jeudi 12 décembre 2013

12/12/12...

Il y a un an, tu as fait un choix: celui de partir. C'était ton choix, qui  sommes nous pour juger?
Tu n'as rien laissé paraître, tu n'as laissé aucune explication.
On se connaissait peu mais je t'estimais beaucoup. Je t'ai tout de suite apprécié. Tout le monde t'appréciait. 
Je me souviens du premier jour où je t'ai connu, à Pâques, en Italie. Et je m'étais dit que tu étais un mec bien. 
Je me souviens de cette soirée qu'on avait passé tous les trois. Tu grimpais sur les poubelles, on faisait du pole dance autour des poteaux à 6h du matin et on riait comme des gamins! Le lendemain on faisait les cons dans la rue, en plein milieu du marché...  Je me souviens des repas de famille où parfois on se lançait un regard et je sais qu'on pensais la même chose.

Et je me souviens du soir où mon père m'a appelé pour m'apprendre la nouvelle... Je n'ai pas voulu comprendre. J'ai demandé si c'était juste "une tentative". "Non, il a réussi..." ...
Je n'ai pas réalisé de suite... Pourquoi tu avais fait ça, je ne comprenais pas. Quand j'ai réalisé, j'étais tétanisée. Tu avais mon âge, tu avais réussi, tu souriais tout le temps. Comment on avait pu passer à coté de ton mal être? Je nous en ai voulu à nous tous. Est ce qu'on aurait pu t'aider?

Mais j'ai appris beaucoup de choses sur ta vie une fois que tu étais parti et je me dis que peut être tu es mieux là où tu es. Je pense qu'avec ce que tu as vécu, c'est déjà beau que tu aies tenu le coup aussi longtemps, que tu te sois battu pour réussir, pour t'en sortir. Malgré tout, tes démons ont été plus fort...

C'est bizarre comme certaines personnes nous marquent plus que d'autres. Je pense souvent à toi...

J’espère que là où tu es, tout va bien. En tout cas c'est ce que je te souhaite...




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire