vendredi 13 décembre 2013

Hypothèses...

Revenons à quelque chose de plus folichon. L'autre soir, j'étais au téléphone avec ma copine Lilas, je lui racontais mes dernières mésaventures avec mon ex-plan-cul-qui-a-fait-un-grand-retour-mais-qui-ne-donne-plus-de-nouvelles. En bref que je vous explique: on s'est revu, on a passé une bonne soirée mais j'ai eu un comportement de connasse (quoi que, j'étais juste fatiguée mais bon, parfois, il faut faire des concessions!) du coup il s'est vexé et il a boudé. J'ai fait un grand retour en lui envoyant un joli message, on s'est revu, tout s'est bien passé, j'ai voulu faire les choses biens et je lui ai envoyé un message auquel il n'a pas répondu. Enfin si, il a répondu une semaine et demi plus tard en disant qu'il venait de recevoir mon message... Moui, bien. Prends moi donc pour une conne...


Et je racontais aussi à ma copine Lilas que j'avais également passé une bonne soirée avec un mec bien. Un mec bien qui m'invite, cuisine pour moi, prend de mes nouvelles, m'envoie des messages régulièrement, s’intéresse à ma vie. IMPECCABLE me direz-vous, comme ça t'arrêteras de nous prendre la tête avec tes réflexions à la con. Oui, mais non! Je préfére l'autre débile. Oui parce que comme dit le proverbe arabe: "On ignore celui qui tient à nous mais on tient à celui qui nous ignore. On aime celui qui nous blesse et on blesse celui qui nous aime." En gros, on est surtout très con!

Et donc, tout ça pour en arriver au raisonnement de ma copine qui fut le suivant: En fait, est ce qu'on se les cherche pas un peu aussi? Est ce que finalement, on préfère pas le débile qui de toute évidence s'en bat la nouille de nous à celui qui aimerait faire quelque chose de bien avec nous? 

Ok, très bien, admettons... MAIS POURQUOI BORDEL?!?!



Je me permets donc d'émettre plusieurs hypothèse:

  1.  Parce qu'on est complètement stupide. 
  2. Parce que ça nous permet de cogiter, de réfléchir et donc, de ce fait, d'entretenir nos cellules grises! (ce n'est qu'une hypothèse je le rappelle!)
  3. Parce qu'on aime bien se prendre la tête. Parce qu'on a besoin de se prendre la tête. 
  4. Parce qu'on a l'impression que ça met du piment dans nos vies. 
  5. Parce qu'on veut toujours ce qu'on ne peut pas avoir. Ça nous fait un challenge. C'est comme sortir avec un queutard: on se dit qu'avec nous il va changer et qu'il restera fidèle... Que neni Cunégonde! Un queutard reste un queutard!
  6. Parce qu'au fond, ça nous amuse un peu de galérer (jusqu'au jour où on va se retrouver seule à 60 ans parce qu'on se sera trop amusé!)
  7. Tout simplement parce que le cœur a ses raisons que la raison ignore...(jusqu'au jour où ça va un peu nous gonfler de courir après un con et qu'on retrouvera cette fameuse raison!)
  8. Ou carrément tout ça en même temps!
Voilà, maintenant y a plus qu'à choisir la solution qui nous convient! Et peut être qu'une fois qu'on aura trouver, on réfléchira et on se dira que le mec bien c'est peut être mieux...



Allez, poutoux les gars!


jeudi 12 décembre 2013

12/12/12...

Il y a un an, tu as fait un choix: celui de partir. C'était ton choix, qui  sommes nous pour juger?
Tu n'as rien laissé paraître, tu n'as laissé aucune explication.
On se connaissait peu mais je t'estimais beaucoup. Je t'ai tout de suite apprécié. Tout le monde t'appréciait. 
Je me souviens du premier jour où je t'ai connu, à Pâques, en Italie. Et je m'étais dit que tu étais un mec bien. 
Je me souviens de cette soirée qu'on avait passé tous les trois. Tu grimpais sur les poubelles, on faisait du pole dance autour des poteaux à 6h du matin et on riait comme des gamins! Le lendemain on faisait les cons dans la rue, en plein milieu du marché...  Je me souviens des repas de famille où parfois on se lançait un regard et je sais qu'on pensais la même chose.

Et je me souviens du soir où mon père m'a appelé pour m'apprendre la nouvelle... Je n'ai pas voulu comprendre. J'ai demandé si c'était juste "une tentative". "Non, il a réussi..." ...
Je n'ai pas réalisé de suite... Pourquoi tu avais fait ça, je ne comprenais pas. Quand j'ai réalisé, j'étais tétanisée. Tu avais mon âge, tu avais réussi, tu souriais tout le temps. Comment on avait pu passer à coté de ton mal être? Je nous en ai voulu à nous tous. Est ce qu'on aurait pu t'aider?

Mais j'ai appris beaucoup de choses sur ta vie une fois que tu étais parti et je me dis que peut être tu es mieux là où tu es. Je pense qu'avec ce que tu as vécu, c'est déjà beau que tu aies tenu le coup aussi longtemps, que tu te sois battu pour réussir, pour t'en sortir. Malgré tout, tes démons ont été plus fort...

C'est bizarre comme certaines personnes nous marquent plus que d'autres. Je pense souvent à toi...

J’espère que là où tu es, tout va bien. En tout cas c'est ce que je te souhaite...




lundi 25 novembre 2013

Le constat du jour...

Constat alarmant ce soir au 19.45 de M6 (et que j'ai personnellement vu sur le mur de Katia! Merci Katia!): le nombre de célibataire à doublé en un demi siècle...

Alors j'ai envie de rebondir là dessus (à défaut de rebondir sur mon lit en faisant des galipettes!), et j'ai envie de dire POURQUOI?

Premièrement, dans le temps, on n'avait pas le choix. J'ai assez entendu ma grand mère me rabâcher ça. A l'époque soit tes parents te mariaient avec celui qu'ils avaient choisi pour toi, soit tu tombais enceinte et il fallait te marier parce que, bah pas d'autre choix! Mère célibataire, c'était mal vu. Et puis il y avait cette fameuse Ste Catherine! Honte à toi pauvre vieille fille si tu n'étais pas mariée avant tes 25 ans. Et ça, à mon avis, ça foutais quand même une grosse pression à la con.

En ce temps là, on ne quittait pas la maison parentale pour vivre seule. Non madame. Tu quittait ta jolie chambre de jeune fille quand tu te mariais. Tu quittais tes parents pour aller vivre avec Albert, ton époux.

Avant, on ne divorçait pas aussi facilement. Tes parents avaient choisi pour toi ce fameux Albert. Tu l'épousais, tu lui faisais de beaux enfants et tu passais le reste de ta vie avec. Point barre. Pas de "j'ai besoin de faire une pause", pas de "je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu...", pas de "j'ai peur de l'engagement, je veux garder ma liberté" (bien entendu, ce genre de phrase est plus souvent utilisé par la gent masculine, cela va de soi...) donc pas de célibat. Et si toutefois l'un ou l'autre avait besoin d'air, il allait voir ailleurs tout simplement. (Non pas que je cautionne l'adultère, loin de là!). Et Albert et toi vous viviez heureux jusqu'à ce que la mort vous sépare.

A l'époque, internet, les médias, les réseaux sociaux n'existaient pas. Donc pas de crises de jalousie à cause d'une demande d'ami venant d'une pétasse. Ou d'un commentaire venant d'un mec sur une photo de toi en maillot. Ou de Jessica Alba nu à la télé. On ne pouvait pas ficanasser dans tous les sens et traquer l'être aimé. On ne pouvait savoir ce qu'il faisait en le traquant au téléphone. Le téléphone n'existait pas donc on ne pouvait pas trouver de texto suspect. Éventuellement un billet doux dans une poche. Mais à part ça, il fallait juste avoir confiance.

Et puis c'est aussi la faute de nos mères et grand mères qui nous ont bourrés le crâne en nous disant qu'il fallait profiter tant qu'on était jeune, que les hommes c'est pas des mecs biens, tous des connards faut pas leur faire confiance, ne te mari jamais, t'as pas besoin d'un homme pour vivre. Alors non, en effet, je n'ai pas besoin d'un homme pour vivre, je sais changer une ampoule toute seule. Mais on a tous besoin d'amour (et de cul! haha vous avez cru que j'avais un moment de faiblesse et que je devenais romantique!).

Si elles nous ont dit tout ça, c'est que finalement, à l'époque ça ne fonctionnait pas forcément mieux que maintenant. Mais comme pour tout le reste, on a fait les choses avec excès. On a voulu profiter de notre liberté, tellement qu'on en a fait le tour. On n'a pas voulu du même homme toute notre vie, on les a collectionné ou on a voulu savoir si l'herbe était plus verte ailleurs. On a découvert internet, on se retrouve incapable de communiquer autrement, même pour rencontrer quelqu'un. Nos parents ont divorcés, on refuse de se marier parce que de toute façon à quoi ça sert vu qu'un couple sur deux divorce...

