lundi 4 avril 2016

Lâcher prise...

Gérer sa vie, c'est pas toujours simple.
Gérer son couple, ça l'est encore moins.
Alors gérer les deux plus la vie de son mec, ça devient carrément impossible!

Certes, dans un couple, on s'épaule, on se soutient, on s'entraide. Mais quand on a passé un an à tirer l'autre vers le haut, à le pousser à aller de l'avant, à l'encourager, à être le pilier, et bien il arrive un moment où on a envie de dire merde!

Il m'a fallu du temps pour comprendre que le problème venait de là. Des discussions interminables à essayer de lui expliquer qu'il devait penser à lui avant de penser à moi. Qu'il devait prendre du temps pour lui, afin de savoir ce qu'il voulait réellement. On s'est énervé. Je râlais parce qu'il ne comprenais pas, qu'il était bloqué. Et puis dans la voiture, j'ai eu un déclic. Il m'a dit qu'il avait besoin de moi, besoin que je le soutienne. "Je ne peux plus te soutenir. Moi aussi j'ai besoin qu'on s'occupe de moi!" Et c'était comme un soulagement d'avoir enfin mit le doigt dessus.

Quand je lui dis de penser à lui, c'est parce que moi je ne peux plus le faire pour lui. Quand je lui dis que j'ai besoin d'un homme, c'est parce que je ne peux plus être derrière lui tout le temps. Quand je lui dis qu'il faut qu'il prenne les choses en main, c'est parce que tout simplement, ce n'est pas à moi de gérer ses problèmes. Parce que je ne suis pas son psy, ni son infirmière, ni Dieu. Je n'ai pas le pouvoir de régler tout ses problèmes. Je suis juste moi avec ma vie, mes bagages et mes emmerdes. Je l'ai poussé pendant un an et j'arrive à un point où c'est trop. S'il n'est pas capable de régler ses soucis, qu'il se fasse aider. Mais moi je ne le ferai pas à sa place.

J'ai besoin de répit, de temps pour moi. Je ne suis pas là pour décider à sa place. Je ne peux plus l'aider. J'en ai trop fait pour au final avoir quoi? D'autre soucis. Parce qu'il ne va pas bien. Parce qu'il se laisse porter par la vie, en attendant que ça passe. Parce qu'il n'affronte pas ses problèmes. Et on se retrouve devant un mur.

Hier soir, j'ai pris conscience de tout ça. Je crois qu'on appelle ça un déblocage psychologique. Et putain qu'est ce que ça fait du bien!




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