jeudi 30 janvier 2014

Une vieille connaissance...

Ma vieille compagne de toujours... Te revoilà ! Toi et moi on se connait bien finalement. Ça fait longtemps... Tu as toujours été là, même quand il y avait du monde. Tu étais là à certaines soirées et tu me demandais ce que je foutais parmi ces gens. Tu manifestais ta présence que j'étais seule à entendre...

Quand je t'invite, je t'apprécie. Ta compagnie m'apaise, me détend. Parce que parfois on a besoin de toi. On a besoin de solitude.
Tu m'as parfois manqué.
Parfois tu me fais rire dans ces moments que l'on appelle "de solitude".
Quand je conduis, j'aime t'avoir avec moi.

Mais quand je ne t'attends pas, tu t'insinues dans ma vie, tu m'étouffes et m'écrases. C'est ce qu'on appelle le poids de la solitude. Tu en deviens presque palpable, bien que tu sois invisible. Je pourrais même sentir ton odeur si tu en avais une. Et ton silence fait tellement de bruit...

Tu m'accueille chez moi le soir. Tu prends place à coté de moi sur le canapé. Tu manges face à moi. Tu regardes la télé avec moi. Les films d'amour c'est ce que tu préfères je crois. Quand les amoureux se retrouvent à la fin, tu achèves ton travail et je me sens vide. Seule. Alors ton étreinte se fait plus soutenue. Tu dois jubiler! Tu me rabâches que je suis seule. T'arriverais presque à me faire chialer.

S'en suit notre rituel du soir: j’éteins la télé, la lumière du salon. Je vais dans la salle de bain. Je me regarde dans le miroir. Je nous regarde. J'essaye, en vain, de te noyer sous l'eau brûlante de la douche. Mais ce n'est pas ça qui te délogera... Je nous regarde une dernière fois en soupirant... Puis je vais m'enrouler dans la couette. Tu t'allonges à mes cotés et tu ricanes. Et c'est seulement quand Morphée vient me chercher que tu t'effaces, que tu me laisse un peu de répits. Le temps d'une nuit...


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