Voilà mon rebondissement, mon constat, ma réflexion. L'être humain a évolué. Les relations aussi. Avant, on n'avait pas le choix. Aujourd'hui, on en a trop. Avant, on restait toute sa vie avec la même personne, aujourd'hui on n'arrive pas à passer une année. Avant, il fallait faire confiance, aujourd'hui on n'a même plus confiance en nous alors dans les autres...

Mais est ce qu'on a envie de faire un bond dans le passé et retrouver la vie d'antan? Je ne pense pas...

mercredi 13 novembre 2013

Le mois de novembre...

Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai toujours eu un soucis avec novembre... En début de mois ça va encore. Mais là, ça commence à dévier. 


J'ai lu une fois un article sur les T.A.S (pas les tas dans le sens "petits tas"!) ou trouble affectif saisonnier. Demandons à notre ami Wiki une petite définition pour nous éclairer: 

Les troubles affectifs saisonniers (TAS), plus communément nommés la dépression saisonnière ou encore « SAD » de l’abréviation anglophone de seasonal affective disorder, se rapportent à une forme de dépression liée à un manque de luminosité naturelle. La dépression débute au changement de saison, lorsque les heures d’ensoleillements diminuent, le plus souvent l’automne et l’hiver, pour ne s’estomper que lorsque la saison est terminée.
Une variante de ce trouble peut apparaître au printemps1. Dans ce cas, le manque de luminosité n’est plus en cause. Le patient peut se sentir légèrement déprimé (anxiété, insomnie, manque d’appétit) en voyant son entourage profiter des beaux jours qui reviennent alors que lui a un sentiment de solitude rémanent.
Les troubles de l’humeur peuvent aller d’une simple déprime dans ce que l’on appelle le « blues hivernal » jusqu’à un véritable syndrome dépressif.
J'ai donc le blues hivernal (et je le chante parfois sous la douche...). Et comme l'être humain (y compris moi donc, je n'ai pas encore eu la preuve que je viens d'une autre planète!) est un peu con, dans ces moments là, on n'arrange pas les choses et on regarde des films tristes, on écoute des chansons tristes (personnellement j'ai opté pour Edith Piaf, le film et les chansons!)
Mais ce n'est pas tout! Je suis actuellement dans une phase où je ne supporte plus aucun couple, même dans une publicité! Je suis dans une phase de totale blasitude de tout, une phase de fatigue où je ne pense qu'à dormir. Je me lève le matin en pensant au moment où j'irai me coucher le soir! Je suis dans une phase où j'écoute Eros Ramazzotti dans ma voiture, où je chante Eros Ramazzotti! Pire, je suis à deux doigts de re sortir l'album de Da Silva (c'est vous dire!)!


Alors ok, je vous vois venir, on est sur la Côte d'usure Azur, on va pas se plaindre il fait quand même super beau en ce moment, tu nous fais chier avec tes états d'âme, t'as qu'à arrêter d'écouter de la musique qui fusille le moral! Mais, les faits sont là, en novembre c'est la dépression! 

Tous les ans je cherche pourquoi c'est déprime-land et tous les ans, j'attends que ça passe parce que finalement  je n'ai aucune explication...
En fait je redeviens un peu une ado en pleine crise qui trouve que le monde est tout pourri, les gens c'est tous des cons, à quoi ça sert de se lever le matin et fuck, fait chier bordel! (Toujours dans la finesse et l'élégance, bien sur!)


 Peut être que mon psy me dirait de chercher dans le fin fond de ma mémoire inconsciente ce qu'il s'est passé dans ma vie un mois de novembre antérieur et peut être que mon inconscient l'a tellement enfoui que je suis incapable de m'en souvenir? Peut être que c'est parce que mon anniversaire passé, je réalise que j'ai pris un an dans ma gueule et qu'en fait ça me déprime, mais à retardement? Peut être que tous les ans je réalise à ce moment là que ma vie sentimentale est un désert sans fin, que j’enchaîne les trous du cul et que je vais finir telle Bridget Jones (connasse celle là aussi!)? 


Ou peut être que c'est tout simplement les TAS et qu'il faut juste que je me fasse rôtir la tronche au soleil? Enfin bref, le mois de novembre, ça pue!

(Ou alors, dans une autre vie, j'étais un animal qui hiberne l'hiver, comme une marmotte par exemple, et les souvenirs de ma vie de marmotte remonte à la surface, donc je déprime parce que je suis censée dormir juqu'au printemps... Ça doit être ça en fait...)

Et vous? Vous étiez aussi des marmottes? :)

NB: Cet article à été écrit sur playlist suivante: 

dimanche 3 novembre 2013

Et si...

Tout à commencé il y a un peu plus d'un an. Je l'ai rencontré un peu par hasard. Au début, il me paraissait un peu trop sûr de lui, trop vieux pour moi et je ne pensais pas qu'il pourrait s'intéresser à moi. il avait l'air arrogant, cynique, dur et complètement je-m'en-foutiste. Mais il avait quelque chose d'attirant. Et puis on s'est revu. J'étais complètement soûle au point que je me suis sentie mal ce soir là. J'avais honte. Il m'avait prêté sa veste parce que j'avais froid, il m'avait prise dans ses bras pour me réchauffer, il me regardait d'une certaine façon. Et puis on s'est revu et il m'a prévenu: "ne t'attends à rien avec moi, je ne veux rien de sérieux". Alors je l'ai écouté. J'ai pris ce qu'il y avait à prendre. J'ai quelque fois espéré plus. Il m'a tendu des perches plusieurs fois mais je ne les ai pas saisi. Je n'avais pas compris.
Et puis on est parti à l'autre bout du monde ensemble... Une catastrophe. Il s'est renfermé, ne m'a quasiment pas adressé la parole sauf le dernier jour. Le dernier jour a été... différent. Il a parlé de lui, de sa vie, de ses doutes, on a rie, on s'est taquiné, on s'est endormi l'un contre l'autre, je me demandais ce qu'il se passait, peut être que les choses allaient changer... Et puis à l’atterrissage, tout est redevenu comme avant...

Le temps à passer et plus de nouvelles. Je n'y pensais plus, il était surement passé à autre chose et moi aussi. J'ai enchaîné des relations merdiques pendant plusieurs mois et puis il est revenu. Il voulait du sérieux. Mais je n'étais pas seule. Puis je me suis fait larguer. Un signe? Il revient, ma relation prend fin deux jours plus tard, est ce qu'il faut que je me lance? J'en ai pas envie à ce moment là. Je le revoie mais il ne se passe rien.
Il revient plusieurs fois, je le revoie encore et je passe une bonne soirée. Je remarque qu'il fait des efforts. Je constate que je le fais sourire, lui, l'ours grincheux. Mais je fais la conne et il se vexe. Plus de nouvelles. Il repart en voyage. Je pense à lui. Il me manque. J'ai envie de lui dire mais je n'ose pas. (Mon psy me mettrait des claques s'il lisait ça!)

Ça fait un an qu'on se connait. On s'est loupé parce qu'on était trop fier (surtout moi!). On s'est mal compris. On n'a rien dit alors qu'on voulait les mêmes choses. Bref, on est deux handicapés des sentiments. Lui a de bonnes raisons. Moi je suis née comme ça.

Est ce que je suis prête? J'en sais rien.

Je me dis que peut être, on pourrait essayer.
Je me dis qu'il faut que je trouve des couilles et que je lui parle sincèrement. Après tout, s'il a réussi à le faire, pourquoi pas moi?
Je me dis qu'il a fait des efforts et qu'il mérite que j'en fasse aussi.
Je me dis que si on essaie pas, on ne saura pas (oui c'est très perspicace comme réflexion!).
Je me dis que j'ai rien à perdre. (Au point où j'en suis!)
Enfin je me dis tout ça dans ma tête. Est ce que je saurai mettre mon orgueil de coté et prendre le risque? Ou est ce que je vais me la jouer détachée comme d'habitude et faire croire que j'en ai rien à foutre? C'est tellement plus facile de ne rien dire et de laisser couler... Mais peut être qu'il va se lasser de me courir après.

Alors la suite la semaine prochaine (si je ne change pas d'avis entre temps!) et advienne que pourra...

Ouais en fait j'ai fait ma Scarlett O'Hara un peu (pour ceux qui ont vu Autant en emporte le vent. Pour les autres, bah regardez-le vous comprendrez!)

dimanche 20 octobre 2013

Les cases...

