lundi 14 mars 2016

Le chômage...

Je suis rentrée en France depuis même pas un mois et la première question que les gens me posent c'est : "Alors, tu bosses où maintenant?". Et ça a tendance à un peu me gonfler...
Oui, je suis au chômage pour l'instant et oui ça me convient.

Le problème c'est que les gens, en général, s'attendent à ce que je reprenne mon boulot au resto. NO WAY! Jamais de la vie! Ce boulot m'a certes bien aidé pour financer mon voyage mais aujourd'hui, j'ai envie d'avoir une vie. Et la restauration, c'est pas pour moi.

Est ce que je vais travailler dans un bar? Je ne sais pas. J'avoue que c'est ce qui me plaisait le plus mais, encore une fois, j'ai une vie (du moins j'essaye!). Le bar, c'est bien. Mais je ne pense pas que ça me conviendra à vie. Et en ce moment, je suis plutôt en quête de stabilité.

J'ai d'autre projet en tête. Rome ne s'est pas fait en un jour. Ma carrière non plus!

Pourtant les gens sont étonnés quand je leur annonce que je vais profiter un peu du chômage, le temps de savoir ce que je veux vraiment. Non pas que ça m'éclate de ne pas bosser (quoi que, parfois ça fait du bien!) mais je n'ai pas spécialement envie de me précipiter, de prendre le premier job venu juste pour dire que je travaille et ne plus être une glandue aux yeux du monde. Oui parce qu'il faut être honnête, si tu es au chômage, c'est que tu n'as pas envie de bosser.

Alors aujourd'hui, j'ai envie de pousser un petit coup de gueule! Oui, j'ai envie de bosser mais j'ai d'abord besoin de me poser un peu. J'ai passé quatre mois à travailler dans les champs en Nouvelle Zélande, chose que la plupart des gens qui critiquent mon chômage ne seraient pas capable de faire...

Ce n'est pas parce que j'ai bosser de nuit pendant deux ans que je vais faire ça toute ma vie. De nos jours, je connais assez peu de monde qui reste dans la même boite, voire dans la même branche pendant 10 ans!

Je n'ai pas forcément envie de parler de mes projets à tout le monde. Parce que les gens ont un avis sur tout. Et qu'ils arrivent toujours à trouver les points négatifs de mes projets au lieu de m'encourager. Et ça me pète les noix!

Alors j'ai envie de dire à tous ces gens : oui, je suis au chômage. Je m'offre le luxe de ne pas travailler pendant un petit mois. J'ai besoin de ça pour me remettre dans la "vraie vie". J'ai envie d'avancer et retourner au resto me semble être la solution de facilité et j'aurai l'impression de stagner, voire de régresser. Vous comprendrez donc que pour ma santé mentale (et un peu la votre aussi!), je n'y retournerai pas.
Ce n'est pas parce que je ne travaille pas pour l'instant que je me la coule douce. Je réfléchis tous les jours à la meilleure solution pour mon avenir professionnel et j'attends. Oui parce que je n'ai pas le choix, je dois attendre pour savoir si mes projets vont se concrétiser. J'ai décidé de ne pas me mettre la pression, ça ne sert à rien de toute façon. Et ceux que ça dérange sont prié d'aller déverser leur négativité un peu plus loin, merci!

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