirmation (qui ne nécessite donc pas de réponse hein! Mais les gens ont toujours leur mot à dire!) est toujours identique : "Tu verras!" Encore aujourd'hui, affirmer notre absence d'envie pour la procréation reste quelque chose d'incompréhensible pour le reste du monde.

Ceci dit, ces derniers temps, j'ai comme l'impression que les choses évoluent. Pourquoi? Parce qu'on commence à en parler plus ouvertement (en continuant d'entendre ce fameux "tu verras" mais Rome ne s'est pas fait en un jour!). J'ai lu pas mal d'article dernièrement à ce sujet. Et, j'ai récemment expliqué à mon père et ma belle-mère que je ne voyais pas l'intérêt de me reproduire dans un monde aussi puant. Quel avenir je laisserai à mes enfants?
Je ne blâme évidement pas celles qui font le choix d'en avoir. Je les félicite même. Parce que moi, à l'heure actuelle, je ne me sens pas d'élever un petit être en lui expliquant que le monde va mal et que ça n'ira pas en s'arrangeant. Je ne me vois pas transmettre mes névroses à ma progéniture. Je ne m'imagine pas non plus pouvoir gérer les états d'âme d'un autre être que moi. Je suis égoïste? Peut être. Mais ne pouvons-nous pas en dire autant de ceux qui font des enfants? N'est ce pas un choix égoïste aussi? Combien de personne ce sont retrouvées un jour à dire "Je n'ai pas demandé à venir au monde"?
Je ne vous parlerai pas en détail du fait que la grossesse ne m'apparaît pas comme quelque chose de beau (Non, ne me lancez pas des cailloux!). Une femme enceinte ne m'émeut pas. J'irai même jusqu'à dire que ça me fait peur! (Posez vos armes!)

J'entends souvent les gens dire que c'est "normal" d'avoir des enfants. C'est la suite logique à une vie de couple. J'ai même entendu la phrase "il faut en passer par là à un moment!" je ne sais pas pour vous, mais pour moi ça sonne comme une corvée! J'ai l'impression que les gens font des enfants parce qu'il faut le faire. Parce qu'on nous a dit qu'il fallait en faire. Un peu comme on se lève le matin parce qu'il faut aller travailler...
Et à cette normalité s'ajoute bien entendu le fait que notre vie n'a pas de sens tant qu'on n'a pas d'enfant... (No Comment!) 

Ma tante n'a pas eu d'enfant. Elle m'a expliqué qu'un jour, elle s'était retrouvé à dire qu'elle n'avait pas pu en avoir parce que ça passait mieux que de dire qu'elle n'en n'avait pas voulu. Elle a menti pour avoir la paix. Parce qu'à chaque fois qu'elle disait qu'elle n'en n'avait pas voulu, on la regardais de travers. Parce qu'elle en avait marre d'entendre des "Ah boooon?! Tu n'en voulais pas?" choqués et plein de jugement. Parce qu'elle devait se justifier.

Si faire des enfants est un choix, ne pas en faire l'est aussi et chacun à bien le droit de faire ce qu'il veut tout simplement! Une femme qui veut des enfants n'a pas à se justifier. Pourquoi une femme qui n'en veut pas devrait le faire?


Et puis la chanson No,no kids de Lily Wood And The Prick en prime!

lundi 4 avril 2016

Lâcher prise...

Gérer sa vie, c'est pas toujours simple.
Gérer son couple, ça l'est encore moins.
Alors gérer les deux plus la vie de son mec, ça devient carrément impossible!

Certes, dans un couple, on s'épaule, on se soutient, on s'entraide. Mais quand on a passé un an à tirer l'autre vers le haut, à le pousser à aller de l'avant, à l'encourager, à être le pilier, et bien il arrive un moment où on a envie de dire merde!

Il m'a fallu du temps pour comprendre que le problème venait de là. Des discussions interminables à essayer de lui expliquer qu'il devait penser à lui avant de penser à moi. Qu'il devait prendre du temps pour lui, afin de savoir ce qu'il voulait réellement. On s'est énervé. Je râlais parce qu'il ne comprenais pas, qu'il était bloqué. Et puis dans la voiture, j'ai eu un déclic. Il m'a dit qu'il avait besoin de moi, besoin que je le soutienne. "Je ne peux plus te soutenir. Moi aussi j'ai besoin qu'on s'occupe de moi!" Et c'était comme un soulagement d'avoir enfin mit le doigt dessus.

Quand je lui dis de penser à lui, c'est parce que moi je ne peux plus le faire pour lui. Quand je lui dis que j'ai besoin d'un homme, c'est parce que je ne peux plus être derrière lui tout le temps. Quand je lui dis qu'il faut qu'il prenne les choses en main, c'est parce que tout simplement, ce n'est pas à moi de gérer ses problèmes. Parce que je ne suis pas son psy, ni son infirmière, ni Dieu. Je n'ai pas le pouvoir de régler tout ses problèmes. Je suis juste moi avec ma vie, mes bagages et mes emmerdes. Je l'ai poussé pendant un an et j'arrive à un point où c'est trop. S'il n'est pas capable de régler ses soucis, qu'il se fasse aider. Mais moi je ne le ferai pas à sa place.

J'ai besoin de répit, de temps pour moi. Je ne suis pas là pour décider à sa place. Je ne peux plus l'aider. J'en ai trop fait pour au final avoir quoi? D'autre soucis. Parce qu'il ne va pas bien. Parce qu'il se laisse porter par la vie, en attendant que ça passe. Parce qu'il n'affronte pas ses problèmes. Et on se retrouve devant un mur.

Hier soir, j'ai pris conscience de tout ça. Je crois qu'on appelle ça un déblocage psychologique. Et putain qu'est ce que ça fait du bien!




samedi 2 avril 2016

Même pas mâle...

En discutant avec différentes copines ou amies, j'en suis arrivée à la conclusion suivante, ou plutôt la question suivante : Où sont les mecs, les vrais?

J'ai l'impression que c'est LA grande question du moment autour de moi. Que ce soit une célibataire indépendante, une copine en couple ou celle qui ne se fait que des plans cul, la question revient. J'ai entendu cette phrase plusieurs fois dans la semaine "En fait ce que je veux, c'est un vrai mec!"

Attention, n'allez pas imaginer qu'on a envie de retrouver un Cro magnon qui nous traîne par les cheveux en hurlant "Toi femme, faire à manger". Non, nous sommes tout de même des femmes sensées (ou presque!). Mais alors me direz-vous, qu'est ce qu'un vrai mec?

C'est très simple en fait, c'est juste un homme qui aurait assez de couilles pour dire "Viens chéri, on fait ça.". Genre un mec qui prend des décisions tout simplement. Un mec qui sait dire non. Un mec qui sait ce qu'il veut. Un mec qui ne se laisse pas influencer par ses potes. Un mec qui a des couilles et qui ne fuit pas les problèmes. Bref, un mec comme on nous avait dit que c'était!

Ceci étant dit et voyant à quel point cette phrase est revenu sur le tapis ces derniers temps, je ne peux m'empêcher de me demander s'ils existent encore! Ou même, ont-ils réellement existés un jour? Parce que finalement, on nous a peut être menti, (encore une fois)! On nous aurait vendu du rêve! En réalité, l'homme ne serait-il qu'un grand enfant qui n'aurait pas vraiment évolué? (ce serait tout de même bien triste!).

Si je réfléchis à la question, de mes parents, le modèle masculin était plutôt ma mère. C'est elle qui prenait les décisions et mon père suivait. Chez mes grands-parents c'était pareil. De toute les relations que j'ai eu, j'étais en quelque sorte le mec. Pareil pour mes copines.

Les femmes ont-elles émasculés les hommes? Possible. On sait très bien qu'une femme indépendante fait peur à la gent masculine. Et pourtant, force est de constater qu'on a été obligé d'apprendre à se débrouiller sans eux. Pas plus tard que ce matin, j'ai aidé une amie à déménager. On a bourré toutes ses affaires dans trois bagnoles avec une amie à elle, qui a soudainement déclaré entre deux aller-retour à la voiture : "Tu vois qu'on a pas besoin de mec!" et elle n'a pas vraiment tord!

Combien de meubles avons-nous montés seule? Combien d'ampoules avons-nous changés? Juste parce qu'on n'avait pas d'hommes sous la main comme nos ancêtres ou tout simplement parce qu'on en avait marre de poser la question à notre Jules tous les jours depuis trois mois!

Alors oui, c'est vrai, on est indépendante, mais il y a toujours un moment où l'on a envie de retrouver ce bon vieux mâle, celui qui va gueuler un bon coup parce qu'il n'est pas d'accord, celui qui va prendre une décision, celui qui saura nous dire non sans avoir peur du conflit. Ou juste celui qui sera capable de prendre les choses en main sans qu'on ai besoin de crier ou de pleurer. Un vrai mec quoi!


Genre Rhett Butler dans Autant en emporte le vent, par exemple!

samedi 26 mars 2016

Besoin de changement...

J'en avais marre de la couleur du blog et j'ai voulu faire quelque chose de plus épuré. Donc tadam! Le blog fait peau neuve!
J'avais remarqué un problème avec les commentaires j'ai donc bataillé pendant trois bon quart d'heure mais j'ai trouvé la solution!
J'ai trouvé ce site hipsterlogogenerator.com grâce à cette mademoiselle ici pour fabriquer des logos, j'aimerai avoir votre avis sur le nouveau logo!

Alors maintenant j'attends vos retours. Est ce que ça vous plait? Est ce que vous préfériez avant? Et du coup vous pouvez même laisser un commentaire, maintenant ils fonctionnent!

Bon weekend à toutes (et tous peut être?)!


vendredi 25 mars 2016

Télé pas réalité...

Quelqu'un que je connais est passé à la télé. Une émission tout public (par souci de confidentialité, je ne vous dirais pas laquelle!). Bien entendu j'ai regardé. Et je me suis dit que la télé nous ment vraiment. (Oui c'est la révélation du jour bonjour!)

Cette personne, je la connais. Et je connais aussi ses mauvais cotés. Alors quand je le vois passer pour un saint à la télé, franchement, ça m'énerve!

Dans cette émission, on le voit comme mature, amicale, limite un peu niais mais très attachant.
Sur le fait qu'il soit dynamique et battant, je ne peux rien dire c'est vrai (Même si ce dynamisme est parfois artificiel...). Il a certes eu un parcours compliqué et s'en est sorti seul. C'est tout à son honneur.
Ce qui me dérange, c'est qu'il n'est pas authentique. La façon dont il est perçu dans cette émission ce n'est pas la façon dont moi je le perçois. Mais peut être ne suis-je pas objective...

Lui et moi, on a eu beaucoup de mal à s'entendre au début. Tout simplement parce que nous n'avions pas la même façon de voir la vie. Sa façon de traiter les gens comme des sous-merdes, le fait qu'il trompe sa femme alors qu'elle aurait tout fait pour lui, cet ego surdimensionné et bien d'autre travers me révoltaient. Et lui, il n'arrivait pas à me cerner. Donc n'arrivait pas à me manipuler... On a finalement réussi à trouver un terrain d'entente pour l'équilibre de tout le monde, parce qu'on était obligé de se côtoyer.

Lui et sa femme sont montrés comme le couple parfait. Je pense que quelqu'un qui regarde l'émission peut se dire "wouah, ils sont tellement mignons, j'aimerai être comme eux!" si vous saviez...
Combien de fois je les ai vu au bord de la rupture. Combien de fois elle a failli partir. Si vous saviez tout ce que je sais, vous le verriez comme moi, comme il est vraiment : un connard!
Alors oui, chacun fait ce qu'il veut de son cul! Mais le fait qu'ils soient montrés totalement à l'opposé de ce qu'ils sont, le fait que ce soit surjoué, ça m'agace parce que ce n'est pas la réalité.

Je crois que c'est le mensonge qui me dérange. Alors oui, c'est la télé, c'est une émission, forcément on ne va pas montrer les mauvais cotés. C'est le coté injuste, le mot est peut être un peu fort mais c'est comme ça que je le ressens. L'injustice donc, que quelqu'un comme lui soit sur le devant de la scène et passe pour le mec parfait alors qu'il est totalement l'inverse.
Je reste vague sur le sujet car cet article m'a posé un cas de conscience. Si jamais quelqu'un comprenait de qui je parle, ça causerait des problèmes et ce n'est pas mon but.

Ce qu'on nous montre à la télé est trafiqué. On en est plus ou moins conscient. Mais là, c'est du pur mensonge. Et le fait que des gens puissent se dire que ce mec est génial sans le connaitre vraiment, ça me fait foutrement chier.
Peut être parce que je lui en veux, peut être parce que je ne le porte pas dans mon cœur, peut être tout simplement que j'en ai marre des mensonges (il doit y avoir quelque chose de psychologiquement plus profond là-dessous !) je ne sais pas. Mais c'est quand je vois ça que je me dis qu'on nous prend vraiment pour des cons...


mercredi 23 mars 2016

Vivre avec...

En regardant la télé ce soir, je suis prise d'un sentiment d'impuissance.

Suite aux attentats, l’Europe est encore une fois sous le choc. La Belgique en deuil. Les médias en parlent et une phrase me choque : "il va falloir apprendre à vivre avec le terrorisme."
C'est comme ça. Vous n'avez pas le choix. Ça me laisse sans voix. Ça me glace le sang. Qu'est ce que ça veut dire? Comment peut-on simplement annoncer aux gens "démerdez-vous avec"?

Je suis d'accord qu'il faut aller de l'avant et ne pas s'arrêter de vivre. C'est ce qu'il y a de mieux à faire. Mais ne nous voilons pas la face, si on doit apprendre à vivre avec, on devra forcement vivre différemment. Comment vivre comme avant si on doit se faire fouiller en entrant dans les gares et les aéroports? Comment prendre le métro sans être angoissé à l'idée que ça recommence? Comment vivre normalement quand on croise des militaires dans la rue tous les jours? Comment inculquer ça aux enfants? La Carne a d'ailleurs fait un excellent post à ce sujet : Génération attentats ...

Ce soir, en regardant la télé, je me sens impuissante. Et ce que j'entends ne me rassure pas. Ça sonne comme une résignation. Comme une fatalité. Faites avec, de toute façon on n'y peut rien. Faites avec, ce ne sera pas la dernière fois.

Alors quoi? C'est la vie? C'est le destin? Le monde s'auto-détruira à grand coup de bombes? On regarde faire et on attends que ça se passe en espérant que ça nous tombe pas sur le coin de la gueule? On les laisse faire en attendant qu'ils se lassent? 

On va continuer à vivre, c'est clair. Mais je ne peux m'empêcher de me demander ce que nous réserve l'avenir. Et la question qui me taraude c'est surtout : Comment on apprend à vivre avec ça?
 


mardi 22 mars 2016

Pôle emploi le retour...

Mon premier rendez-vous chez polo! Ah, polo! Ça faisait longtemps!
Alors déjà, ils ont investi dans les locaux! C'est très classe! Le personnel est souriant (peut être parce qu'on est en début de semaine, ils ont eu le temps de se reposer!)

Je patiente 5 minutes et on me reçoit à l'heure! Merveilleux! Je me dis que, avec un peu de chance, les conseillers ont changé aussi et sauront m'écouter! (Oui, je vis parfois dans un monde de poneys et de licornes!)

On m'appelle. Une jeune femme me reçoit mais je sens dès les premières minutes qu'elle a envie d'expédier le truc! Oui, je suis bien à pole emploi. Seuls les locaux ont changé...

-Alors vous cherchez dans la coiffure?

Ok, on va tout reprendre: la coiffure c'était il y a 3 ans maintenant! Je réexplique que j'ai changé de métier et que j'ai été barmaid puis serveuse.

-Donc vous ne cherchez plus du tout en coiffure?

Perspicace!

Elle s'empresse de rectifier les informations sur son ordinateur. Et s'empresse également de me chercher des offres. Sans que j'ai le temps de dire quoi que ce soit. C'est mal barré pour lui annoncer que je veux changer de métier, encore plus pour lui dire que je veux être écrivain!
Je la laisse faire son boulot, refuse les CDD et demande un salaire brut de 2300 euros. Elle me propose un poste à 1400 net...

Une fois qu'elle a tout bien rempli, je me permets tout de même de demander, si éventuellement je veux faire une formation, comment ça se passe? Une formation de coaching par exemple...
Bien évidement, ce n'est pas le genre de formation que polo prend en charge. Mais vous prenez quoi en charge en fait? C'est sorti tout seul, du fond du cœur. Bizarrement, elle me donne tout ce qui n'est PAS prit en charge. (D'ailleurs, si vous voulez être pilote de drone, démerdez-vous!)

Donc au final, je suis restée 20 minutes (j'ai passé plus de temps à chercher une place!) je cherche toujours un poste dans la restauration (pole emploi n'aime pas le changement!) et j'aurai un prochain rendez-vous en septembre... En attendant j'ai droit au fameux atelier pour m'aider à chercher du travail! Formidable!

