Que celui qui n'a jamais rêvé d'être une petite souris (ou gay) pour pouvoir entendre une conversation de meufs à propos de bite, de plan cul ou de coup d'un soir me jette la première pierre! Parce qu'il faut le savoir, en règle générale, la fille maquée ne parle pas du petit oiseau de son conjoint. Sauf en cas de problème, mais elle n'entrera pas complètement dans le détail descriptif de la bête. Et puis il faut le dire, on n'est pas toutes pareils. J'ai des amies avec qui le sujet du cul arrive systématiquement sur la table (j'ai même des conversations très approfondies avec certaines jusqu'à 2h du matin!) et d'autres, plus pudiques qui restent évasives. Faisant partie de la première catégorie, je pense qu'il est temps de révéler la vérité!
J'ai souvent entendu dire qu'on était beaucoup plus crues que les mecs. A priori, un mec qui tire un coup va simplement dire: "j'ai baisé une zouz hier soir. Elle était bonne." fin de citation sauf cas exceptionnel.
Une fille qui parle de cul, c'est totalement différent. Pour ce qui est du vocabulaire, on emploie souvent les termes "bite", "chibre", "queue" mais on peut varier sur plein d'autres noms mignons ou pas. Par exemple il y a de ça quelques années, nous avions rebaptisé un certain jeune homme "Monsieur moulin à poivre", référence à Sex And The City.
Entrons dans le vif du sujet et prenons au hasard
Je traduis en gros: James a une très petite bite. 7 cm... en érection...
Poursuivons si vous le voulez bien. "Et tu l'as sucé?" est la question qui suit. Alors là, ça dépend des filles parce qu'il y en a qui n'aiment pas ça, d'autre qui adorent et d'autre qui ne le font qu'avec quelqu'un en qui elles ont confiance. Bon, admettons que oui, on l'a fait. On va préciser si on s'est fait mal (oui, la fellation est une pratique dangereuse!), si on a manqué de s'étouffer avec, s'il a insisté pour qu'on descende (vous savez ce petit geste qui consiste à poser la main sur notre tête et a appuyer plus ou moins fort pour qu'on comprenne le message. Pas subtile du tout, arrêtez tout de suite cette pratique!), si on a kiffé, si on a failli lui rayer le casque ou si ça sentais le roquefort (bien entendu dans ce cas là, on se sera très vite éloigné de la zone, voire on sera partie en courant!)! Et si on pousse jusqu'au bout, on ira même jusqu'à dire quelle goût avait votre purée. A ce propos, on m'a dit que si le monsieur mange de l'ananas, c'est excellent... (à bon entendeur...) Par contre, s'il a mangé indien ou mexicain, c'est moins fun...
On parle parfois de la forme en elle même mais c'est vraiment si elle penche d'un coté ou si elle ressemble beaucoup trop à un champignon. C'est comme tout: il y en a qui aime et d'autre non!
On parle bien évidemment de la façon de s'en servir. Rapide, lent, vigoureux, mou, doux, rustre, etc... Là encore, tout est une question de préférence! Sauf pour ceux que nous appelons entre nous les Jeannot Lapins, c'est à dire, comme le nom l'indique, ceux qui baisent très rapidement, par à coups et qui pensent qu'on aime ça. Des petits coups très rapides et très désagréables...
Et pour finir, on précise dans quelle position on était. Il y a celles qui aiment faire l'étoile de mer, d'autres qui préfèrent être dessus parce qu'elle se sentent dominatrices et il y a les inconditionnelles de la levrette! S'il y a eu acrobatie, on ne manquera pas d'expliquer tant bien que mal dans quelle position on s'est retrouvée et si c'était bien ou pas! "Je ne sais pas comment il s'est démerdé mais je me suis retrouvée avec une jambe au dessus de la tête, je savais même pas que j'étais aussi souple..."
Alors là bien sur, je vous la fait courte (jeu de mots Ramoucho!) parce que le sujet initial, je le rappelle, traitait de comment on parle de la bite. Au final, on parle peu de l'esthétique de la chose, sauf cas extrême.
On parle surtout de la technique, la façon de faire, et aussi de ce que vous faites avec vos mains, votre langue, des tentatives pour entrer là où il ne faut pas (un article sera rédigé ultérieurement à ce propos!), des choses bizarres qui peuvent se produire, on compare, on ouvre le débat et il faut l'avouer, on se marre bien! Le tout avec un vocabulaire de camionneur bien entendu!
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