En ce dimanche pourri, un petit article pour égayer (enfin je l'espère!) un peu la soirée! Ou en tout cas pour l'occuper!

Suite à la demande de Vivi, j'ai choisis un des thèmes qu'elle avait proposé sur la page Facebook qui est le suivant: Pourquoi rangeons nous toujours nos expériences "amoureuses" dans des cases?

Au début d'une relation, on ne sais jamais vraiment ce qu'on est pour l'autre. Au bout de 10 ans en revanche, il me semble qu'on peut se considérer en couple.

Avant, soit on était célibataire, soit on était en couple. Mais ça, c'était avant comme dirait l'autre! Aujourd'hui, il y a plusieurs variantes tel que "relation libre", "plan cul", "sex friends" etc...

Et puis du coup, avec toutes ces options, c'est un peu comme au restaurant quand il y a trop de choix sur la carte: on ne sait plus ce qu'on veut! On était venu avec une envie de steak tartare mais finalement l'escalope milanaise nous tente bien ou peut être les gnocchis... A la base, on serait partante pour une relation de couple, mais finalement est ce que serait pas mieux juste un plan cul? Ou alors essayer une relation libre? Et puis l'autre qu'est ce qu'il veut? (C'est pire qu'au restau en fait parce qu'on ne la prend pas seule cette décisions!).

Combien de fois je me suis retrouvée dans la situation où je ne savais pas répondre à la simple question "t'as un mec?"
Euh... Laisse moi réfléchir...Elle m'emmerde ta question! J'en sais rien connasse!

C'est pour ça je pense qu'on a besoin de ranger nos conquêtes dans des cases, pour savoir ce qu'on est, quelle est notre situation. Si ce n'est pas clair, on ne peut pas définir de limite. Et malgré nos esprits rebelles, on a tout de même besoin de délimiter les choses. Et sans limite, où va-t-on j'ai envie de dire! C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres! Et c'est l’hécatombe!!! (Je m’emballe un peu non?)

Le problème qui se pose, c'est, encore une fois, qu'on n'est pas seule à choisir et qu'il faut définir avec l'autre (il nous fait chier cet autre aussi! Il pourrait pas s'adapter?) ce qu'on est pour être sur la même longueur d'onde. Bon on peut décider seule mais il se peut qu'il y ait des petits soucis par la suite. Forcement si vous pensez être dans une relation libre et que l'autre veut vous épouser...

Prenons un exemple concret, j'ai connu un type qui ne voulait pas se caser (comme à peu près tout homme entre 25 et 30 ans de nos jours mais là n'est pas le sujet!). Il l'annonce dès le départ, très bien. Que fait mon cerveau face à cette information? Il range le monsieur dans la case du plan cul, tout simplement. Ce qui implique donc que je suis toujours célibataire et que je peux rencontrer d'autres hommes. Plus tard, lors d'une discussion, j'apprends que le terme plan cul ne convient pas à monsieur (oui, il savait pas trop où il avait mal lui non plus! Et puis plan cul c'était vexant pour lui). Je lui demande donc de définir notre relation. Et là, c'est le drame: il ne sait pas, il ne sais plus, il est perdu! Résumons ensemble: nous ne sommes pas un couple, pas un plan cul, relation libre ça ne va pas non plus parce qu'on se voit assez régulièrement et qu'on ne voit personne d'autre à coté... Alors on est quoi? Et au final, ça n'a pas fonctionné, donc aujourd'hui, on est des exs! (C'est d'ailleurs beaucoup plus simple comme ça!)


Autre exemple: un type qui ne voulait pas se caser non plus. Mais lui, il a changé d'avis en cours de route, sauf qu'il n'a rien dit (j'aurai du le comprendre toute seule d'après lui...). Du coup, on aurait bien aimé tenter la case du couple ensemble mais comme personne n'en a parlé et on a loupé le coche!

Donc, ranger ses relations dans des cases aide à savoir ce qu'on représente aux yeux de l'autre, ce qu'on peut attendre de la relation et tout simplement à pouvoir répondre si oui ou non on est en couple bordel!
Et puis ça donne aussi de bonnes excuses aux mecs qui fuient "l'engagement" (puisque c'est comme ça qu'ils l'appellent...) tout en se gardant une fille sous le coude! C'est plus simple pour eux de dire "Je préfère qu'on reste des sex friends" plutôt que "Je suis un gros queutard, je m'en branle de ta gueule et je vais niquer tout ce qui bouge, toi y compris!" on est d'accord, ça passe un peu mieux hein!

Sur ces belles paroles, je vous souhaite une bonne soirée et un bon début de semaine!




mercredi 16 octobre 2013

Rencontre du troisième type...

Quand je m'ennuie, je vais sur badoo pour passer le temps. Dimanche, j'avais la flemme de tout et c'est ce que j'ai fait. J'ai discuté avec un jeune homme, 30 ans, grand, assez sympa et marrant. Nous avons fixé un rendez-vous pour le mardi soir...

Comme tous les passages du virtuel au réel, il y a une petite appréhension: est ce qu'il est bien en vrai? Est ce qu'il va parler? Est ce que je vais me faire chier? Et si en vrai il ressemble à un troll? Etc...

Hey coquine...

J'attendais tranquillement devant notre point de rendez-vous quand je l'ai vu arriver de loin. Grand, maigre, brun. De loin, ça allait. De près, c'était moins bien qu'en photo. Ma foi, il était plutôt comique "virtuellement", au moins j'allais passer une bonne soirée... Ou pas!

Nous voilà parti en quête d'un endroit pour boire et nous nourrir. Sur le chemin, j'ai remarqué qu'il avait l'air tendu, nerveux ou que sais-je. Moi, pas du tout. Super flex jusqu'au bout des ongles.

Nous nous installons et j'entame la discussion. Un truc banal du genre "alors ta journée?". Le serveur installe les sets de table et les couvert, et voilà mon "rencard" qui commence à tout aligner tel Monk. Ma foi, peut être est ce le stress? Je parle un peu mais au bout d'un moment, j'en ai un peu marre de faire un monologue donc je bois et lui laisse la parole. Mais rien. Et quand il y a un blanc, il chante une petite chanson... Et puis pour ce qui est de l'humour, on repassera.

Je commande à manger. Il remet encore une fois les sets de table de façon symétrique et moi, je commence sérieusement à me faire chier. J'ai hésité à partir après avoir fini mon verre de rosé mais javais faim. Donc je suis restée. J'ai fini mon assiette et il m'a demandé si je voulais aller dans un pub. "Oula! Non, je vais rentrer tôt je suis fatiguée quand même..." ...

Nous papotons un peu, puis soudain, le jeune homme s'exclame "Putain, mais t'es vraiment canon quoi!"... OKAYYYY! C'est gentil mais je crois qu'il va être temps de partir! Il émet l'hypothèse que peut être, on pourrait passer notre vie ensemble, que s'il part en vacances ce sera avec moi et il fait même allusion à son envie de fonder une famille et avoir des enfants (chose qu'il ne faut absolument pas faire avec moi!) et il a répété ou  fois que j'étais canon avec un air extasié...

Mais qu'est ce que je fous là...?

Sur le chemin jusqu’à ma voiture, il admire mes cheveux, se permet même de les toucher et les regarde avec fascination. Heureusement, je suis enfin arrivée au parking.

En résumé: au bout de dix minutes je me demandais pourquoi je n'étais pas restée chez moi, au chaud. Je crois que je l'ai intimidé (encore un!) et pire, je crois que lui a apprécié cette soirée puisque j'a eu un petit message en rentrant disant qu'il espérait me revoir...


Le pont positif de cette soirée: j'a bouffé à l’œil! (Oh ça va, faites pas genre vous l'avez jamais fait!)

dimanche 13 octobre 2013

3 filles un dimanche après midi...

Ce soir, j'ai envie de crier la vérité, de révéler nos secrets et de péter un peu le mythe!
Ce soir, je vais vous raconter la vérité sur les aprem de filles...

Nous appellerons nos protagonistes Cunégonde, Pimprenelle et Joséphine. (Par soucis de confidentialité encore une fois!)

Tout commence un dimanche après midi ensoleillé. Cunégonde, Pimprenelle et Joséphine se retrouvent dans un café. Cunégonde raconte à ses copines que son prétendant du moment possède une grosse banane entre les jambes et qu'elle est rassurée. Pimprenelle et Joséphine en sont ravi mais espère tout de même pour leur amie qu'il saura s'en servir. Parce que c'est bien gentil d'avoir un gourdin à l'entre sol mais si on ne sait pas quoi en faire, ça ne sert à rien!
Pimprenelle quant à elle, commence à compter les jours, les mois même, qui la séparent de sa dernière partie de touche-pipi et ça la déprime. Joséphine calcul à son tour et se rend compte que cela fait autant de temps que sa copine. High five! Et en faisant le calcul exact, elle constate que le jour de son anniversaire, ça fera pile poil deux mois d'abstinence... C'est tragique, il faut remédier à cela. Elle optera pour l'appel à un ami dans la semaine.