Il y a des choses qui ne changent pas, polo restera toujours polo...


dimanche 20 mars 2016

Profession : écrivain...

J'ai passé ma vie à essayer de trouver ma voie. J'ai fait divers boulots plus ou moins intéressants, mais je n'ai jamais réussi à me fixer sur un métier.
Au fond, je sais ce que je veux. Je veux être écrivain.
Le problème c'est que je me suis toujours bloquée. J'en ai écrit des pages mais je n'ai jamais approfondie. Pourquoi? Parce que ça parait utopique aux yeux des gens et de la société. Alors j'ai gardé ça au fond de moi et j'ai essayé de me fondre dans la masse. J'ai mis mes rêves de coté. Je suis comme la planche de surf qui a abandonné ses rêves pour trouver un vrai boulot et est devenue une planche à repasser!

Sauf qu'aujourd'hui, j'en ai marre d'être une planche à repasser! J'ai envie de dire merde et de me lancer! J'ai envie d'essayer, j'ai envie de savoir.
Pourquoi est ce qu'on serait obligé de laisser de coté ce qu'on a envie de faire pour faire quelque chose de raisonnable? Bon, c'est certain, il faut être réaliste. J'ai toujours rêvé d'être une rock star mais vu mon absence de don pour le chant, il est préférable d'éviter.

Jusqu'à maintenant, je me suis freinée, parce que quand tu dis "je veux être écrivain" les gens ont tendance à rire et te demander ce que tu veux faire en vrai. Mais en vrai, c'est ça que je veux. Pas être coiffeuse ou vendeuse. Non. Je veux être écrivain. Au moins essayer. Finir ce que j'ai commencé à écrire. Ne pas l'effacer en me disant que de toute façon ça ne sert à rien. L'envoyer aux maisons d'édition pour avoir un avis sur ce que je fais.

J'ai une amie qui est devenue comédienne. Elle s'est donné les moyens. Elle y a cru. Ça n'a pas été facile mais elle a essayer. Elle s'est battu. Elle a persévéré. Et elle a réussi.
Alors j'ai envie de m'en inspirer et d'y croire.

Et vous, quels sont les rêves que vous avez laissé dans un coin de votre tête?



jeudi 17 mars 2016

Un point final ...

J'ai besoin que les choses soient claires. Surtout quand on me quitte. Quand on me quitte à moitié, je ne comprends pas bien. Comme avec mon ex. Un jour où j'y repensais, je me suis souvenue qu'il ne m'avait jamais réellement quitté. Il n'avait pas prononcé les mots "c'est fini". Il ne m'a pas dit qu'il me quittait. Ce qui a été d'autant plus dur puisque mon petit cerveau n'avait pas eu de signal de fin.

Alors l'autre jour, quand il s'est installé avec mes amis et moi au comptoir, je me suis dit qu'il était temps que j'éclaircisse les choses. Que je mette un point final à notre histoire. Même si c'était fini depuis longtemps en théorie, pour moi, ce n'était pas un sujet clos. J'ai mis deux ans avant de pouvoir lui reparler normalement, c'est bien qu'il y avait un soucis!

Et puis de fil en aiguille, on en est arrivé à parler de notre période post-rupture et il m'a rappelé que je n'avais pas été très agréable avec lui (le goujat!). Cette phrase m'a fait monter sur mes grands chevaux "MAIS C’ÉTAIT LÉGITIME!" je crois que je lui ai fait un peu peur quand même. En tant qu'homme, sa première réaction fut de finir sa bière pour pouvoir fuir le plus rapidement possible. "Ah bah oui voila, on commence à parler sérieusement et tu t'en vas!". C'est le rosé qui a parler à ma place. Mais à ma grande surprise, l'homme à (enfin!) porté ses couilles prit son courage à deux mains, recommandé une bière et m'a répondu "ok, alors viens on va discuter dehors tous les deux".
Je ne m'attendais pas à ça mais j'étais prête. Prête à conclure enfin cette histoire qui m'avait mise à l'envers. Prête aussi à lui dire merci. Prête à tirer un trait là dessus.

Je n'ai pas eu le temps de réfléchir à ce que je voulais lui dire qu'il était déjà en train de s'excuser. Il s'excusait de m'avoir traité comme il l'avait fait (comme une merde quoi!), d'avoir été un lâche à l'époque. Il a reconnu ses torts. J'ai failli m'étouffer. Tout ce qu'il aurait dû me dire au moment de notre séparation, il le déballait deux ans plus tard.
J'ai été honnête moi aussi et je lui ai avoué qu'il m'avait blessé, qu'il était le premier auquel je m'étais vraiment attaché et que c'était pour ça que j'avais eu besoin de l'ignorer pendant si longtemps. Il s'est encore une fois excusé.

Comment je me sens après tout ça? Soulagée et perturbée. Soulagée d'avoir enfin entendu les mots qui manquaient à l'époque. De l'entendre dire que ce n'était pas moi le problème, que c'était juste le mauvais moment. Que c'était lui qui n'était pas prêt à ce moment là. Qu'il avait agit comme un connard.
Perturbée parce qu'il est toujours celui qui m'avait plu à l'époque. Parce qu'il était comme mort pour moi et que je me suis retrouvée à boire des verres avec lui. Parce qu'il fait toujours des petits sous-entendus sur nous deux...

Est ce que cette histoire finira vraiment un jour?




lundi 14 mars 2016

Le chômage...

Je suis rentrée en France depuis même pas un mois et la première question que les gens me posent c'est : "Alors, tu bosses où maintenant?". Et ça a tendance à un peu me gonfler...
Oui, je suis au chômage pour l'instant et oui ça me convient.

Le problème c'est que les gens, en général, s'attendent à ce que je reprenne mon boulot au resto. NO WAY! Jamais de la vie! Ce boulot m'a certes bien aidé pour financer mon voyage mais aujourd'hui, j'ai envie d'avoir une vie. Et la restauration, c'est pas pour moi.

Est ce que je vais travailler dans un bar? Je ne sais pas. J'avoue que c'est ce qui me plaisait le plus mais, encore une fois, j'ai une vie (du moins j'essaye!). Le bar, c'est bien. Mais je ne pense pas que ça me conviendra à vie. Et en ce moment, je suis plutôt en quête de stabilité.

J'ai d'autre projet en tête. Rome ne s'est pas fait en un jour. Ma carrière non plus!

Pourtant les gens sont étonnés quand je leur annonce que je vais profiter un peu du chômage, le temps de savoir ce que je veux vraiment. Non pas que ça m'éclate de ne pas bosser (quoi que, parfois ça fait du bien!) mais je n'ai pas spécialement envie de me précipiter, de prendre le premier job venu juste pour dire que je travaille et ne plus être une glandue aux yeux du monde. Oui parce qu'il faut être honnête, si tu es au chômage, c'est que tu n'as pas envie de bosser.

Alors aujourd'hui, j'ai envie de pousser un petit coup de gueule! Oui, j'ai envie de bosser mais j'ai d'abord besoin de me poser un peu. J'ai passé quatre mois à travailler dans les champs en Nouvelle Zélande, chose que la plupart des gens qui critiquent mon chômage ne seraient pas capable de faire...

Ce n'est pas parce que j'ai bosser de nuit pendant deux ans que je vais faire ça toute ma vie. De nos jours, je connais assez peu de monde qui reste dans la même boite, voire dans la même branche pendant 10 ans!

Je n'ai pas forcément envie de parler de mes projets à tout le monde. Parce que les gens ont un avis sur tout. Et qu'ils arrivent toujours à trouver les points négatifs de mes projets au lieu de m'encourager. Et ça me pète les noix!

Alors j'ai envie de dire à tous ces gens : oui, je suis au chômage. Je m'offre le luxe de ne pas travailler pendant un petit mois. J'ai besoin de ça pour me remettre dans la "vraie vie". J'ai envie d'avancer et retourner au resto me semble être la solution de facilité et j'aurai l'impression de stagner, voire de régresser. Vous comprendrez donc que pour ma santé mentale (et un peu la votre aussi!), je n'y retournerai pas.
Ce n'est pas parce que je ne travaille pas pour l'instant que je me la coule douce. Je réfléchis tous les jours à la meilleure solution pour mon avenir professionnel et j'attends. Oui parce que je n'ai pas le choix, je dois attendre pour savoir si mes projets vont se concrétiser. J'ai décidé de ne pas me mettre la pression, ça ne sert à rien de toute façon. Et ceux que ça dérange sont prié d'aller déverser leur négativité un peu plus loin, merci!

jeudi 10 mars 2016

Le poids de la société...

