samedi 26 mars 2016

Besoin de changement...

J'en avais marre de la couleur du blog et j'ai voulu faire quelque chose de plus épuré. Donc tadam! Le blog fait peau neuve!
J'avais remarqué un problème avec les commentaires j'ai donc bataillé pendant trois bon quart d'heure mais j'ai trouvé la solution!
J'ai trouvé ce site hipsterlogogenerator.com grâce à cette mademoiselle ici pour fabriquer des logos, j'aimerai avoir votre avis sur le nouveau logo!

Alors maintenant j'attends vos retours. Est ce que ça vous plait? Est ce que vous préfériez avant? Et du coup vous pouvez même laisser un commentaire, maintenant ils fonctionnent!

Bon weekend à toutes (et tous peut être?)!


vendredi 25 mars 2016

Télé pas réalité...

Quelqu'un que je connais est passé à la télé. Une émission tout public (par souci de confidentialité, je ne vous dirais pas laquelle!). Bien entendu j'ai regardé. Et je me suis dit que la télé nous ment vraiment. (Oui c'est la révélation du jour bonjour!)

Cette personne, je la connais. Et je connais aussi ses mauvais cotés. Alors quand je le vois passer pour un saint à la télé, franchement, ça m'énerve!

Dans cette émission, on le voit comme mature, amicale, limite un peu niais mais très attachant.
Sur le fait qu'il soit dynamique et battant, je ne peux rien dire c'est vrai (Même si ce dynamisme est parfois artificiel...). Il a certes eu un parcours compliqué et s'en est sorti seul. C'est tout à son honneur.
Ce qui me dérange, c'est qu'il n'est pas authentique. La façon dont il est perçu dans cette émission ce n'est pas la façon dont moi je le perçois. Mais peut être ne suis-je pas objective...

Lui et moi, on a eu beaucoup de mal à s'entendre au début. Tout simplement parce que nous n'avions pas la même façon de voir la vie. Sa façon de traiter les gens comme des sous-merdes, le fait qu'il trompe sa femme alors qu'elle aurait tout fait pour lui, cet ego surdimensionné et bien d'autre travers me révoltaient. Et lui, il n'arrivait pas à me cerner. Donc n'arrivait pas à me manipuler... On a finalement réussi à trouver un terrain d'entente pour l'équilibre de tout le monde, parce qu'on était obligé de se côtoyer.

Lui et sa femme sont montrés comme le couple parfait. Je pense que quelqu'un qui regarde l'émission peut se dire "wouah, ils sont tellement mignons, j'aimerai être comme eux!" si vous saviez...
Combien de fois je les ai vu au bord de la rupture. Combien de fois elle a failli partir. Si vous saviez tout ce que je sais, vous le verriez comme moi, comme il est vraiment : un connard!
Alors oui, chacun fait ce qu'il veut de son cul! Mais le fait qu'ils soient montrés totalement à l'opposé de ce qu'ils sont, le fait que ce soit surjoué, ça m'agace parce que ce n'est pas la réalité.

Je crois que c'est le mensonge qui me dérange. Alors oui, c'est la télé, c'est une émission, forcément on ne va pas montrer les mauvais cotés. C'est le coté injuste, le mot est peut être un peu fort mais c'est comme ça que je le ressens. L'injustice donc, que quelqu'un comme lui soit sur le devant de la scène et passe pour le mec parfait alors qu'il est totalement l'inverse.
Je reste vague sur le sujet car cet article m'a posé un cas de conscience. Si jamais quelqu'un comprenait de qui je parle, ça causerait des problèmes et ce n'est pas mon but.

Ce qu'on nous montre à la télé est trafiqué. On en est plus ou moins conscient. Mais là, c'est du pur mensonge. Et le fait que des gens puissent se dire que ce mec est génial sans le connaitre vraiment, ça me fait foutrement chier.
Peut être parce que je lui en veux, peut être parce que je ne le porte pas dans mon cœur, peut être tout simplement que j'en ai marre des mensonges (il doit y avoir quelque chose de psychologiquement plus profond là-dessous !) je ne sais pas. Mais c'est quand je vois ça que je me dis qu'on nous prend vraiment pour des cons...


mercredi 23 mars 2016

Vivre avec...

En regardant la télé ce soir, je suis prise d'un sentiment d'impuissance.

Suite aux attentats, l’Europe est encore une fois sous le choc. La Belgique en deuil. Les médias en parlent et une phrase me choque : "il va falloir apprendre à vivre avec le terrorisme."
C'est comme ça. Vous n'avez pas le choix. Ça me laisse sans voix. Ça me glace le sang. Qu'est ce que ça veut dire? Comment peut-on simplement annoncer aux gens "démerdez-vous avec"?