De là s'en suit une longue discussion crue et dans le détail sur le cul! Les petites bites, les grosses bites, les mecs qui te font des trucs que tu essaies de comprendre comment ils font pour le refaire toute seule, les grandes mains, les bons au lits et les mauvais, la fellation, la masturbation etc... Puis nos trois compères décident d'aller faire les magasins. (Oui, elles passent du coq à l'âne!)

Séances shopping, dépenses frénétiques d'argent, achats compulsifs de fringues pour compenser l'absence de sexe!
Toute cette agitation, ça donne faim. Un passage au Mc Do et direction la maison de Cunégonde.

Et c'est là que tout dérape! (Non, ça ne dérape pas en porno lesbien, calmez vous!). Affalées sur le canapé, les trois zouzs s’empiffrent de frites, burger, plus dessert, glace, muffin et autre trucs chimiques et bien gras! Et forcément, après un tel festin, bin on a mal au ventre! 
Pimprenelle s'en va dans la salle de bain et crie depuis son trône qu'elle va faire caca. Joséphine lâche un rot bien sonore en réponse à l'annonce de Pimprenelle et Cunégonde est morte de rire! 
Dans cette merveilleuse ambiance glamour, elles comparent sur un site de rencontre les pauvres bougres qui leur envoies des messages du genre "Vraiment charmante miss ;)" et se disent "mon Dieu, s'ils savaient...". Elles passent la soirée à se moquer des approches toutes pourries des gros boulets, à commenter les photos des mecs et bien entendu, à parler de cul encore une fois! Et tout ça, ça donne un bon dimanche et une bonne partie de poilade!

Oui parce que les filles qui disent être des princesses, au bout d'un moment ça me gonfle! Les filles font-elles caca? Oui. Elles rotent et elles pètent même! Et puis elles jurent aussi! Et pourquoi d'abord les mecs ont le droit de le faire et pas nous? 
Alors je tape du point sur la table et je dis merde! Oui, on l'air d'être des pimbêches comme ça mais en vrai on est des camionneurs, peut être même pire que des mecs! Mais ça ne nous empêche pas d'être mignonne! :)

mardi 8 octobre 2013

L'énigme...

"L'homme est un loup pour l'homme", on le sait tous. On dit aussi "l'homme est un loup pour l'homme et un relou pour la femme". Moi je dis "l'homme est un loup pour l'homme et un chacal pour la femme". Chacun sa version. Mais alors, si on considère que tous les hommes ont une tare plus ou moins développée, qu'on passe des après midi à essayer de comprendre leur fonctionnement (pour finalement se rendre compte qu'on avait cherché beaucoup trop loin et que c'était juste un con!) et qu'au final, on tombe toujours sur le même type de mâle, on est en droit de se demander premièrement si vraiment on a un radar à trou du cul ou bien est ce qu'on les choisi vraiment très mal? Deuxièmement sont-ils vraiment tous pareils (et ce serait vraiment très moche, personnellement je rentre au couvent direct si c'est le cas!) et enfin, troisièmement, sujet du jour: Que sommes nous à leurs yeux? (Mis à part une paire de nichons et un trou!).

A première vu, l'homme juge à l'apparence. Par exemple: je sors en boite, je suis habillée avec une jupe et des talons, je suis blonde et quelque peu éméchée = je suis une fille facile. Ou beaucoup plus simplement: je suis blonde = je suis conne donc plus facile à avoir!
Bon, nous partirons du principe que l'homme n'est pas un gros boulet, qu'il a un minimum de conversation et qu'il a l'air d'être à peu près normal (j'insiste sur le IL A L'AIR, parce qu'après on sait très bien qu'il va se révéler sous son vrai jour!). Prenons l'exemple de ma dernière rencontre: je dansais comme Beyoncé tranquillement avec ma coupine, il s'est approché et m'a glissé à l'oreille que je dansais vraiment bien, il m'a demandé si j'avais fait de la danse, j'ai répondu oui et il a dit que ça se voyait. A partir de là nous avons échangé une discussion plutôt banale du genre nos prénoms, est ce qu'on venait souvent ici, nos ages etc... puis nous avons continué la discussion dehors, au calme. Comme c'était une soirée remplie de boulets (soirée célibataire, les hommes pensent que du coup, tu es morte de faim et que sur un malentendu ça peut passer...), nous en sommes arrivés à débattre sur le thème de la soirée. D'un point de vue masculin, une fille qui vient à une soirée célibataire veut absolument se trouver un mec. Là, ce n'était pas le cas, c'était simplement parce que j'avais un jeudi soir de libre et que j'avais envie de sortir. Il s'est avéré que ce soir là dans notre QG, il y avait soirée célibataire!
Donc, premier point, l'homme qui sait que tu es seule pense que tu le vis très mal et que donc, tu vas te caser avec le premier venu. Ce qu'il faut surtout retenir dans cette phrase c'est que pour un homme, une célibataire est forcément triste et déprimée d'être seule! (la faute à Bridget Jones probablement!). Pire encore, quand tu dis que tu veux rester seule car tu aime ton célibat, tu n'es pas crédible, tu mens. L'homme se lance alors un défis à lui même et tente de te faire changer d'avis! L'homme nous vois donc parfois comme une proie ou un trophée à décrocher. Et s'il n'y arrive pas, il pensera que tu es frigide ou bien lesbienne. (Oui parce que tu as refusé ses avances à lui, le mâle beau et fort! Donc comme personne ne lui résiste il faut qu'il trouve une excuse plausible)

Bref, nous avons continué à papoter et comme il avait un peu bu, il m'a avoué qu'il avait hésité à venir me parler parce que lui me regardait depuis un moment alors que moi, je ne l'avais pas remarqué (vrai ou faux, on ne le saura jamais!). L'homme se pose donc des questions. L'homme à peur du râteau! Peur de déranger. Oui parce que nous, entre fille, on ne se rend pas compte. Quand on s'amuse, on ne voit pas les gens autour et on s'en tape un peu la nouille il faut l'avouer. Et du coup, on semble inaccessible. Imaginez un peu le courage du mec qui déboule dans un groupe de nana pour dire à l'une d'elle qu'elle lui plait: il risque de se prendre un gros vent devant tout le monde! (bon là, c'était plus facile on était que deux!). On peut donc en déduire que l'homme évalue le pour et le contre avant de se lancer et cherche le moment opportun pour nous aborder. 

Bon ok et une fois qu'il a établi le contact, discuté et réussi à chopé ton 06, que se passe-t-il dans sa petite tête? 

Moi je pense que n'importe quel homme pense en premier lieu à nous sauter. C'est moche mais c'est comme ça. L'homme pense avant tout avec sa queue! Et comme je l'avais déjà dit dans un autre post (oui je radote!) s'il est assez intelligent pour vouloir creusé un peu plus, il apprendra à nous connaitre et advienne que pourra... Quant à savoir ce que nous représentons à leurs yeux, je pars du principe que si nous on se dit qu'ils ont tous un grain, fatalement ils doivent se dire la même chose. Là où ça diffère, c'est que nous, on cherche, plus ou moins selon les filles, à se caser et qu'on tombe souvent sur des mecs qui ne veulent pas de ça. Alors que l'homme ne se pose pas cette question. Il veut tirer son coup, si en plus vous êtes fun, ce sera mieux qu'un plan cul et peut être plus. Ou pas... Mais l'homme ne sachant pas se projeter, il n'envisage pas la vie de couple. Les hommes pensent que les femmes veulent toutes se marier et avoir des bébés le plus rapidement possible. Alors que NON c'est faux! On n'est pas toutes comme ça! J'en connais beaucoup, moi y compris, qui pense d'abord à leur gueule, leur vie professionnelle, leur potes et ensuite peut être éventuellement, à avoir un mec. Pour ce qui est des bébés, personnellement je n'en suis pas encore là, si on me demande aujourd'hui si je veux des enfants la réponse est non! 

En résumé, je pense qu'il y a un gros problème de communication et de compréhension entre les hommes et les femmes. Les femmes ne comprennent pas les hommes et les hommes comprennent encore moins les femmes. Les femmes tentent d'analyser au cas par cas les hommes alors que les hommes catalogue très vite les femmes. Il y a une citation qui dit "Les hommes divisent instinctivement les femmes en deux catégories: les femmes comme il faut et les femmes comme il en faut..."
Je ne sais donc pas ce que nous sommes exactement aux yeux des hommes, malheureusement, je n'ai pas la réponse! Si ces messieurs veulent bien nous éclairer... 

mardi 24 septembre 2013

Typologie des clientes relous...