Ce matin j'ai regardé les Maternelles sur France 5. (J'adore cette émission, je ne sais pas pourquoi!) Il y avait un reportage sur les enfants et leur poids.Trois mamans parlaient des problèmes de poids de leurs filles. Notez bien qu'on ne parle que de filles. Les garçons ont moins de problèmes avec ça!

Et puis il y a eu cette petite interview d'enfants. On leur demandait ce que c'était être mince. Et là, j'ai trouvé que les petites filles étaient assez mitigées sur le sujet. Elles ont tendance à dire qu'être mince, c'est quelqu'un qui "ne mange pas beaucoup", qui "ne mange presque jamais du gras". Que les filles veulent être mince pour être plus belles et pour être aimé des autres.
Une petite fille qui ne doit avoir que 8 ans dit qu'elle fait attention à son poids et se pèse une semaine sur deux...
Cette même petite fille nous apprend que les mannequins sont minces parce qu'elles font des publicités "et puis si tu fais des publicités et que t'es gros bah c'est pas très joli" ...
Puis on leur montre la couverture d'un magazine avec un mannequin grande taille. Et là, c'est le drame. Non, cette fille n'est pas joli parce que ses hanches sont gonflées et ses cuisses sont grosses!

source http://www.leparisien.fr/laparisienne/mode/les-mannequins-grande-taille-renversent-la-tendance-04-08-2014-4046445.php

Mais finalement, elles nous disent que c'est pas bien de vouloir ressembler aux stars parce qu'être maigre c'est pas trop beau non plus.

Et là, je me suis quand même dis pauvres gosses! Ces petites filles sont déjà inquiètes pour leur poids. Elles trouvent que les filles des magazines sont belles parce qu'elles sont minces mais qu'en même temps il ne faut pas leur ressembler parce qu'elles sont trop maigres et à coté de ça, elles surveillent leur poids pour ne pas devenir grosses parce que c'est mieux d'être mince... C'est un petit peu schizophrénique tout ça!

Je ne me souviens pas m'être préoccupé de mon poids à leur âge. J'ai commencé à m'en soucier vers 12 ans. Je me trouvais boulotte. Et puis en grandissant j'ai fait le yo-yo. Jusqu'au jour où j'ai pesé 47 kilos pour 1m64. J'avais 20 ans. Je me trouvais au top. Tout le monde me trouvait trop maigre mais moi, j'avais atteins mon poids idéal et sans efforts! Enfin, sans manger surtout. Forcement, ça n'a pas duré. J'ai retrouvé un poids normal pour ma taille mais j'ai continué de me plaindre. J'ai maigri à nouveau, puis grossi, puis maigri encore. Je me suis stabilisée à une cinquantaine de kilos. Mais j'étais bien dans ma vie donc bien dans ma peau. Et enfin, je suis partie en Nouvelle Zélande et je suis rentrée avec 6 kilos en plus. Au début, c'était le drame. Je répétais en boucle qu'il fallait que je maigrisse. C'était l'objectif numéro 1! Mais aujourd'hui, quand je réfléchi à ça, je suis plutôt sereine. Si je perds quelques kilos, tant mieux. Mais je ne m’empêche pas de vivre pour autant. Je ne suis pas obsédée par mon poids. Mon plus gros problème c'est que je ne rentre plus dans mes fringues (forcement, quand on passe du 34 au 38, ça coince un peu!) et qu'il faut que je refasse ma garde robe! 

C'est un éternel débat : l'image que les médias nous renvoie. Et quand je vois que des enfants se préoccupent de ça, je me dis que le débat n'est pas fini!
Je suis choquée quand je vois ces petites filles dire qu'elles font attention à leur poids, qu'elles veulent rester minces. Je me demande aussi quel est le poids des parents (haha le jeu de mots!) dans l'histoire? Comment gèrent-ils ça?
Je me demande aussi si cette dictature de la minceur finira un jour. 
Si je regarde autour de moi, je ne connais aucune femme qui se sent bien avec son poids. Et ça marche dans les deux sens : celles qui se trouvent trop grosses et celles qui veulent prendre du poids.

Je sais que c'est un sujet qui est souvent abordé mais je me demande si un jour on arrivera à s'accepter comme on est? Est ce qu'un jour les femmes pourront juste vivre sans se préoccuper du chiffre qui s'affiche sur la balance?

Le replay de l'émission ici

mercredi 9 mars 2016

Fash back...

Oui je sais, il faut vivre le moment présent, vivre dans le passé c'est mal!
Mais j'ai toujours été quelqu'un de nostalgique. Et je pense que parfois, il faut regarder derrière pour se rendre compte du chemin parcouru. Sans non plus rester bloqué dessus et le regretter. Juste une petite piqûre de rappel de temps en temps.

J'ai toujours écrit. Ce matin, j'ai retrouvé un vieux carnet avec tout plein d'anecdotes, de questions et de réflexions. Bien entendu, je parlais de mes histoires d'amour foireuses. Et en me relisant, je me suis souvenue de ce que mon psy m'avait dit un jour : alors que je me plaignais de vivre tout le temps la même chose, c'est à dire des relations de quelque mois qui se terminaient parce que le mec sentait qu'il n'allait pas s'attacher à moi, mon psy m'avait fait réfléchir à l’éventualité où en fait je faisais en sorte qu'ils ne s'attachent pas. Inconsciemment, mon comportement leur disait de ne pas s'attacher parce que moi, je ne le voulais pas...

Perturbant comme réflexion! Je me souviens aussi d'un rêve que je lui avais raconter : tous mes exs étaient dans une pièce et faisaient la queue pour me parler. Moi j'étais derrière un bureau. Je ne me souviens plus de ce qu'ils me disaient mais mon psy m'avait fait remarquer que le bureau était probablement la barrière que je mettais dans le vie entre eux et moi (en bref hein!).

Avec le temps, je me dis qu'il n'avait peut être pas tord. Je suis sortie avec un tas de mec différent mais le résultat était toujours le même. En fait, c'est moi qui bloquais sans m'en rendre compte. Peut être qu'en fait je n'avais pas envie de m'engager, ou j'avais peur de m'attacher (tout en pensant que j'étais attachée à eux... tu saisis le paradoxe?) et au final je me faisais lourder. Je déprimais une petite journée et tout rentrait dans l'ordre.

Depuis, j'ai fait du chemin. La première fois que je me suis vraiment attachée à quelqu'un, ça s'est mal fini. Et je n'ai pas mis une journée pour m'en remettre. Je suis devenue complètement folle. J'ai débarqué chez lui à 3h du matin parce que je l'avais croisé en boite avec une fille (alors qu'on n'était plus ensemble!), j'ai pleuré pendant des heures entières, j'ai perdu du poids, bref, j'ai cru que ma vie s'écroulait. Et je me souviens m'être dit à ce moment là que j'avais fait une erreur d'écouter mon psy. Casser mes barrières pour en arriver à ce résultat, quelle bonne idée! Je m'en voulais.

Mais finalement, cette rupture a changé ma vie. Littéralement. Parfois j'y réfléchis et je me dis que s'il ne m'avait pas quitté, certes je n'aurai pas été malheureuse comme les pierres. Mais je n'aurais pas non plus rencontré celui qui m'a traîné de sorti en sorti, qui faisait tout pour me distraire et qui m'a permis de rencontrer mon patron. Celui qui a cru en moi et qui m'a embauché comme barmaid alors que je n'avais jamais servi un verre de ma vie!
Si je ne m'étais pas autant attaché à lui, je m'en serais remise comme avant et les choses ne seraient peut être pas ce qu'elles sont aujourd'hui.

Ça me fait penser que la vie est étrange. Il fallait que j'en passe par là. Il fallait que je souffre un bon coup pour me trouver. Un peu comme le Phoenix qui renaît de ses cendres (ok, je m’emballe un peu!).

S'il ne m'avait pas quitté, est ce que je serai toujours avec lui? Je ne sais pas. Je ne pense pas. Mais ce qui est sûre, c'est que je n'aurai pas eu la vie que j'ai aujourd'hui.

D'ailleurs, la prochaine fois que je le croise, il faudrait que je le remercie!


lundi 7 mars 2016

Jamais contentes...

Autour de moi, c'est l'hécatombe : tous les couples se séparent. Je ne sais pas si c'est 2016 ou bien le divorce de Ben Afflek et Jenifer Garner qui a influencé cette vague de ruptures, mais c'est tout de même assez effrayant.