Je suis d'accord qu'il faut aller de l'avant et ne pas s'arrêter de vivre. C'est ce qu'il y a de mieux à faire. Mais ne nous voilons pas la face, si on doit apprendre à vivre avec, on devra forcement vivre différemment. Comment vivre comme avant si on doit se faire fouiller en entrant dans les gares et les aéroports? Comment prendre le métro sans être angoissé à l'idée que ça recommence? Comment vivre normalement quand on croise des militaires dans la rue tous les jours? Comment inculquer ça aux enfants? La Carne a d'ailleurs fait un excellent post à ce sujet : Génération attentats ...

Ce soir, en regardant la télé, je me sens impuissante. Et ce que j'entends ne me rassure pas. Ça sonne comme une résignation. Comme une fatalité. Faites avec, de toute façon on n'y peut rien. Faites avec, ce ne sera pas la dernière fois.

Alors quoi? C'est la vie? C'est le destin? Le monde s'auto-détruira à grand coup de bombes? On regarde faire et on attends que ça se passe en espérant que ça nous tombe pas sur le coin de la gueule? On les laisse faire en attendant qu'ils se lassent? 

On va continuer à vivre, c'est clair. Mais je ne peux m'empêcher de me demander ce que nous réserve l'avenir. Et la question qui me taraude c'est surtout : Comment on apprend à vivre avec ça?
 


mardi 22 mars 2016

Pôle emploi le retour...

Mon premier rendez-vous chez polo! Ah, polo! Ça faisait longtemps!
Alors déjà, ils ont investi dans les locaux! C'est très classe! Le personnel est souriant (peut être parce qu'on est en début de semaine, ils ont eu le temps de se reposer!)

Je patiente 5 minutes et on me reçoit à l'heure! Merveilleux! Je me dis que, avec un peu de chance, les conseillers ont changé aussi et sauront m'écouter! (Oui, je vis parfois dans un monde de poneys et de licornes!)

On m'appelle. Une jeune femme me reçoit mais je sens dès les premières minutes qu'elle a envie d'expédier le truc! Oui, je suis bien à pole emploi. Seuls les locaux ont changé...

-Alors vous cherchez dans la coiffure?

Ok, on va tout reprendre: la coiffure c'était il y a 3 ans maintenant! Je réexplique que j'ai changé de métier et que j'ai été barmaid puis serveuse.

-Donc vous ne cherchez plus du tout en coiffure?

Perspicace!

Elle s'empresse de rectifier les informations sur son ordinateur. Et s'empresse également de me chercher des offres. Sans que j'ai le temps de dire quoi que ce soit. C'est mal barré pour lui annoncer que je veux changer de métier, encore plus pour lui dire que je veux être écrivain!
Je la laisse faire son boulot, refuse les CDD et demande un salaire brut de 2300 euros. Elle me propose un poste à 1400 net...

Une fois qu'elle a tout bien rempli, je me permets tout de même de demander, si éventuellement je veux faire une formation, comment ça se passe? Une formation de coaching par exemple...
Bien évidement, ce n'est pas le genre de formation que polo prend en charge. Mais vous prenez quoi en charge en fait? C'est sorti tout seul, du fond du cœur. Bizarrement, elle me donne tout ce qui n'est PAS prit en charge. (D'ailleurs, si vous voulez être pilote de drone, démerdez-vous!)

Donc au final, je suis restée 20 minutes (j'ai passé plus de temps à chercher une place!) je cherche toujours un poste dans la restauration (pole emploi n'aime pas le changement!) et j'aurai un prochain rendez-vous en septembre... En attendant j'ai droit au fameux atelier pour m'aider à chercher du travail! Formidable!

Il y a des choses qui ne changent pas, polo restera toujours polo...


dimanche 20 mars 2016

Profession : écrivain...

J'ai passé ma vie à essayer de trouver ma voie. J'ai fait divers boulots plus ou moins intéressants, mais je n'ai jamais réussi à me fixer sur un métier.
Au fond, je sais ce que je veux. Je veux être écrivain.
Le problème c'est que je me suis toujours bloquée. J'en ai écrit des pages mais je n'ai jamais approfondie. Pourquoi? Parce que ça parait utopique aux yeux des gens et de la société. Alors j'ai gardé ça au fond de moi et j'ai essayé de me fondre dans la masse. J'ai mis mes rêves de coté. Je suis comme la planche de surf qui a abandonné ses rêves pour trouver un vrai boulot et est devenue une planche à repasser!

Sauf qu'aujourd'hui, j'en ai marre d'être une planche à repasser! J'ai envie de dire merde et de me lancer! J'ai envie d'essayer, j'ai envie de savoir.
Pourquoi est ce qu'on serait obligé de laisser de coté ce qu'on a envie de faire pour faire quelque chose de raisonnable? Bon, c'est certain, il faut être réaliste. J'ai toujours rêvé d'être une rock star mais vu mon absence de don pour le chant, il est préférable d'éviter.

Jusqu'à maintenant, je me suis freinée, parce que quand tu dis "je veux être écrivain" les gens ont tendance à rire et te demander ce que tu veux faire en vrai. Mais en vrai, c'est ça que je veux. Pas être coiffeuse ou vendeuse. Non. Je veux être écrivain. Au moins essayer. Finir ce que j'ai commencé à écrire. Ne pas l'effacer en me disant que de toute façon ça ne sert à rien. L'envoyer aux maisons d'édition pour avoir un avis sur ce que je fais.

J'ai une amie qui est devenue comédienne. Elle s'est donné les moyens. Elle y a cru. Ça n'a pas été facile mais elle a essayer. Elle s'est battu. Elle a persévéré. Et elle a réussi.
Alors j'ai envie de m'en inspirer et d'y croire.

Et vous, quels sont les rêves que vous avez laissé dans un coin de votre tête?



jeudi 17 mars 2016

Un point final ...

J'ai besoin que les choses soient claires. Surtout quand on me quitte. Quand on me quitte à moitié, je ne comprends pas bien. Comme avec mon ex. Un jour où j'y repensais, je me suis souvenue qu'il ne m'avait jamais réellement quitté. Il n'avait pas prononcé les mots "c'est fini". Il ne m'a pas dit qu'il me quittait. Ce qui a été d'autant plus dur puisque mon petit cerveau n'avait pas eu de signal de fin.

Alors l'autre jour, quand il s'est installé avec mes amis et moi au comptoir, je me suis dit qu'il était temps que j'éclaircisse les choses. Que je mette un point final à notre histoire. Même si c'était fini depuis longtemps en théorie, pour moi, ce n'était pas un sujet clos. J'ai mis deux ans avant de pouvoir lui reparler normalement, c'est bien qu'il y avait un soucis!

Et puis de fil en aiguille, on en est arrivé à parler de notre période post-rupture et il m'a rappelé que je n'avais pas été très agréable avec lui (le goujat!). Cette phrase m'a fait monter sur mes grands chevaux "MAIS C’ÉTAIT LÉGITIME!" je crois que je lui ai fait un peu peur quand même. En tant qu'homme, sa première réaction fut de finir sa bière pour pouvoir fuir le plus rapidement possible. "Ah bah oui voila, on commence à parler sérieusement et tu t'en vas!". C'est le rosé qui a parler à ma place. Mais à ma grande surprise, l'homme à (enfin!) porté ses couilles prit son courage à deux mains, recommandé une bière et m'a répondu "ok, alors viens on va discuter dehors tous les deux".
Je ne m'attendais pas à ça mais j'étais prête. Prête à conclure enfin cette histoire qui m'avait mise à l'envers. Prête aussi à lui dire merci. Prête à tirer un trait là dessus.

Je n'ai pas eu le temps de réfléchir à ce que je voulais lui dire qu'il était déjà en train de s'excuser. Il s'excusait de m'avoir traité comme il l'avait fait (comme une merde quoi!), d'avoir été un lâche à l'époque. Il a reconnu ses torts. J'ai failli m'étouffer. Tout ce qu'il aurait dû me dire au moment de notre séparation, il le déballait deux ans plus tard.
J'ai été honnête moi aussi et je lui ai avoué qu'il m'avait blessé, qu'il était le premier auquel je m'étais vraiment attaché et que c'était pour ça que j'avais eu besoin de l'ignorer pendant si longtemps. Il s'est encore une fois excusé.

Comment je me sens après tout ça? Soulagée et perturbée. Soulagée d'avoir enfin entendu les mots qui manquaient à l'époque. De l'entendre dire que ce n'était pas moi le problème, que c'était juste le mauvais moment. Que c'était lui qui n'était pas prêt à ce moment là. Qu'il avait agit comme un connard.
Perturbée parce qu'il est toujours celui qui m'avait plu à l'époque. Parce qu'il était comme mort pour moi et que je me suis retrouvée à boire des verres avec lui. Parce qu'il fait toujours des petits sous-entendus sur nous deux...

Est ce que cette histoire finira vraiment un jour?




lundi 14 mars 2016

Le chômage...

Je suis rentrée en France depuis même pas un mois et la première question que les gens me posent c'est : "Alors, tu bosses où maintenant?". Et ça a tendance à un peu me gonfler...
Oui, je suis au chômage pour l'instant et oui ça me convient.