Ce soir, j'ai envie de vous parler de mon métier, ma passion, ma vie... Ma vie dans le sens où je passe le plus clair de mon temps au salon et où j'en arrive à faire des lapsus comme l'autre jour où j'ai voulu dire "en arrivant au salon..." et j'ai dit "en arrivant à la maison..." Bref, ce soir je vous parlerais de mes chères clientes... Il y en a de toute sorte, de très sympas, des vieilles pies, des bizarres et des relous... Et je développerais donc sur les relous!

Top 3 des clientes relous

N°3: Celle qui ne sait pas ce qu'elle veut et attends de toi que tu la transforme. Elle peut être très gentille cette cliente, mais elle peut aussi être fortement agaçante. Aujourd'hui par exemple, je demande à la dame comment souhaite-t-elle couper ses cheveux. "Bin euh... vous voyez... euh... je veux enlever les pointes moches qui sont là et euh... enfin je sais pas..." donc, toi, professionnelle, tu lui proposes différentes options. Et la gentille madame te regarde avec des yeux de poisson mort et ne comprend pas ce que tu lui dis.

EEEEUUUUUUH... 

Tu tente une autre approche en expliquant différemment, elle ne comprend toujours pas... Tu lui demandes combien on enlève en longueur et là, elle arrive plus ou moins à te dire ce qu'elle veut. Tu as déjà perdu 5 minutes de ton temps. Quand tu as fini la coupe et que tu lui demande si ça lui convient, il y a plusieurs solutions: Soit elle est contente et là c'est cool. Soit, vous vous étiez vraiment mal comprises et elle pleure ou te fais chier parce qu'elle voulait plus court là et plus long là.

Variante: La cliente qui veut changer de tête en coupant juste les pointes ou celle qui te montre une photo d'une fille qui a un cheveu épais alors qu'elle a trois poil sur le cailloux. Oui, nous sommes styliste visagiste, non, nous ne sommes pas magiciens! Comme disait ma prof de coiffure: "On est pas à Lourdes ici madame!"

N°2: Celle qui essaie de gratter un maximum sur la note. On en a souvent qui demande un devis en nous disant que non, elle ne veulent pas couper. Et puis arrivé sur le fauteuil, elle te demande s'il faudrait pas couper "juste un peu là, mais pas une vrai coupe hein?". Alors écoute moi bien Joséphine, si tu veux une coupe, tu le dis et tu payes, oui la vie est un monde cruel où rien n'est gratuit. Et ce n'est pas en me demandant de couper juste trois mèches sur le dessus que tu paieras moins que les autres. A partir du moment où j'utilise mes ciseaux, je te fais une coupe. Merde!

Variante: Celle qui te dit qu'elle a déjà fait son shampoing à la maison donc c'est pas la peine de le faire ici. NB: Par mesure d'hygiène, nous sommes obligés de faire un shampoing, donc non, tu ne gratteras pas le shampoing sur l'addition finale. Ou celle qui économise sur le soin en te disant "non c'est bon, j'en fais à la maison." mais qui a un cheveu pourri!

Nan c'est gentil mais j'ai pas besoin de faire un soin...

N°1: Celle qui connait mieux que toi ton métier. Alors celle là, c'est la pire de toutes parce qu'elle va t'expliquer comment couper et coiffer son cheveux. Elle va te dire que là, tu prends pas bien la mèches, ou te dire "mais pourquoi vous coupez comme ça?" avec un air hautain. Elle va même jusqu'à prendre ta brosse sans te demander, se la passer 50 fois dans les cheveux après le brushing et se plaindre au final que ses cheveux sont électriques...Ben oui CONNASSE! Si t'es si douée que ça tu devrais le savoir qu'il faut pas les brosser pendant 3 heures après le brush! 
C'est un peu comme si moi, j'allais au restaurant et que j'allais voir le cuisinier en lui disant: "Ah mais nan mec, il faut mettre moins de beurre dans ta poêle. Et la sauce là, t'as pas mis assez de curry. Moi je mets pas de coriandre dans ce plat..." non. Moi je ne fais pas ça parce que ce n'est pas mon métier, donc il sait mieux que moi ce qui sera bon ou pas! Pareil pour les cheveux. Et puis si vraiment tu le fais mieux qu'un coiffeur, pourquoi tu viens payer pour te le faire faire?

Variante: Celle qui t'explique que la couleur n'a pas tenue, "regardez j'ai des cheveux blancs là!"... Effectivement, en trois mois, les cheveux blancs reviennent parce qu'ils ont poussé tout simplement. Mais non, elle ne comprend pas, tout ce qu'elle voit c'est qu'il n'y a plus de couleur sur ses cheveux blancs et c'est la faute du coiffeur... Bien... Généralement j'explique une fois et si elle ne veut pas comprendre, j'abandonne.

Et puis en vrac il y a la maman qui insiste pour qu'on coupe les cheveux de son merveilleux bambin. Bambin qui s'agite un maximum, hurle, fait des bons, pleure, agite la tête... Le bougre il a bien compris que s'il bouge on peut pas s'approcher avec les ciseaux. Mais elle insiste et crie sur son gamin et elle te met en retard sur ton prochain rendez-vous; le mec qui a une calvitie mais qui s'obstine à garder de la longueur dessus pensant que ça camoufle. Non, ça ne camoufle rien, messieurs, rasez tout! La cliente qui s'est coupée les cheveux toute seule et qui te demande de rattraper le coup mais sans trop couper... Enfin bref, j'en ai des tonnes à raconter! Peut être même que je pourrais écrire un livre! Mais bon, heureusement, on a beaucoup de gens sympas qui relèvent le niveau!




lundi 23 septembre 2013

C'est lundi et le lundi, c'est psychologie!

Hello!

C'est lundi, c'est moche vous avez repris le boulot mais pas moi! Oui j'avais envie de vous narguer!

Comme je me la gratte aujourd'hui, j'ai le temps d'écrire un petit post, alors profitons-en!

Pour changer un peu, parlons des mâles! Créatures étranges et assez complexes à première vue, mais finalement, si on gratte un peu, on arrive vite à les cerner.

Je n'ai pas envie de tomber dans le cliché de "c'est tous les mêmes" parce que premièrement c'est faux (enfin j'espère!) et deuxièmement, si on part de ce principe, ipso facto, ça voudrait dire que nous les filles, on est toute les mêmes aussi, et ça c'est archi faux aussi (Dieu merci!).

En fait, si on se calme deux minutes et qu'on réfléchit, ce n'est pas qu'ils sont tous pareils, c'est juste qu'on attire toujours plus ou moins le même genre de mec. Et ça, c'est très moche, sauf pour celles qui n'attirent que des gars biens... Cela dit, j'en connais peu...

J'ai donc profité de mon temps libre pour chercher ce qu'avaient en commun mes exs et mes prétendants, et je me suis rendue compte que j'attirai souvent les obsédés sexuels (obsédé n'est pas vraiment le terme exact mais c'est pour vous la faire courte)... Bon alors oui, un homme à priori, ça pense beaucoup plus au sexe qu'une femme. Mais je connais aussi des garçons qui ne cherchent pas QUE ça en premier. Ils veulent aussi se poser, apprendre à connaitre l'autre avant de lui sauter dessus, bref, des mecs qui pensent avec autre chose que leur bite!
Il est vrai que je suis un peu mal placée pour les critiquer puisque moi aussi, ce que je cherche en premier c'est une bonne entente sexuelle. Oui je sais, y a pas que ça dans la vie mais c'est important! Il y a des gens qui recherche d'abord la complicité, l'intellect, la discussion. Moi aussi. Mais si je n'ai que ça et une vie sexuelle pas épanouie, ça ne marchera pas. C'est comme ça, faut faire avec. Mais le problème est là: si je ne rencontre que des hommes qui ne veulent que mon cul, c'est parce que ce que je le veux bien...

Je prends l'exemple du dernier en date: en couple, rencontré au boulot, 16 ans de plus que moi (ça commence bien!), beau gosse qui aime plaire, qui a besoin de plaire et qui aime tout particulièrement ce petit jeu de séduction au début d'une relation, qui n'a peut être même besoin que de ça puisqu'il fait le coup à toutes les nouvelles recrues de la boite ... (en écrivant tout ça, je me dis que je cherche un peu la complication aussi!) on se tourne autour mais il ne se passe rien et il ne se passera jamais rien d'ailleurs! Quand il m'envoie des messages, c'est pour me parler de cul... Je ne m'en plains pas. Et en analysant un peu, je me rends compte que je suis comme lui: j'aime plaire, j'aime le jeu de séduction...
Grâce à lui, j'ai aussi eu un déclic: tous les hommes que j'ai rencontrés ou presque m'ont fait des allusions sexuelles dès le début. Pourquoi? Peut être parce qu'ils sentent que c'est possible, parce que je suis comme eux, parce que je les attire!