Alors que nous philosophions sur le sujet autour d'un café (ok, un verre de rosé!) hier après-midi, nous en sommes venu à nous demander ce qui clochait. C'est vrai, on a quand même trouvé des hommes qui nous supportent, qui n'ont pas fuient à la première embûche et qui sont heureux avec nous. Et nous, qu'est ce qui nous prend? On trouve qu'on est tombé dans la routine! On s'ennuie. On a envie d'autre chose. On trouve notre vie plan-plan. En bref, on se fait chier! Tout en sachant très bien qu'une fois qu'on sera seule, on se plaindra aussi, parce que le célibat, ça a aussi des mauvais coté. 

Mais c'est quoi notre putain de problème?!

Le truc c'est que quand on était petite, on avait un plan bien défini de notre future vie, du genre je me marierai à 28 ans et j'aurai des enfants à 29 ans. J'aurai une belle maison, un boulot passionnant, un mari merveilleux et ma vie sera formidable. Et personne ne nous a averti que non, ça ne se passerai pas comme ça! Personne ne nous a dit que les comédie romantique n'étaient pas inspirées de la vraie vie. Et ça, on s'en est rendu compte en grandissant. Du coup, ça a un peu chamboulé toute nos espérances. Et puis on a commencé à sortir et se dire que finalement, c'était pas la vie qu'on avait imaginé, mais que c'était bien aussi. On a repoussé l'age adulte à plus tard. Et puis de toute façon, la plupart des mariages finissent en divorce, comme nos parents. Alors pourquoi se marier? 

Mais la pression sociale et la société nous ont poussé à rentrer dans le droit chemin. Parce que même si on a abandonné nos rêves de petite fille, ils sont restés coincés quelque part dans un coin de notre inconscient. Et les repas de famille où tout le monde te demande "quand est ce que tu vas nous ramener un mec" alors que toi, tu es encore bourrée de ta soirée de la veille et tu as juste envie de t'affaler sur le canapé, ces repas de famille t'ont foutu la pression/le cafard/l'envie de rendre tes dix mojitos de la veille. Alors tu t'es dit que peut être, il était temps de te poser et de faire comme tout le monde. Peut être, toi aussi tu pourrais avoir une vie normale. Et puis t'arrives à la trentaine, tu ne peux pas vivre éternellement comme une ado (de toute façon, ton corps ne supporte plus les cuites!). Alors tu as fait ce qu'on attendait de toi : tu t'es rangée. Tu as trouvé un mec. Tu vis avec. Tu pars en vacances avec. Tout est bien dans ce petit monde "normal". 

Sauf qu'un jour, tu te réveilles et tu te demandes si c'est vraiment ça que tu veux. (Si en plus, tu es au chômage, tu as deux fois plus de temps pour réfléchir!) 
Tu le regardes, tu vous regardes et tu paniques. La logique voudrait que tu l'épouse et que vous fassiez de beaux enfants. Mais toi, est ce que c'est vraiment ça que tu veux? Et là, c'est le drame! Tu ne sais plus.
Alors oui, en effet, vous avez une vie tranquille. Il fait à manger, il est présent pour toi, il te soutient dans tes projets, il est fidèle. Tu n'as pas grand chose à lui reprocher. Que demander de plus? Oui mais la passion n'est plus là. C'est normal parait-il. Mais il te manque quelque chose. Et ça commence à te ronger. Tu essayes de te dire que c'est une mauvaise période, que ça va passer. Mais plus tu avances, plus tu y penses.

Alors qu'est ce qu'on fait dans ces cas là? On attend que ça passe? On ne dit rien et on prend sur soi? Parce que la vie c'est ça. La vie c'est pas les feux de l'amour. Il n'y a pas de rebondissements tous les jours. La passion n'est pas éternelle. Et puis t'as bientôt 30 ans. Faudrait peut être penser à arrêter les conneries! Faudrait peut être penser à rentrer dans le moule.

Finalement, on n'est jamais contente de ce qu'on a. On est des éternelles insatisfaites. Ou peut être qu'on a peur. On n'a pas envie de grandir? On a besoin de liberté? On a besoin de vivre des trucs intenses pour se sentir exister? On n'est pas faite pour la vie de couple? Le taux élevé de divorces chez la génération de nos parents nous a traumatisé?
Ou alors on est juste chiante?


dimanche 6 mars 2016

Le jour où j'ai reparlé à mon ex...

Et oui, vous comprenez maintenant pourquoi je vous parlais de celui qui m'avait fait souffrir précédemment.

Depuis notre rupture, j'ai passé mon temps à l'ignorer. Je le croisais souvent, on fréquentait les mêmes personnes, mais dès qu'il était là, je faisais en sorte de ne pas croiser son regard, s'il parlait je ne l'entendais pas. En fait, il était comme un fantôme pour moi. Pire, il était un meuble.

Il y a quelque jour, Chéri devait aller récupérer des papier à son ancien boulot. Je l'ai accompagné et j'avais prévu de l'attendre dans le bar d'à coté, pensant que mon meilleur ami y serait. Au lieu d'y trouver mon coupain, j'y ai trouvé mon ex, attablé avec un ami commun. Chéri dit bonjour à tout le monde et sert la main à l'ex, en souriant. (Il savait qu'il l'avait déjà vu mais ne se souvenait pas de qui il était...)
Moment gênant numéro 1 ...


Je réfléchi pendant une fraction de seconde et décide qu'il y a prescription, j'ai grandi, mûri, je peux lui adresser la parole à nouveau. Après tout, c'était il y a trois ans maintenant, on est passé à autre chose. Je l'ai pardonné, je peux donc le saluer. (Et puis je suis plutôt à mon avantage ce jour là, il va se rendre compte de ce qu'il a perdu!)
Chéri s'en va chercher ses papiers et je me retrouve là, à coté de mon ex qui me propose de m'asseoir à leur table...
Moment gênant numéro 2 ...


Les premières minutes sont bizarre. Heureusement, on n'est pas que tous les deux. Et puis notre pote est en pleine séparation, du coup ça meuble. Jusqu'au moment où notre pote se lève pour aller au petit coin. Et nous laisse donc tous les deux (le con!)...
Moment gênant numéro 3 ...


On entame les banalités, du genre "alors, quoi de neuf?". Je lui raconte brièvement ma vie, il me raconte la sienne. Et finalement, on arrive à discuter comme s'il ne s'était rien passé. Ou presque, car monsieur trouve intelligent de faire des petites allusions à notre passé commun : "tu te souviens ce bar où on était allé quand on était encore ensemble?", "Oh, j'ai repassé mon permis... Oui Lula m'a connu pendant une mauvaise période..." ton mélancolique et regard appuyé...
Moment gênant numéro 4 ...


Finalement, il n'a pas changé. Il a toujours le même humour, il fait toujours de petites allusions, histoire que je me souvienne bien qu'un jour, on a été heureux ensemble et il prend toujours cet air affligé, comme si c'était moi qui l'avait quitté. 
J'avoue que c'était quand même étrange de lui reparler après avoir passé 2 ans à l'ignorer. Et si on avait été seule, j'en aurai profité pour lui demander l'explication que je n'ai jamais eu...

mercredi 2 mars 2016

Celui qui m'avait fait souffrir...

J'ai toujours été du genre à me remettre très vite d'une rupture. Je ne comprenais pas les gens qui se lamentaient suite à la fin d'une relation et je pensais qu'au bout de trois mois de relation, on ne pouvait pas être vraiment triste. Trois mois dans une vie, ce n'est rien. On se secoue et on repart. Jusqu’au jour où...

J'ai rencontré Marcel (le nom a été changé, bien entendu!) en hiver chez un ami autour d'une raclette. Ce soir là, j'avais bien accroché avec lui mais je ne me sentais pas d'humeur romantique. Je m'étais juste dis qu'il était drôle et sympa. Je l'avais raccompagné chez lui sans m'attendre à un dernier verre ni même à un bisou (après une raclette en même temps...). J'avais juste passé une très bonne soirée.

Quelque mois plus tard, un soir d'ennuie mortel, je traînais sur un site de rencontre et, surprise, je tombe sur le profil de Marcel. "Tiens, c'est marrant, j'ai vu Marcel sur adopteuncon!" je dis à ma copine. "Envoie lui un message!" qu'elle me répond! (oui, cette soirée raclette n'était pas anodine je crois ;-))
J'hésite et puis après tout, ça n'engage à rien. On pourra peut être aller boire un verre, ça m'occupera un peu.

La semaine suivante, je passe mes soirées à papoter avec lui virtuellement. J'attends ses messages le soir et on s'écrit pendant des heures. Et puis un jour, il me propose d'aller boire un verre...