Le problème c'est que les gens, en général, s'attendent à ce que je reprenne mon boulot au resto. NO WAY! Jamais de la vie! Ce boulot m'a certes bien aidé pour financer mon voyage mais aujourd'hui, j'ai envie d'avoir une vie. Et la restauration, c'est pas pour moi.

Est ce que je vais travailler dans un bar? Je ne sais pas. J'avoue que c'est ce qui me plaisait le plus mais, encore une fois, j'ai une vie (du moins j'essaye!). Le bar, c'est bien. Mais je ne pense pas que ça me conviendra à vie. Et en ce moment, je suis plutôt en quête de stabilité.

J'ai d'autre projet en tête. Rome ne s'est pas fait en un jour. Ma carrière non plus!

Pourtant les gens sont étonnés quand je leur annonce que je vais profiter un peu du chômage, le temps de savoir ce que je veux vraiment. Non pas que ça m'éclate de ne pas bosser (quoi que, parfois ça fait du bien!) mais je n'ai pas spécialement envie de me précipiter, de prendre le premier job venu juste pour dire que je travaille et ne plus être une glandue aux yeux du monde. Oui parce qu'il faut être honnête, si tu es au chômage, c'est que tu n'as pas envie de bosser.

Alors aujourd'hui, j'ai envie de pousser un petit coup de gueule! Oui, j'ai envie de bosser mais j'ai d'abord besoin de me poser un peu. J'ai passé quatre mois à travailler dans les champs en Nouvelle Zélande, chose que la plupart des gens qui critiquent mon chômage ne seraient pas capable de faire...

Ce n'est pas parce que j'ai bosser de nuit pendant deux ans que je vais faire ça toute ma vie. De nos jours, je connais assez peu de monde qui reste dans la même boite, voire dans la même branche pendant 10 ans!

Je n'ai pas forcément envie de parler de mes projets à tout le monde. Parce que les gens ont un avis sur tout. Et qu'ils arrivent toujours à trouver les points négatifs de mes projets au lieu de m'encourager. Et ça me pète les noix!

Alors j'ai envie de dire à tous ces gens : oui, je suis au chômage. Je m'offre le luxe de ne pas travailler pendant un petit mois. J'ai besoin de ça pour me remettre dans la "vraie vie". J'ai envie d'avancer et retourner au resto me semble être la solution de facilité et j'aurai l'impression de stagner, voire de régresser. Vous comprendrez donc que pour ma santé mentale (et un peu la votre aussi!), je n'y retournerai pas.
Ce n'est pas parce que je ne travaille pas pour l'instant que je me la coule douce. Je réfléchis tous les jours à la meilleure solution pour mon avenir professionnel et j'attends. Oui parce que je n'ai pas le choix, je dois attendre pour savoir si mes projets vont se concrétiser. J'ai décidé de ne pas me mettre la pression, ça ne sert à rien de toute façon. Et ceux que ça dérange sont prié d'aller déverser leur négativité un peu plus loin, merci!

jeudi 10 mars 2016

Le poids de la société...

Ce matin j'ai regardé les Maternelles sur France 5. (J'adore cette émission, je ne sais pas pourquoi!) Il y avait un reportage sur les enfants et leur poids.Trois mamans parlaient des problèmes de poids de leurs filles. Notez bien qu'on ne parle que de filles. Les garçons ont moins de problèmes avec ça!

Et puis il y a eu cette petite interview d'enfants. On leur demandait ce que c'était être mince. Et là, j'ai trouvé que les petites filles étaient assez mitigées sur le sujet. Elles ont tendance à dire qu'être mince, c'est quelqu'un qui "ne mange pas beaucoup", qui "ne mange presque jamais du gras". Que les filles veulent être mince pour être plus belles et pour être aimé des autres.
Une petite fille qui ne doit avoir que 8 ans dit qu'elle fait attention à son poids et se pèse une semaine sur deux...
Cette même petite fille nous apprend que les mannequins sont minces parce qu'elles font des publicités "et puis si tu fais des publicités et que t'es gros bah c'est pas très joli" ...
Puis on leur montre la couverture d'un magazine avec un mannequin grande taille. Et là, c'est le drame. Non, cette fille n'est pas joli parce que ses hanches sont gonflées et ses cuisses sont grosses!

source http://www.leparisien.fr/laparisienne/mode/les-mannequins-grande-taille-renversent-la-tendance-04-08-2014-4046445.php

Mais finalement, elles nous disent que c'est pas bien de vouloir ressembler aux stars parce qu'être maigre c'est pas trop beau non plus.