Maintenant que j'en ai conscience, je peux peut être apprendre à faire le tri entre ceux qui ne demandent que ça et ceux qui, comme moi, après avoir testé la marchandise vont essayé de creuser pour voir s'il peut y avoir plus que du cul...

Et pour les célibataires qui tombent toujours sur les même tordus, réfléchissez à ce qu'ils ont en commun, ça peut aider! ;)




mardi 17 septembre 2013

L'acceptation!

Juste parce que j'avais oublié de vous poster l'acceptation (suite à l'article sur ma dernière "rupture").

Donc, comme promis, l'acceptation:


Oui parce qu'une fois qu'on a accepté, on se sent vachement bien quand même! Et on a même envie de dire : 
"Merci de m'avoir quitté! T'as raison, je mérite beaucoup mieux. 
BECAUSE I'M FABULOUS, BITCH!"




vendredi 13 septembre 2013

Le Grand Pardon...

J'ai toujours été très attirée par la religion Juive. Et ce soir commence Yom Kippour, ou le Grand Pardon. Ça me donne matière à réflexion...

« Car en ce jour, Il fera expiation pour vous purifier de toutes vos fautes, afin que vous soyez purifiés devant Dieu » – Lévitique 16,30

 Le jour précédant le Yom Kippour est une partie intégrante de cette fête. Plus qu'un jour destiné aux préparatifs, c'est un moment où chacun doit pardonner son prochain, a fortiori manifester son amour, son amitié à tous, quels qu'ils soient. En bref, c'est une période qui, combinée avec le Yom Kippour, veut rectifier les habitudes de l'Homme.
Yom Kippour est la fête juive la plus connue dans le monde, et c'est celle que respectent tous les Juifs, même les moins pratiquants. Elle marque le paroxysme des 10 jours de pénitence qui ont suivi la fête de Roch Hachana. Cette fête, appelée aussi le Grand Pardon, permet au pratiquant d'obtenir le pardon divin pour ses fautes et donc de s'en libérer pour bien commencer la nouvelle année.

L'idée de pardonner, de se repentir et de se libérer me plais. C'est un peu comme s'il fallait tout laisser de coté, se débarrasser de toutes ses haines, ses mauvaises actions, ses mauvaises pensées. tout abandonner pour repartir sur de bonnes bases. C'est ce qu'on devrait faire plus régulièrement. 

Pardonner ne veut pas dire qu'on est faible, au contraire, je pense que celui ou celle qui sait pardonner est plus fort. Pardonner ne veut pas dire oublier. Pardonner signifie qu'on n'a plus de colère envers quelqu'un. Pardonner est libérateur. 
Je pense qu'une fois qu'on a pardonner aux autres, on peut se pardonner à soi. On peut se repentir. L'absence de colère envers les autres nous donne l'opportunité de nous recentrer sur nous-même et de réfléchir à nos propres fautes. Et enfin, selon si l'on est croyant ou pas, être pardonner pour nos erreurs, nos pêchés, nos fautes. Être purifier.

Alors je pense que même si ce n'est pas notre religion, on devrait tous en profiter pour repenser à tous ceux et celles qui nous ont blessé, irrité, énervé, agacé, qu'on a insulté, qu'on a envoyé péter, qu'on a eu envie de frapper, sans réfléchir à pourquoi ils ont provoqué tout ça, et leur accorder notre pardon.
Et vous savez quoi? Ça fait du bien! :)

"Le pardon ne change pas le passé; il élargit les horizons du futur."
Paul Boese




mardi 10 septembre 2013

L'explication...

Après quelques jours de suspens, j'ai enfin eu un éclaircissement sur ma rupture pourrie... Éclaircissement qui disait en gros qu'on avait passé de bons moments mais que "je sais pas, j'y arrive pas... je suis pas bien... j'ai des problèmes..." bref, ça ou rien, finalement, c'était la même chose.

Cependant, le fait d'avoir eu cet ersatz d'explication m'a comme qui dirait débloqué. Ce n'est pas la première fois que j'entends cette excuse et de ce fait, je peux le ranger dans une case, passer à autre choses et commencer à me poser les bonnes questions.

Est ce que je les choisis mal? Pourquoi je les choisis mal? Qu'est ce qui fait que ça ne marche pas. Bon ok, il y a une part de "c'était pas le bon", les mecs, c'est un peu comme à la loterie : on ne gagne pas à tous les coups! Mais il y a aussi un schéma qu'on reproduit systématiquement et qui fait que ça foire à chaque fois.

Il y a aussi le fait que, l'équation d'un couple c'est 1+1= 3, c'est à dire qu'il y a toi, l'homme, il y a moi, la femme, en tant que personnes distinctes, et il y a nous, le couple. Et moi, quand on me demande "dans un couple 1+1 = combien?" je réponds 2... Petit soucis à la base donc... Ma vision des choses fait que finalement, je m'en fous un peu du nous, donc ça se ressent, donc on a l'impression que je m'en tape (pas spécialement dans ma dernière relation mais en règle générale). Et en fait, après une semaine, je me rends compte que je m'en tape... Merci la thérapie!

Parce que oui, dans un couple, on est deux. Donc forcement, dans une rupture on est deux aussi. Et si ça n'a pas marché, c'est un peu de la faute des deux. Sauf cas particulier.

Alors avant de se dire, ou peut être après, parce qu'on se le dit toutes le "c'est un connard!", il faut se poser deux minutes et réfléchir à ce qui a merdé, à l'attitude qu'on a eu, ce qu'on a dit, ce qu'on a fait, il faut se remettre en question. Pas sur la dernière relation en particulier mais sur toutes les relations qu'on a eu.

En fait, cette dernière relation a été celle "de trop". Celle où on se dit stop, si ça ne marche jamais avec personne, c'est qu'il y a un bug quelque part. Celle où on réalise qu'on fait les mauvais choix. Parce qu'en regardant de plus près, c'était pas la première fois qu'il me disait qu'il n'avait pas envie d'être en couple. Alors forcément, avec du recul, je me dis que j'aurais du m'y attendre. Mais comme on a envie d'y croire, surtout quand ça se passe bien, on occulte les signes. Et on se prend une petite claque.

Si avant d'essayer quoi que ce soit avec quelqu'un, on se posait la question suivante : "Qu'est ce que je veux vraiment? Qu'est ce que je recherche?". Si on essayer de se connaitre mieux avant d'apprendre à connaitre l'autre, on aurait surement moins d'emmerde.

Alors je me pose la question: qu'est ce que je veux, qu'est ce que j'attends?

Physiquement, je les préfères plutôt grand et costaud. Il ne faut pas se baser uniquement sur le physique mais si on a des préférences, c'est peut être pour une bonne raison. Et puis j'ai besoin d'un homme, un vrai. Qui sait ce qu'il veut, qui sait s'il a envie de se poser ou pas. Un homme qui ne se crée pas des problèmes là où il n'y en a pas, qui sait que la vie c'est pas un kiwi, qui sait s'amuser, qui ne paniquera pas au premier petit soucis. Un homme qui peux me tenir tête s'il le faut. Un homme qui peut être un gros dur mais qui sera doux avec moi. Un homme qui s'exprimera peut être un peu moins que les autres mais qui saura le faire quand il le faut et comme il faut.
Et ce que j'attends d'une relation de couple: de bonnes relations sexuelles. Non, il n'y a pas que le cul dans la vie mais c'est important. De la complicité, de l'humour, un peu d'indépendance et bien entendu de l'amour mais ça, ça ne se contrôle pas!

Une fois qu'on sait qui on est et ce qu'on veut, on peut se lancer à l'aventure. Avant de s'être posé toutes les bonnes questions, ça ne sert à rien d'essayer avec le premier venu et encore moins de le chercher. Enfin, c'est mon avis...




dimanche 1 septembre 2013

...

  • Le déni: temps où l’on nie la rupture et son irréversibilité.
  • La colère: lorsque l’on mesure les conséquences de la perte.
  • Le marchandage: phase où l’on tente de trouver à qui revient la faute.
  • La tristesse: on se tourne vers le passé en l’enjolivant. C’est une phase de regrets…
  • L’acceptation: on admet à la fois ses erreurs et la rupture. Ensuite seulement, on pourra à nouveau aller à la rencontre de l’autre et reconstruire.
Ce sont les cinq phase de deuil après une rupture. Effectivement, ces étapes se déroulent sur un temps plus long. Mais comme je n'aime pas faire les choses comme tout le monde, je les fait toutes d'un coup et pas dans le bon sens. Peut être parce que la rupture en elle même n'a pas été faite correctement...