Vous savez ce que c'est, le premier rendez-vous, on est euphorique, on appelle ses copines avant pour partager nos angoisses, on demande des conseils sur sa tenue, bref, on se sent excitée comme une puce au salon de la moquette! 




Au final, je me retrouve à passer une très bonne soirée, on parle comme si on se connaissait depuis longtemps, on rit comme des gosses et on boit comme des trous
Il pleuvait ce soir là, on attendait une accalmie pour pouvoir rentrer et on se retrouve à courir sous la pluie. Jusqu'au moment où, il m'attrape et m'embrasse! Sous la pluie!!! Pour une fan de Breackfast at Tiffany's comme moi, vous imaginez bien que c'était juste la perfection! 


S'en sont suivi quelque mois de bonheur. Je me demande si je ne m'étais pas un peu emballée avec le recul. toujours est-il que, moi, j'étais amoureuse... pour la première fois! Je me projetais, on parlait d'appartement (non, ça ne me paraissait absolument pas précipité à l'époque!), on était heureux. 

Jusqu'au soir où il est rentré tard, je ne dormais pas. Je sentais que quelque chose n'allait pas. On a parlé jusqu'à 4h du matin. Il m'a avoué des choses sur sa vie. Il m'a dit qu'il allait mal, qu'il avait besoin de temps, bla bla bla... 

Le monde s'est écroulé. Il ne me disait pas clairement qu'il me quittait. Il avait besoin de temps. 

J'étais dévastée, au fond du trou. Je faisais n'importe quoi au travail. Je pleurais tous les soirs en écoutant London Grammar (si vous êtes déprimées, ne faites pas ça!!!). Je sortais tous les soirs pour me saouler et essayer de soigner ma peine. Je maigrissais à vue d’œil. Lui, il gardait le contact, m'envoyait des "comment tu vas?" et je pleurais encore et encore... On se revoyait parfois et j'avais l'impression d'avoir à faire à Dr Jeckyll et Mr Hide : le soir il était adorable, le lendemain matin froid comme la glace. Je m'accrochais à une sorte d'espoir. Je pensais qu'il reviendrait...



Comme vous l'imaginez, il n'est jamais revenu. Enfin, il est revenu parfois mais pas pour les bonnes raisons. J'avais la chance d'être bien entouré et c'est à cette époque que j'ai commencé à bosser au bar. Ma vie a complètement changé et j'ai pu reprendre le dessus et couper les ponts avec lui. Quand je le croisais, je me forçais à l'ignorer. C'était dur, mais il fallait ça pour pouvoir me reconstruire.

A cette période, j'ai donc compris qu'on pouvait tomber amoureux en peu de temps, qu'on pouvait s'attacher à quelqu'un très vite et qu'on pouvait voir tout ça s'écrouler en une fraction de seconde.

J'ai compris qu'on pouvait souffrir en amour et que j'étais comme tout le monde...



  

lundi 29 février 2016

La meilleure amie...

Je suis toujours sortie avec des mecs qui avaient des potes. Au pire, un meilleur ami. Jusqu'à Chéri qui lui a UNE meilleure amie...

Je l'ai rencontré quelque mois après avoir officialisé avec Chéri, mais j'en avais beaucoup entendu parler. Le plus grand stress de Chéri était qu'on ne s'entende pas car, parait-il, elle était spéciale et avais rarement apprécié ses précédentes conquêtes! Je m'attendais à trouver une de ces filles jalouses, prête à tout pour nous séparer parce qu'elle était en réalité amoureuse de Chéri! (Merci les comédies romantiques américaines!)

Comme je suis formidable quelqu'un de facile à vivre, on a plutôt bien accroché. On passe même du temps toutes les deux!


Oui, mais (ha, le fameux MAIS!) tout se passe très bien quand on est toutes les deux. Parce que dès qu'on se retrouve elle, Chéri et moi, je me sens un peu comme la cinquième roue du carrosse! Je me sens en décalage.

Forcement, ils ont leurs délires. Et moi je n'en fait pas toujours parti. Et c'est très agaçant. Vraiment. J'ai toujours l'impression qu'ils me cachent quelque chose ou qu'ils attendent que j'ai le dos tourné pour faire leurs conneries (qui a dit "parano"?). Parfois je me sens en trop. Parfois, je ne les comprends pas.

Mon plus gros problème, c'est que je sais qu'elle peut très vite l’entraîner du mauvais coté (rapport à ça ...). Et ça aussi, c'est agaçant.

Que faire dans ces cas là? Je n'en ai pas la moindre idée. Je ne suis pas du genre à interdire aux gens de se voir. J'essaie de me dire qu'il est assez intelligent pour savoir dire non mais je sais aussi qu'elle a beaucoup d'influence sur lui. Enfin bref, je suis un peu dans le flou!

Peut être que cette situation me rappelle mon enfance : on était trois copines et il y en avait toujours une à l'écart. En général, c'était moi! Peut être qu'il faut juste que je les laisse tous les deux? Peut être que je suis jalouse de leur relation? Ou peut être que j'ai peur qu'elle me "l'enlève" encore une fois avec sa poudre magique?

Je pense que je vais retourner chez mon psy!

samedi 27 février 2016

Retour au bercail...

Oui, ça y est, je suis rentrée!

On a réussi à vendre la voiture, acheter nos billets et enfin, rentrer à la maison!

Comme tout le reste de ce voyage, ça n'a pas été simple : la fille qui nous a acheté la voiture a essayé de nous la faire à l'envers et j'ai failli la tuer, la voiture qui devait nous emmener à l'aéroport ne démarrait pas, arrivé à l'aéroport, on nous a appris qu'il nous fallait des visas pour notre escale d'UNE HEURE à Los Angeles (enfoirés d'américains!) et la guitare de chéri a failli rester à Nelson parce que ça nous faisait un bagage en plus (mais je crois que la dame a eu pitié de nous et nous l'a fait passer sans nous surtaxer!).

Enfin bref, on est quand même là et c'est l'essentiel!


Bilan à chaud de ce périple:

Je rentre avec six kilos en plus! Six putain de kilos!!! Je ne rentre plus dans aucun de mes pantalons, c'est une tragédie! Tout le monde me dit que ça me va bien, évidemment, mais moi, mon objectif, c'est de fondre le plus rapidement possible!

J'ai découvert des choses sur Chéri. Forcement, 24h/24 ensemble, ça resserre les liens et j'ai découvert les facettes cachées de Monsieur. Par exemple, je me suis rendu compte qu'il râlait beaucoup! Énormément même! Pire qu'une fille! Pire que moi! Du coup, je me trouve vachement moins chiante!

J'ai découvert des choses sur moi. Je sais que je peux gérer en situation de crise, que je suis introvertie mais c'est pas grave, en vieillissant grandissant je deviens impatiente, bref, je me redécouvre et je suis plutôt contente!


J'ai compris qui tenait à moi. Surtout au retour en fait. J'ai vu a qui j'avais vraiment manqué, ceux qui étaient vraiment heureux de me revoir ou d'avoir de mes nouvelles. J'ai eu droit à un débordement d'amour. Et ça, ça fait du bien!



Enfin, j'ai repris l'écriture! Quand tu te fais chier au fin fond de la pampa, ça aide à passer le temps. Et puis du coup, j'ai repris le blog, ce qui m'a beaucoup aidé à extérioriser quand ça n'allait pas. Quand tu n'as pas les copines à porté de main pour papoter, le blog devient ta meilleure amie (bon ok, j'exagère un peu!).

Je pense que je n'ai pas encore le recul nécessaire pour pouvoir faire un vrai bilan et vous aurez probablement droit à un billet plus approfondi sur le sujet dans quelque temps, quand j'aurai vraiment retrouvé mes marques ici, en France! Mais à chaud comme ça, c'est ce qui me vient en tête!

Sur ce, je vous laisse, j'ai un millier de cartons à déballer! (ô joie!)


samedi 20 février 2016

L'instinct...

Si vous avez lu mon article pour les Liebster Award, vous avez peut être noté que j'essaie de suivre mon instinct. (Et si vous l'avez pas lu, mais qu'attendez-vous!?)

Je pense qu'il peut être très utile de s'écouter et que ça peut nous aider à trouver des solutions et éviter bien des emmerdes (et bien des cons aussi!). 