Et là, je me suis quand même dis pauvres gosses! Ces petites filles sont déjà inquiètes pour leur poids. Elles trouvent que les filles des magazines sont belles parce qu'elles sont minces mais qu'en même temps il ne faut pas leur ressembler parce qu'elles sont trop maigres et à coté de ça, elles surveillent leur poids pour ne pas devenir grosses parce que c'est mieux d'être mince... C'est un petit peu schizophrénique tout ça!

Je ne me souviens pas m'être préoccupé de mon poids à leur âge. J'ai commencé à m'en soucier vers 12 ans. Je me trouvais boulotte. Et puis en grandissant j'ai fait le yo-yo. Jusqu'au jour où j'ai pesé 47 kilos pour 1m64. J'avais 20 ans. Je me trouvais au top. Tout le monde me trouvait trop maigre mais moi, j'avais atteins mon poids idéal et sans efforts! Enfin, sans manger surtout. Forcement, ça n'a pas duré. J'ai retrouvé un poids normal pour ma taille mais j'ai continué de me plaindre. J'ai maigri à nouveau, puis grossi, puis maigri encore. Je me suis stabilisée à une cinquantaine de kilos. Mais j'étais bien dans ma vie donc bien dans ma peau. Et enfin, je suis partie en Nouvelle Zélande et je suis rentrée avec 6 kilos en plus. Au début, c'était le drame. Je répétais en boucle qu'il fallait que je maigrisse. C'était l'objectif numéro 1! Mais aujourd'hui, quand je réfléchi à ça, je suis plutôt sereine. Si je perds quelques kilos, tant mieux. Mais je ne m’empêche pas de vivre pour autant. Je ne suis pas obsédée par mon poids. Mon plus gros problème c'est que je ne rentre plus dans mes fringues (forcement, quand on passe du 34 au 38, ça coince un peu!) et qu'il faut que je refasse ma garde robe! 

C'est un éternel débat : l'image que les médias nous renvoie. Et quand je vois que des enfants se préoccupent de ça, je me dis que le débat n'est pas fini!
Je suis choquée quand je vois ces petites filles dire qu'elles font attention à leur poids, qu'elles veulent rester minces. Je me demande aussi quel est le poids des parents (haha le jeu de mots!) dans l'histoire? Comment gèrent-ils ça?
Je me demande aussi si cette dictature de la minceur finira un jour. 
Si je regarde autour de moi, je ne connais aucune femme qui se sent bien avec son poids. Et ça marche dans les deux sens : celles qui se trouvent trop grosses et celles qui veulent prendre du poids.

Je sais que c'est un sujet qui est souvent abordé mais je me demande si un jour on arrivera à s'accepter comme on est? Est ce qu'un jour les femmes pourront juste vivre sans se préoccuper du chiffre qui s'affiche sur la balance?

Le replay de l'émission ici

mercredi 9 mars 2016

Fash back...

Oui je sais, il faut vivre le moment présent, vivre dans le passé c'est mal!
Mais j'ai toujours été quelqu'un de nostalgique. Et je pense que parfois, il faut regarder derrière pour se rendre compte du chemin parcouru. Sans non plus rester bloqué dessus et le regretter. Juste une petite piqûre de rappel de temps en temps.

J'ai toujours écrit. Ce matin, j'ai retrouvé un vieux carnet avec tout plein d'anecdotes, de questions et de réflexions. Bien entendu, je parlais de mes histoires d'amour foireuses. Et en me relisant, je me suis souvenue de ce que mon psy m'avait dit un jour : alors que je me plaignais de vivre tout le temps la même chose, c'est à dire des relations de quelque mois qui se terminaient parce que le mec sentait qu'il n'allait pas s'attacher à moi, mon psy m'avait fait réfléchir à l’éventualité où en fait je faisais en sorte qu'ils ne s'attachent pas. Inconsciemment, mon comportement leur disait de ne pas s'attacher parce que moi, je ne le voulais pas...

Perturbant comme réflexion! Je me souviens aussi d'un rêve que je lui avais raconter : tous mes exs étaient dans une pièce et faisaient la queue pour me parler. Moi j'étais derrière un bureau. Je ne me souviens plus de ce qu'ils me disaient mais mon psy m'avait fait remarquer que le bureau était probablement la barrière que je mettais dans le vie entre eux et moi (en bref hein!).

Avec le temps, je me dis qu'il n'avait peut être pas tord. Je suis sortie avec un tas de mec différent mais le résultat était toujours le même. En fait, c'est moi qui bloquais sans m'en rendre compte. Peut être qu'en fait je n'avais pas envie de m'engager, ou j'avais peur de m'attacher (tout en pensant que j'étais attachée à eux... tu saisis le paradoxe?) et au final je me faisais lourder. Je déprimais une petite journée et tout rentrait dans l'ordre.