J'en ai eu des ruptures pourries mais par texto, je crois que ça ne m'était pas arrivé depuis très longtemps, voire même peut être jamais... 
Donc, en lisant ce fameux SMS, je suis restée très bête, allongée sur mon lit, téléphone entre les mains, à lire ses lignes qui ne donnaient pas beaucoup d'explications, alors que cinq minutes avant, j'étais en train de me préparer pour le rejoindre. J'avais bien senti qu'il y avait un malaise, mais, comme j'ai une tendance à la paranoïa quand je suis en couple, j'ai relativisé en me disant qu'il était bizarre à cause de son boulot. Il s'avère que ce que je prenais pour de la paranoïa était en fait de l'instinct, tout simplement...
J'ai répondu que je m'en doutais, sans chercher plus loin, sans poser de questions... Ça m'a sonné. Parce que quand tout va bien et qu'il n'y a pas de réel problème (en tout cas pour moi il n'y en avait pas mais il semblerait que pour lui, il y en avait...) on ne s'attend pas à ce genre de message.

Dans un premier temps, j'ai donc eu une phase de tristesse, pas comme celle décrite plus haut. Une grosse crise de larmes qui ont coulés toutes seules. Je me suis même fait la réflexion que c'était la première fois que je pleurais vraiment à cause d'un mec. Je le félicite...

A la tristesse s'est mélangée la colère... la colère parce qu'il me faisait ça comme ça, parce que j'étais déçue, parce que soit disant, il ne peut pas m'apporter la relation que je mérite. Et la rupture que je mérite c'est ça? Un pauvre texto un samedi soir alors qu'une heure avant il me disait de le rejoindre? Et parce que lui allait faire la fête avec ses potes... Et que moi je me retrouvais à sangloter sur mon lit, à appeler une amie pour aller larmoyer sur son canapé, à chialer pendant tout le trajet et chialer encore plus parce que je versais mes larmes pour lui, à cause de lui...

Tout en restant dans ma colère, je suis passée à la phase du marchandage, et j'y suis encore... Je n'essaye pas de trouver à qui revient la faute mais d'où vient le problème. Que s'est-il passé? Quand est ce que ça s'est passé? Pourquoi ça se passe? A quel moment il a pris cette décision? Est ce qu'il a fait semblant toute la semaine? Est ce qu'il a fait semblant pendant notre week-end dans le Var? Est ce qu'il a rencontré quelqu'un? Est ce qu'il devait vraiment bosser tard le soir cette semaine? Est ce qu'il a fait semblant quand il  est venu me voir mercredi et qu'il m'a prise dans ses bras? Est ce qu'il a vraiment diner avec son patron le vendredi soir, soir où j'ai commencé à le trouver bizarre...?

Le fait de ne pas avoir eu d'explications claires (ou pas claires d'ailleurs, je ne sais pas je les attends encore...) m'amène au déni... Il ne donne pas d'explications de suite, peut être va-t-il changer d'avis... Mais cette phase là n'a pas duré très longtemps parce que je suis plutôt du genre pessimiste, et je n'aime pas me faire de faux espoirs donc j'ai très vite évincé cette idée...

Et pour finir, l'acceptation... Je n'en suis pas là puisqu'une fois encore je n'ai pas eu le pourquoi du comment! Donc n'ayant pas tous les éléments, je ne peux, il me semble, pas accepter la situation puisqu'il n'y pas eu de point final.

A sa décharge, je n'ai pas pu le voir aujourd'hui parce qu'il a eu une tuile dans la nuit, qu'il n'a pas dormi et qu'il s'est donc reposé cet après midi... Les avis divergent à ce niveau là, mais c'est un autre problème et c'est à moi de savoir si je le crois ou pas...

La suite au prochaine épisode... Je vous illustre les phases en images!

 La tristesse


La colère et le marchandage en même temps

Le déni

Pour l'acceptation, on verra plus tard...




vendredi 30 août 2013

WTF?...

Vous vous souvenez, dans l'article les petites victoires... , je vous parlais d'un ex plan cul qui tentait un come back? Bon, alors je ne sais pas ce qu'il se passe, est ce un alignement des planètes? Mon karma qui s'améliore? Eux qui se rendent compte ô combien je suis fabuleuse? Toujours est-il que j'ai eu droit à un autre come back hier soir.

Laissez moi d'abord vous conter une belle histoire:

Il était une fois, une princesse (moi donc. Oui, une princesse, c'est un conte je vous ai dit!) qui allait boire un verre avec son meilleur ami un soir d'automne 2012. Ce soir là, elle fit la connaissance de Francky (par soucis de confidentialité, le prénom a été changé). Francky était un homme de 11 ans son ainé, grand, brun, l'air sûr de lui. La jeune fille pensa donc qu'elle ne l’intéressait pas.
Le lendemain, le meilleur ami dit à la princesse que Francky la trouvait mignonne et pleine de charme MAIS, attention, Francky n'était pas du genre à vouloir se poser. "Bien, encore un qui veut juste me sauter" se dit-elle. Plus tard, lors d'une soirée arrosé, Francky et la princesse se retrouvèrent dans un lit et Francky prit soin de la prévenir avant : "Ne t'attends à rien d'autre avec moi. Je veux pas me caser.". La princesse accepta le deal et fit avec pendant un temps. Ils se voyaient uniquement le soir, quand Francky était bourré (oui, c'est un conte moderne!).
Au mois de janvier, ils partirent tous les deux rejoindre leur meilleur ami en Thaïlande. Elle pensait que, peut être, leur relation allait progresser. Au contraire, elle régressa! Francky préféra faire chambre à part et l'ignora pendant les 15 jours que durèrent le voyage. Sauf le dernier jour où ils furent extrêmement complices allant même jusqu'à se raconter des choses intimes de leurs vies.
Une semaine après leur retour, Francky proposa, une fois de plus, une partie de jambes en l'air à la princesse. Mais la princesse, qui n'était pas non plus complètement conne, l'envoya gentiment chier et n'eut plus jamais de nouvelles de Francky. Elle continua sa vie, rencontra plein de crapauds et fini tout de même par tomber sur une grenouille fort sympathique, avec qui la vie était simple. (Non, ils ne vécurent pas heureux jusqu'à la fin des temps et n'eurent pas beaucoup d'enfant. C'est un conte moderne on a dit!) FIN.

Hier soir, alors que j'étais tranquillement en train de glander devant un épisode de Giuliana & Bill, Facebook me notifia que j'avais un message. C'était Francky. Au début, tout va bien et je me dis qu'il va encore tenter de venir chez moi, comme à l'époque et que je vais me faire un malin plaisir à lui annoncer que je suis passée à autre chose depuis le temps et que je suis en couple et très heureuse. Cependant, une phrase retint mon attention, il me disait en gros qu'il avait fait le con et qu'il n'aurait pas du parce que je suis quelqu'un de bien.


Je me suis demandée s'il s'était inscrit aux alcooliques anonymes. Vous savez, une des premières étapes, c'est de s'excuser auprès des gens à qui on a fait du mal.
"Pas de soucis, je ne t'en veux point" lui répondis-je. J'ai largement eu le temps de passer à autre chose depuis janvier et puis le passé, c'est le passé (très perspicace!) et j'ai la capacité d'oublier facilement les personnes néfastes.
Mais le voila qui me demande de repartir à zéro, sur de bonnes bases. Oui pourquoi pas, soyons amis si tu veux. Non, j'ai mal compris. En fait, il me demande si je veux "sortir avec lui" ...


Là, je me suis dit que c'était une blague. Ou qu'il avait beaucoup bu. Ou même qu'il avait pris une substance illicite encore inconnue à ce jour et qu'il était extrêmement perché parce que petit 1: On ne dit pas "veux tu sortir avec moi" passé 11 ans et petit 2: Non mais allo! Tu croyais que je m'étais enfermée dans un couvent pendant 9 mois en attendant que tu comprennes que je suis quelqu'un de bien (oui je me lance un peu des fleurs en même temps!)...
Et là c'est le moment où il faut faire de la peine: "Mais je suis avec quelqu'un" (sous entendu: je n'ai pas arrêté de vivre après toi, j'ai une vie!).
Même à travers l'écran, et Dieu merci, c'était à travers un écran et pas en face à face, j'ai pu sentir le malaise... Forcement c'est une situation inconfortable pour tout le monde! Plus pour lui quand même...
Et puis il s'est excusé, m'a envoyé un gros smiley qui pleure, a répété qu'il était con et qu'il avait loupé sa chance, qu'il était heureux pour moi si j'étais avec quelqu'un de bien même si, du coup, c'était balot pour lui, que je lui manquais et qu'il avait des sentiments pour moi.