Il y a quelques semaines, j'ai fait un rêve qui m'a interpellé. J'étais sur un gros bateau, genre croisière, avec mon coiffeur (je n'ai pas bien saisi ce qu'il faisait là, mais bon!). Soudain, tous les passagers sont en panique et courent dans tous les sens. Je vais donc voir ce qu'il se passe et on m'apprend que le bateau prend l'eau et va donc couler. 
Moi, zen et détendue, je décide d'aller voir ça de plus près. (Genre la meuf, on lui dit qu'elle va se noyer mais elle reste flex!). 
J'arrive dans le parking du bateau et constate qu'effectivement, de l'eau entre dans le bateau, mais elle en ressort aussitôt. Tout va bien et je vais donc prevenir les passagers qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter, le bateau ne coulera pas!
Au réveil, je me doute qu'il y a un rapport avec ma situation. 
La nuit suivante, je me retrouve sur le même bateau, sur le pont, en train de boire un cocktail au milieu d'une fête. Je suis sereine, heureuse et détendue. (Et en plus je suis super bonne!!!)

Si je fais le parallèle avec la vraie vie, c'est vrai qu'on s'est laissé submerger, on a eu tendance à paniquer, à voir tout en noir et à se dire qu'il n'y avait plus de solution. (L'eau dans le bateau, la panique). Mais si on se pose deux minutes et qu'on prend le temps de relativiser, tout va s'arranger (l'eau qui ressort du bateau, le second rêve.). C'est ce que j'en ai déduit. 

Plus récemment, on réfléchissait avec Chéri à plusieurs options pour la suite de notre voyage. On n'était pas au top et on se sentait toujours un peu bloqué. D'un coup, je lui ai ai dit : "jeudi on aura la solution!"  Ça m'est venu comme ça, comme si on m'avait souffle la réponse. 
Chéri m'a regardé bizarre (mais il commence a avoir l'habitude alors ça va!) et a acquiescé. Plus pour me faire plaisir que parce qu'il y croyait!
Et vous savez quoi? On a effectivement eu la solution le jeudi même! (Je vous expliquerai ça dans un prochain billet. Oui, j'aime créer le suspens!). 

Je ne vous cache pas que j'étais quand même assez étonné par moi-même! Mais j'ai écouté mon instinct et j'y ai cru, dur comme fer. Je savais au fond de moi que la solution n'était pas si loin. Il suffisait juste d'arrêter de s'inquiéter et de broyer du noir!






jeudi 18 février 2016

Ces choses que je ne lui dis pas...

Je ne lui dis pas que je lui en veux de ne pas savoir gérer son argent.
Je ne lui dis pas qu'à chaque fois que je rêve de Mr Darcy, ça me fait bizarre au réveil. 
Je ne lui dis pas que je veux me refaire blonde. 
Je ne lui dis pas que parfois, il est lourd. Qu'on m'a déjà demandé ce que je faisais avec lui.
Je ne lui dis pas que j'ai pensé à le quitter, encore une fois, quand ça n'allait pas en Nouvelle Zélande.
Ni que j'ai fantasmé sur notre patron de 19 ans (même s'il s'en doute un peu!).
Je ne lui dis pas que je ne suis toujours pas sûre de vouloir un enfant. 
Ni que je n'ai pas confiance en lui quand il me dit qu'il ne recommencera pas ses conneries.
Je me tais quand il en fait trop devant les gens et que ça m'agace.

Dans un couple on doit tout se dire. Je ne suis pas d'accord. 
On se dit les choses importantes. 
Mais il y a des choses qu'on ne peut pas avouer à l'autre. Des choses qu'on doit garder. Et je suis sûre qu'il a aussi son jardin secret, ces choses qu'il pense mais qu'il ne dit pas pour ne pas m'inquiéter. 
C'est aussi ça qui fait notre équilibre.







mardi 16 février 2016

Pensées nocturnes...

Hier soir, en allant me coucher, je n'avais pas spécialement sommeil. Mais bon, il était quand même 1h du mat', et ici, il n'y a rien à faire à part dormir à cette heure-ci! Je me suis donc couchée en réfléchissant à la vente de notre voiture...

Est ce que ça va se faire rapidement? Oui, il faut y croire. Et puis au pire, on ira cueillir des groseilles, c'est pas super bien payé mais bon, on n'a plus trop le choix. Chéri s'affale sur moi. Si je reste positive, ça va marcher. La force du subconscient. Allez, demain, on va avoir des offres, j'y crois à fond! Chéri se retourne et me pousse un peu plus vers le bord du lit! 
Putain, j'ai chaud! Je fais rouler Chéri de son côté.
Pourquoi j'ai chaud comme ça? Les hormones? Non, j'ai eu mes règles y a pas longtemps, je vais pas les avoir encore une fois!
Et si j'étais enceinte? Non, pas possible! Ceci dit, ça expliquerait mes 6kg en plus! Non, je peux pas avoir un gosse maintenant!
Oh la la t'imagines, tu rentres et t'apprends que t'es enceinte! Faudrait peut être que j'achète un test de grossesse... Mais ça coûte un œil ici! Non je suis pas enceinte. Chéri commence à ronfler.
C'est fou comme il s'endort vite! Bon j'arrête de penser, maintenant, je dors!

... 

Quand je rentre, je me commande ce thé detox que j'ai vu sur un blog tout à l'heure! Ça à l'air bien ça!
Et puis je m'inscris au sport. Faut que je perde mes kilos!
Pfff tu dis ça mais jamais t'iras dans une salle de sport, feignasse!

Qui je vais aller voir en premier quand je rentre?
Oh et puis j'irai chercher mes chats! Mes bébés! J'espère qu'ils vont me reconnaître...
Et s'ils m'en veulent et qu'ils ont pas envie de rentrer à la maison? L'horreur! Non, ils me feront pleins de câlins! 
Bon faut que je dorme!

...

C'est qui le premier mec à avoir fumé du cannabis?
Et celui qui a fumé du tabac en premier? Peut être que c'est le même mec pour les deux!
Et la C, comment un mec est arrivé un jour en disant "je vais faire de la poudre avec des feuilles de coca et je vais me l'enfiler par les naseaux!" Faut être tordu pour avoir une idée pareille! 
C'est bizarre quand même que toutes les populations ne parlent pas la même langue.Ce serait tellement plus simple!
Comment ça se fait d'ailleurs? Bibliquement, je connais l'explication, mais dans la réalité? Chéri me met son coude dans l'œil... 
Pourquoi on appelle une chaise, une chaise?
Qui a eu l'idée de ce mot?
Comment s'est construite la langue française? Faudra que je demande à Google!
Ah meeeerde, y a un moustique! Pourquoi les moustique existe? Ils servent clairement à rien!
Pourquoi la nature les a fait perdurer à travers les âges? Je comprends pas!
Quelle heure il peut être? Faut pas que je regarde! 
Mais pourquoi je me pose des questions comme ça à 2h du matin? Tiens, et si je faisais un article là dessus!

Et vous, ça vous arrive aussi de vous poser des questions bizarre la nuit? :-)

lundi 15 février 2016

On nous a vendu du rêve...

Je suis du genre à me démoraliser rapidement, c'est vrai. Mais je sais aussi me remotiver et me redonner de l'espoir. (C'est mon côté paradoxale!)
Avec le recul et l'expérience que j'ai sur la NZ, j'ai envie de dire qu'on nous vend quand même un petit peu du rêve sur ce pays. 

Pour commencer, j'avais lu que les automobilistes étaient tous sympas et détendus du slip au volant. FAUX! Les kiwis roulent comme des barges! Il y a énormément d'accidents mortels d'ailleurs. Toutes les routes sont limitées à 100km/h et si tu as le malheur de rouler à 98km/h, ils te collent au cul et t' insultent dès qu'ils peuvent te doubler. (Je me suis récemment fait traiter de "fucking idiot"...)



On trouve du boulot facilement et les fermes affichent des panneaux sur le bord des routes lorsqu'ils ont besoin de workers. Si effectivement on a réussi à trouver du boulot rapidement dans l'île du Nord (gràce a internet!), l'île du Sud, c'est pas la même! On n'a eu aucune réponse positive pour du boulot alors que tout le monde nous rabâche que la saison va commencer. Est ce qu'on est arrivé trop tôt? Trop tard? Ou alors ils n'aiment pas nos gueules!
Pour ce qui est des affiches sur le bord de la route, je dois être aveugle!
Pour couronner le tout, on est allé voir un backpacker qui proposait du travail (c'est une agence d'intérim qui nous a envoyé là-bas!) et la femme de l'accueil nous a moitié envoyé peter, nous répondant qu'elle ne savait pas où et quand il y aurait du boulot, qu'elle en avait marre que tout le monde lui pose la question et qu'on avait qu'a la rappeler si on voulait une chambre dans son hôtel. Euh... Non merci. Connasse!