Depuis, j'ai fait du chemin. La première fois que je me suis vraiment attachée à quelqu'un, ça s'est mal fini. Et je n'ai pas mis une journée pour m'en remettre. Je suis devenue complètement folle. J'ai débarqué chez lui à 3h du matin parce que je l'avais croisé en boite avec une fille (alors qu'on n'était plus ensemble!), j'ai pleuré pendant des heures entières, j'ai perdu du poids, bref, j'ai cru que ma vie s'écroulait. Et je me souviens m'être dit à ce moment là que j'avais fait une erreur d'écouter mon psy. Casser mes barrières pour en arriver à ce résultat, quelle bonne idée! Je m'en voulais.

Mais finalement, cette rupture a changé ma vie. Littéralement. Parfois j'y réfléchis et je me dis que s'il ne m'avait pas quitté, certes je n'aurai pas été malheureuse comme les pierres. Mais je n'aurais pas non plus rencontré celui qui m'a traîné de sorti en sorti, qui faisait tout pour me distraire et qui m'a permis de rencontrer mon patron. Celui qui a cru en moi et qui m'a embauché comme barmaid alors que je n'avais jamais servi un verre de ma vie!
Si je ne m'étais pas autant attaché à lui, je m'en serais remise comme avant et les choses ne seraient peut être pas ce qu'elles sont aujourd'hui.

Ça me fait penser que la vie est étrange. Il fallait que j'en passe par là. Il fallait que je souffre un bon coup pour me trouver. Un peu comme le Phoenix qui renaît de ses cendres (ok, je m’emballe un peu!).

S'il ne m'avait pas quitté, est ce que je serai toujours avec lui? Je ne sais pas. Je ne pense pas. Mais ce qui est sûre, c'est que je n'aurai pas eu la vie que j'ai aujourd'hui.

D'ailleurs, la prochaine fois que je le croise, il faudrait que je le remercie!


lundi 7 mars 2016

Jamais contentes...

Autour de moi, c'est l'hécatombe : tous les couples se séparent. Je ne sais pas si c'est 2016 ou bien le divorce de Ben Afflek et Jenifer Garner qui a influencé cette vague de ruptures, mais c'est tout de même assez effrayant.

Alors que nous philosophions sur le sujet autour d'un café (ok, un verre de rosé!) hier après-midi, nous en sommes venu à nous demander ce qui clochait. C'est vrai, on a quand même trouvé des hommes qui nous supportent, qui n'ont pas fuient à la première embûche et qui sont heureux avec nous. Et nous, qu'est ce qui nous prend? On trouve qu'on est tombé dans la routine! On s'ennuie. On a envie d'autre chose. On trouve notre vie plan-plan. En bref, on se fait chier! Tout en sachant très bien qu'une fois qu'on sera seule, on se plaindra aussi, parce que le célibat, ça a aussi des mauvais coté. 

Mais c'est quoi notre putain de problème?!

Le truc c'est que quand on était petite, on avait un plan bien défini de notre future vie, du genre je me marierai à 28 ans et j'aurai des enfants à 29 ans. J'aurai une belle maison, un boulot passionnant, un mari merveilleux et ma vie sera formidable. Et personne ne nous a averti que non, ça ne se passerai pas comme ça! Personne ne nous a dit que les comédie romantique n'étaient pas inspirées de la vraie vie. Et ça, on s'en est rendu compte en grandissant. Du coup, ça a un peu chamboulé toute nos espérances. Et puis on a commencé à sortir et se dire que finalement, c'était pas la vie qu'on avait imaginé, mais que c'était bien aussi. On a repoussé l'age adulte à plus tard. Et puis de toute façon, la plupart des mariages finissent en divorce, comme nos parents. Alors pourquoi se marier? 

Mais la pression sociale et la société nous ont poussé à rentrer dans le droit chemin. Parce que même si on a abandonné nos rêves de petite fille, ils sont restés coincés quelque part dans un coin de notre inconscient. Et les repas de famille où tout le monde te demande "quand est ce que tu vas nous ramener un mec" alors que toi, tu es encore bourrée de ta soirée de la veille et tu as juste envie de t'affaler sur le canapé, ces repas de famille t'ont foutu la pression/le cafard/l'envie de rendre tes dix mojitos de la veille. Alors tu t'es dit que peut être, il était temps de te poser et de faire comme tout le monde. Peut être, toi aussi tu pourrais avoir une vie normale. Et puis t'arrives à la trentaine, tu ne peux pas vivre éternellement comme une ado (de toute façon, ton corps ne supporte plus les cuites!). Alors tu as fait ce qu'on attendait de toi : tu t'es rangée. Tu as trouvé un mec. Tu vis avec. Tu pars en vacances avec. Tout est bien dans ce petit monde "normal". 