Alors, je veux bien être gentille mais quand même, j'ai précisé qu'il avait été très clair dès le départ, qu'il ne voulait pas se caser et il m'a répondu que j'avais mal compris...
Moi, quand on m'ignore, je comprends qu'on ne veut pas de moi mais visiblement, chez certains de mes congénères, ça signifie le contraire...

Pour vous la faire courte, j'ai eu droit à une déclaration d'amour via Facebook après 9 mois de silence radio, venant de quelqu'un que j'avais complètement sorti de ma vie et de la part de qui je ne m'y attendais absolument pas... (Au lieu de passer la soirée avec mon Roger qui s'était endormi chez lui...)

Conclusion: Messieurs, il est clair que vous vous rendez compte de ce que vous aviez seulement une fois que vous l'avez perdu. Mais nous, contrairement à vous, une fois que c'est terminé, on ne revient pas dessus, on avance, on passe à autre chose, on vous oublie. Alors un come back au bout de deux mois passe encore, peut être qu'il vous reste une chance. Mais au bout de neuf mois, faut pas pousser mémé dans les orties quand même (surtout quand elle a pas de culotte!)! Non, on ne se morfond pas pendant des années parce que vous n'avez pas voulu de nous! Et quand vous réalisez L’ÉNORME erreur que vous avez commise en nous laissant partir, il est souvent beaucoup trop tard pour nous récupérer. Réfléchissez bien à deux fois avant de quitter quelqu'un parce que le célibat "c'est trop de la balle", "je veux pas me caser, je veux profiter", vous pourriez le regretter...



jeudi 29 août 2013

Le bilan de la semaine...

Il semblerait que je sois allergique au travail! Dès que je bosse, mon corps somatise de quelque chose et des plaques d'eczéma apparaissent... (bon appétit si vous êtes en train de manger!) C'est dingue ça tout de même! Il faudrait donc que je me trouve un vieux milliardaire ou que je gagne au loto pour pouvoir me la gratter ad vitam eternam!

 Je trouve ce gif en totale adéquation avec l'idée de se la gratter mais aussi avec l'eczéma, car, comme vous le savez peut-être, ou peut être pas mais: PUTAIN CA GRATTE!

Pourquoi cette merveilleuse intro sur mes problèmes de peau? Pour vous faire le petit bilan de ma semaine de boulot pardi (Qui n'est pas finie je vous rassure!)! Pour ceux qui ne le savent pas, j'ai postulé dans un salon à Nice et le patron m'a envoyé faire un essais il y a environ deux semaines à Villeneuve Loubet, dans un autre de ses salons. Gros stress, je pars la boule au ventre et envie de vomir. Est ce que les gens vont être sympas? Est ce qu'on va me donner des trucs que je ne sais pas faire? Est ce que la responsable est une peau de vache? Les coiffeurs sont-ils vraiment tous tarés? Est ce que je vais enfin trouver une place en CDI?
Mais une fois arrivée dans le dit-salon, je trouve une ambiance cool, une responsable jeune (seulement 1 an de plus que moi!), une équipe accueillante et en plus les clientes sont sympas! Le rêve! Je discute un peu avec tout le monde et je précise qu'à la base, j'ai postulé pour le salon de Nice... On m'informe qu'il n'y a pas la même ambiance, qu'ils sont 19 personnes à travailler dedans et que là bas, c'est l'usine. Étant donné que le salon de Villeneuve recrute aussi, je me permets d'émettre l'hypothèse que, peut être, éventuellement, si je leur conviens à Villeneuve, ça ne me dérange pas de faire le trajet tous les matins!
Fin de journée, la responsable me convoque dans le bureau, on discute, on papote et elle m'avoue qu'elle a eu un bon feeling avec moi mais que bon, quand même, elle a d'autre gens à voir. Mais elle me tient au courant.

Une semaine plus tard, le grand patron m'appelle pour me dire que le salon de Villeneuve ne recrutera personne dans l'immédiat car la coiffeuse qui devait partir en septembre ne partira qu'en décembre (la garce! Et si je vais lui péter une jambe?) mais que je suis embaucher au salon de Nice si ça me convient! Un tient vaut mieux que deux tu l'auras comme disait papa, j'accepte. Le Big Boss me dit qu'il m’appellera en début de semaine pour me dire quand je peux commencer (c'était le vendredi).

Joie et bonheur dans mon petit cœur, j'ai ENFIN trouvé du boulot!


Le lendemain (le samedi donc si vous avez suivi!), alors que je viens de finir mon petit déjeuner et que je m'installe tranquillement dans mes chiottes (eh oui, je suis une être humaine moi aussi!), voilà que le téléphone sonne et que c'est le Big Boss...

"- Bonjour, c'est le Big Boss. Vous commencez lundi à 9h30! Bon week end!"


Okay! Ca fait un choc tout de même! C'est à dire qu'en fait dans deux jours, hop, au taquet c'est parti on envoie la purée! Je suis surexcitée, nerveuse, en stress total et contente à la fois (ça fait beaucoup tout ça en même temps quand même!).

Et me voilà le lundi matin à 9h15, devant le salon. J'entre, je me présente et voilà... L'ambiance est effectivement peu cordiale au premier abord... Pic de stress, ça va être sympa, on va bien se poiler dis donc! Je passe la journée à me répéter en boucle que je suis là pour bosser et pas pour me faire des potes (mais quand même, c'est plus agréable de bosser dans une bonne ambiance!).
Mais finalement le mardi je commence à sympathiser avec à peu près tout le monde. En fait tout se passe bien. Il fallait juste un peu de temps à mes nouveaux collègue pour s'habituer à la "nouvelle".

Je vous tiendrais au courant de l'évolution mais il semblerait que ma vie rentre à peu près dans l'ordre. Nouveau boulot, nouveau chéri, on recommence tout à zéro et j'ai envie de dire: IL ÉTAIT TEMPS PUTAIN DE BORDEL DE MERDE!!!

Bonne soirée! :)

dimanche 25 août 2013

C'est la rentrée!!!

Bonsoooiiiir!

C'est dimanche, on va entamer la dernière semaine du mois d'août, ce qui signifie donc que c'est bientôt la rentrée! On a bien bronzé, bien glandé, bien dansé, bien mangé et bien bu (d'ailleurs on a un peu grossi il faut l'admettre!) mais maintenant, il faut se remettre au boulot!


Si comme moi, vous avez été à la recherche d'un emploi, vous êtes aussi passé par la phase angoissante de la rédaction de la lettre de motivation...

Mais finalement, à quoi sert la lettre de motivation? Y a-t-il vraiment quelqu'un qui les lit?

On commence toujours par un formel "Madame, Monsieur..." et j'ai toujours envie d'ajouter "bonsoir, vous regardez le 20h..." mais je m'abstiens!
Ensuite, il faut, en une seule page de préférence, dire pourquoi il faut nous embaucher et pourquoi on veut travailler dans cette entreprise en particulier. Alors bon, pour une grosse boite ou un poste de pilote, je conçois la lettre de motivation (quoi que...). Mais si on postule pour un poste d'agent d'entretien (comprenez femme de ménage) franchement, on a quoi comme motivation? "J'adore faire le ménage c'est pourquoi, en plus de faire le mien, je tiens à le faire chez les autres" ou pour un poste de caissière "quand j'étais petite j'aimais beaucoup jouer à la marchande, c'est donc un rêve d'enfant qui se réalise..." ou encore "je kiffe me faire pourrir la gueule par des cons toute la journée qui ne sont même pas foutu de dire bonjour ou merci". Non, soyons honnête, la seule motivation qu'on y trouve, c'est le pognon. Enfin, non, même pas, c'est juste qu'on est bien obligé de bosser quelque part et qu'on pense que ce sera plus facile dans ces branches là (je dis bien on pense parce que personnellement, je me suis pris un gros vent de la part de Carrouf alors que je postulais pour un CDD de 3 mois pour un poste de caissière...).
Mais la lettre de motivation exige qu'on développe notre volonté et notre amour pour ce poste...

On se retrouve tous avec la même lettre type, complètement bateau, à répéter ce qui est déjà écrit dans notre CV en y ajoutant quelques adjectifs nous concernant comme "ponctuelle, rigoureuse et organisée..." ou "souriante, motivée et volontaire..."... Tout ça pour quoi? RIEN! Parce que les employeurs ne prennent même pas la peine de répondre!

Au final, la lettre de motivation est une grosse hypocrisie qu'on se fait chier à rédiger manuellement et que personne ne va lire!

Sur ces bonnes paroles, je m'en vais manger mes pâtes aux courgettes en vous souhaitant une bonne soirée et bon courage pour la reprise!