On peut voir des kiwis. Oui, on peut en croiser. Morts sur le bord des routes! Ou au zoo. Sinon on peut se tenter un trip dans la forêt en pleine nuit (le kiwi est un animal nocturne!) et avec un peu de chance, on pourra peut être les entendre! 

La qualité de vie y est meilleure qu'ailleurs. (C'est sûrement pour ça que le taux de suicide est élevé ici, trop de bonheur!). Si on considère qu'habiter dans la pampa au milieu des moutons et des vaches, alors oui, la qualité de vie est meilleure. Par contre, quand on est un simple travailleur, je pense que ça doit être assez compliqué. Il revient souvent mois cher de se payer un Mc do que de manger un repas normal avec viande et légumes... (Genre du poulet ça coûte une vingtaine de dollars!)



Il est très facile de revendre sa voiture. Alors ok, ça fait pas très longtemps qu'on l'a mise en vente. Mais ça ne m'a pas l'air si facile que ça. Sauf si on est à Auckland. Mais on n'est pas à Auckland. J'ai proposé à Chéri qu'on se mette au bord de la route avec sa guitare et qu'on improvise une chanson pour vendre la voiture aux passants, laiss je sais pas pourquoi, l'idée ne l'a pas emballé! Alors on verra! On continue de postuler, de coller des affiches pour la voiture un peu partout et on attend...

Mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que la Nouvelle Zelande, certes, c'est très joli mais la vie n'y est pas mieux qu'ailleurs (pas mieux que chez nous en tout cas!)








samedi 13 février 2016

Liebster Award...

Aujourd'hui dans mes mails, j'ai reçu une nomination de Happymillefeuille pour les Liebster Award!
J'ai enfilé ma robe de gala et préparé mon speech! (Non je deconne, j'ai juste enfilé mon short et j'ai crié à Chéri "ON M'A NOMINÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!")
Je la remercie pour la nomination et me lance immédiatement dans la rédaction!

11 points important sur ma personne: 

1: Je suis tatouée (8 tatoos au total!) et tous mes tatouages ont une signification pour moi. 

2: Je suis actuellement en Nouvelle Zélande et, comme vous l'aurez compris si vous me suivez, tout ne se passe pas comme je l'avais imaginé!

3: Mon deuxième orteil est plus grand que les autres! Ça paraît idiot comme ça mais ça m'a beaucoup complexé au collège, au point que j'ai passé tout un été avec des chaussures fermées! (On est vraiment con quand on est jeune!)

4: Je suis une grande stressée de la laïfe. Genre, je suis née comme ça (c'est le pédiatre qui l'a dit!). En grandissant (ok en vieillissant!) j'arrive parfois à le gérer. Mais pas tout le temps, du coup je perds mes moyens et je m'auto sabote! C'est gênant!

5: Quand j'étais petite, je croyais que je venais d'une autre planète et que les miens viendraient un jour me chercher. (Je les attends encore!)

6: À 5 ans, je voulais faire partie de la Mafia. À 6 ans, mes plans de carrières ayant été compromis (mon père m'a dit qu'il n'y avait pas de femmes dans la Mafia!) j'ai voulu devenir tueuse à gage! Ça n'a pas inquièté mes parents plus que ça...

7: Je suis Balance, donc indécise! Je suis incapable de faire des choix et il m'arrive parfois de recourir à la solutions de plouf-plouf ça sera toi... pour prendre une décision. Très relou d'être Balance! 

8: Mon Chéri est roux. Pas poil de carotte, mais roux quand même. C'est mon côté j'aime-pas-faire-comme-tout-le-monde. Les bruns ténébreux finalement c'est chiant. Les roux, c'est mieux. Adopte un roux toi aussi!

9: Je peux être très vulgaire, parfois. Je fais souvent des phrases qui contiennent putain, merde, chier, bordel. Tout ça dans la même phrase. Ce qui m'a déjà valu des reproches de certains de mes ex. Connards! 

10: J'ai demandé à Chéri de m'aider et sa réponse fut: "parle de ton instinct!"  Donc oui, j'essaie au maximum de suivre mon instinct. Je pense que tout le monde ressens plus ou moins les choses et qu'il est bon de faire attention à nos ressentis. Pareil pour les rêves. Je tentr de les analyser quand je pense qu'il y a un message caché dedans.  

11: J'ai toujours voulu être une Rock Star. Genre chanteuse de métal dans un groupe. Le problème c'est que je chante comme une merde. Même mes chats baissent les oreilles et s'enfuient en courant quand je chante...

Voilà, je sais c'est passionnant tout ça!

Maintenant les question de Happymillefeuille:

1. Comment es-tu venue à écrire un blog?
J'ai commencé en 2013. J'étais au chômage, je venais de me faire larguer, j'avais besoin d'extérioriser et mes copines m'ont encouragés à le faire alors je me suis lancée. Je l'ai délaissé pendant deux ans et je m'y suis remise depuis peu. 

2. Quel est le changement le plus important depuis que tu écris ton blog?
Je me sens mieux, tout simplement. J'ai toujours eu plus de facilités pour écrire que pour parler. Sur le blog je peux parler de tout, partager et avoir des avis différents de ceux de mes proches. Un peu comme avec un psy en fait! 

3. La nature est-elle importante pour toi dans la vie de tous les jours?
La nature ne prend pas une grande place dans mon quotidien mais j'en ai besoin pour me ressourcer. Quand j'ai un problème, quand ça ne va pas, je vais réfléchir à la plage. J'ai la chance d'habiter près de la mer, ça aide!

4. Qu'est ce que tu aimes faire le plus quand tu es seule toute une journée?
GLANDER EN PYJAMA!!! 
Lire, écrire, dessiner, traîner sur Hellocoton pour découvrir des blogs. Tout ça en pyjama bien évidement!

5. A quoi ressemblerait ton Voyage idéal?
La Thaïlande, définitivement. Un bungalow sur la plage, de la bonne bouffe thaï, des mojitos à 1€ et des massages tous les jours! La détente quoi!

6. Les animaux représentent quoi pour toi?
J'ai un petit côté Brigitte Bardot. J'aime (presque!) tous les animaux. Je les trouve parfois plus humains que les humains. Je ne pourrais pas vivre sans le contact des animaux. 

7. A quoi ressemblerait ta garde-robe idéale?
Beaucoup de chaussures, des basics (petite robe noire, jeans, chemise etc...) et des pochettes de soirée (j'adooooore les pochettes!). Et beaucoup de chaussures!

8. Tu préfères vivre dans un appartement en ville ou dans une maison à la campagne?
Avant, j'aurai dit une maison à la campagne. Mais après avoir passé plusieurs mois dans des maisons loins de tout, je dirais un appartement en ville.  
Je suis du genre à oublier le truc le plus important sur la liste de course, si je dois faire 1000km pour retourner au supermarché, c'est quand même chiant!
L'idéal serait un appart en ville pour tous les jours et une maison de campagne pour les vacances!

9. Quel est ton péché mignon?
Le champagne... Ou le chocolat!

10. Aimes-tu lire autre chose que des blogs?
Oh oui! J'ai toujours adoré la lecture. Le dernier livre que j'ai lu est Not That Kind Of Girl de Lena Dunham. J'ai adoré. J'adore tout ce que fait cette fille!

11. Si tu pouvais organiser la fête de tes rêves, ça donnerai quoi?
Ce serait une fête déguisée avec pour thème les années folles! Une grande villa avec beaucoup de monde, un peu comme dans Gatsby
Et avec BEAUCOUP de champagne!!!

Alors là attention, tapis rouge et robe de gala, on se la joue cérémonie des Césars! 
Et le nominées sont: 

- La plume en colère 
- Sarahlee31
- The unicorned
- Ma vie est un spectacle
- Carnet mauve
- Le cœur des filles
- Journal d'une disjonctée 
- Mila A
- Ophelijany
- Mlle bienveillance
- The fair question

Et je vous pose donc les questions suivantes: 

1. Qu'est ce qui t'inspire pour écrire tes articles?

2. Si on t'offre 1 millions d'euros, qu'en fais-tu?

3. Tes proches lisent-ils ton blog?

4. Plutôt chien ou chat?

5. Quelqu'un qui t'inspire?

6. Quel était ton rêve de gosse?

7. Es-tu plutôt maniaque ou bordélique?

8. Étais-tu bonne élève à l'école?

9. Pour toi, le verre est à moitié vide ou à moitié plein?

10. Pour un samedi soir, tu préfères une soirée tranquille à la maison ou une grosse teuf pleine de monde?

11. Qui de la poule ou de l'œuf est arrivé en premier? (Haha, tu t'y attendais pas à celle-là!)

À vous les studios, je rends l'antenne! ;-)