Sauf qu'un jour, tu te réveilles et tu te demandes si c'est vraiment ça que tu veux. (Si en plus, tu es au chômage, tu as deux fois plus de temps pour réfléchir!) 
Tu le regardes, tu vous regardes et tu paniques. La logique voudrait que tu l'épouse et que vous fassiez de beaux enfants. Mais toi, est ce que c'est vraiment ça que tu veux? Et là, c'est le drame! Tu ne sais plus.
Alors oui, en effet, vous avez une vie tranquille. Il fait à manger, il est présent pour toi, il te soutient dans tes projets, il est fidèle. Tu n'as pas grand chose à lui reprocher. Que demander de plus? Oui mais la passion n'est plus là. C'est normal parait-il. Mais il te manque quelque chose. Et ça commence à te ronger. Tu essayes de te dire que c'est une mauvaise période, que ça va passer. Mais plus tu avances, plus tu y penses.

Alors qu'est ce qu'on fait dans ces cas là? On attend que ça passe? On ne dit rien et on prend sur soi? Parce que la vie c'est ça. La vie c'est pas les feux de l'amour. Il n'y a pas de rebondissements tous les jours. La passion n'est pas éternelle. Et puis t'as bientôt 30 ans. Faudrait peut être penser à arrêter les conneries! Faudrait peut être penser à rentrer dans le moule.

Finalement, on n'est jamais contente de ce qu'on a. On est des éternelles insatisfaites. Ou peut être qu'on a peur. On n'a pas envie de grandir? On a besoin de liberté? On a besoin de vivre des trucs intenses pour se sentir exister? On n'est pas faite pour la vie de couple? Le taux élevé de divorces chez la génération de nos parents nous a traumatisé?
Ou alors on est juste chiante?


dimanche 6 mars 2016

Le jour où j'ai reparlé à mon ex...

Et oui, vous comprenez maintenant pourquoi je vous parlais de celui qui m'avait fait souffrir précédemment.

Depuis notre rupture, j'ai passé mon temps à l'ignorer. Je le croisais souvent, on fréquentait les mêmes personnes, mais dès qu'il était là, je faisais en sorte de ne pas croiser son regard, s'il parlait je ne l'entendais pas. En fait, il était comme un fantôme pour moi. Pire, il était un meuble.

Il y a quelque jour, Chéri devait aller récupérer des papier à son ancien boulot. Je l'ai accompagné et j'avais prévu de l'attendre dans le bar d'à coté, pensant que mon meilleur ami y serait. Au lieu d'y trouver mon coupain, j'y ai trouvé mon ex, attablé avec un ami commun. Chéri dit bonjour à tout le monde et sert la main à l'ex, en souriant. (Il savait qu'il l'avait déjà vu mais ne se souvenait pas de qui il était...)
Moment gênant numéro 1 ...


Je réfléchi pendant une fraction de seconde et décide qu'il y a prescription, j'ai grandi, mûri, je peux lui adresser la parole à nouveau. Après tout, c'était il y a trois ans maintenant, on est passé à autre chose. Je l'ai pardonné, je peux donc le saluer. (Et puis je suis plutôt à mon avantage ce jour là, il va se rendre compte de ce qu'il a perdu!)
Chéri s'en va chercher ses papiers et je me retrouve là, à coté de mon ex qui me propose de m'asseoir à leur table...
Moment gênant numéro 2 ...


Les premières minutes sont bizarre. Heureusement, on n'est pas que tous les deux. Et puis notre pote est en pleine séparation, du coup ça meuble. Jusqu'au moment où notre pote se lève pour aller au petit coin. Et nous laisse donc tous les deux (le con!)...
Moment gênant numéro 3 ...


On entame les banalités, du genre "alors, quoi de neuf?". Je lui raconte brièvement ma vie, il me raconte la sienne. Et finalement, on arrive à discuter comme s'il ne s'était rien passé. Ou presque, car monsieur trouve intelligent de faire des petites allusions à notre passé commun : "tu te souviens ce bar où on était allé quand on était encore ensemble?", "Oh, j'ai repassé mon permis... Oui Lula m'a connu pendant une mauvaise période..." ton mélancolique et regard appuyé...
Moment gênant numéro 4 ...


Finalement, il n'a pas changé. Il a toujours le même humour, il fait toujours de petites allusions, histoire que je me souvienne bien qu'un jour, on a été heureux ensemble et il prend toujours cet air affligé, comme si c'était moi qui l'avait quitté. 
J'avoue que c'était quand même étrange de lui reparler après avoir passé 2 ans à l'ignorer. Et si on avait été seule, j'en aurai profité pour lui demander l'explication que je n'ai jamais eu...

mercredi 2 mars 2016

Celui qui m'avait fait souffrir...

J'ai toujours été du genre à me remettre très vite d'une rupture. Je ne comprenais pas les gens qui se lamentaient suite à la fin d'une relation et je pensais qu'au bout de trois mois de relation, on ne pouvait pas être vraiment triste. Trois mois dans une vie, ce n'est rien. On se secoue et on repart. Jusqu’au jour où...

J'ai rencontré Marcel (le nom a été changé, bien entendu!) en hiver chez un ami autour d'une raclette. Ce soir là, j'avais bien accroché avec lui mais je ne me sentais pas d'humeur romantique. Je m'étais juste dis qu'il était drôle et sympa. Je l'avais raccompagné chez lui sans m'attendre à un dernier verre ni même à un bisou (après une raclette en même temps...). J'avais juste passé une très bonne soirée.

Quelque mois plus tard, un soir d'ennuie mortel, je traînais sur un site de rencontre et, surprise, je tombe sur le profil de Marcel. "Tiens, c'est marrant, j'ai vu Marcel sur adopteuncon!" je dis à ma copine. "Envoie lui un message!" qu'elle me répond! (oui, cette soirée raclette n'était pas anodine je crois ;-))
J'hésite et puis après tout, ça n'engage à rien. On pourra peut être aller boire un verre, ça m'occupera un peu.

La semaine suivante, je passe mes soirées à papoter avec lui virtuellement. J'attends ses messages le soir et on s'écrit pendant des heures. Et puis un jour, il me propose d'aller boire un verre...

Vous savez ce que c'est, le premier rendez-vous, on est euphorique, on appelle ses copines avant pour partager nos angoisses, on demande des conseils sur sa tenue, bref, on se sent excitée comme une puce au salon de la moquette! 




Au final, je me retrouve à passer une très bonne soirée, on parle comme si on se connaissait depuis longtemps, on rit comme des gosses et on boit comme des trous
Il pleuvait ce soir là, on attendait une accalmie pour pouvoir rentrer et on se retrouve à courir sous la pluie. Jusqu'au moment où, il m'attrape et m'embrasse! Sous la pluie!!! Pour une fan de Breackfast at Tiffany's comme moi, vous imaginez bien que c'était juste la perfection! 


S'en sont suivi quelque mois de bonheur. Je me demande si je ne m'étais pas un peu emballée avec le recul. toujours est-il que, moi, j'étais amoureuse... pour la première fois! Je me projetais, on parlait d'appartement (non, ça ne me paraissait absolument pas précipité à l'époque!), on était heureux. 

Jusqu'au soir où il est rentré tard, je ne dormais pas. Je sentais que quelque chose n'allait pas. On a parlé jusqu'à 4h du matin. Il m'a avoué des choses sur sa vie. Il m'a dit qu'il allait mal, qu'il avait besoin de temps, bla bla bla... 

Le monde s'est écroulé. Il ne me disait pas clairement qu'il me quittait. Il avait besoin de temps. 

J'étais dévastée, au fond du trou. Je faisais n'importe quoi au travail. Je pleurais tous les soirs en écoutant London Grammar (si vous êtes déprimées, ne faites pas ça!!!). Je sortais tous les soirs pour me saouler et essayer de soigner ma peine. Je maigrissais à vue d’œil. Lui, il gardait le contact, m'envoyait des "comment tu vas?" et je pleurais encore et encore... On se revoyait parfois et j'avais l'impression d'avoir à faire à Dr Jeckyll et Mr Hide : le soir il était adorable, le lendemain matin froid comme la glace. Je m'accrochais à une sorte d'espoir. Je pensais qu'il reviendrait...



Comme vous l'imaginez, il n'est jamais revenu. Enfin, il est revenu parfois mais pas pour les bonnes raisons. J'avais la chance d'être bien entouré et c'est à cette époque que j'ai commencé à bosser au bar. Ma vie a complètement changé et j'ai pu reprendre le dessus et couper les ponts avec lui. Quand je le croisais, je me forçais à l'ignorer. C'était dur, mais il fallait ça pour pouvoir me reconstruire.

A cette période, j'ai donc compris qu'on pouvait tomber amoureux en peu de temps, qu'on pouvait s'attacher à quelqu'un très vite et qu'on pouvait voir tout ça s'écrouler en une fraction de seconde.

J'ai compris qu'on pouvait souffrir en amour et que j'étais comme tout le monde...