jeudi 28 janvier 2016

Mon homme, cet extraverti...

En lisant un article sur le blog de Ifeelblue, j'ai compris où était mon problème: je serais donc inteovertie. Fort bien, ça me va.
Et puis en réfléchissant un tout petit peu, j'ai compris que Chéri était plutôt l'inverse, c'est a dire extraverti!
Quand on s'est rencontré, on s'est trouvé plein de points communs et c'était tout beau tout rose. Sauf que, au fil du temps, on se rend compte qu'on est quand même vachement différent aussi! Surtout quand on est ensemble 24h/24!
C'est pendant ce voyage que je me suis aperçue de la vrai nature de Chéri (et de la mienne aussi!).

J'avais déjà remarqué, en France, qu'il avait des facilités pour parler avec tout le monde, mais comme on sortait beaucoup à l'époque et qu'on travaillait tous les deux dans un bar, je pensais que c'était dû à l'alcool notre métier.
En arrivant en NZ, j'ai constaté qu'il avait toujours, voire même plus qu'avant, cette capacité à discuter de tout et de rien avec n'importe qui! Chose que, bien évidement en tant qu'introvertie, je suis plus ou moins incapable de faire! Je peux me forcer un peu pendant quelques minutes, mais très vite, le bavardage m'ennui. Par exemple, lors d'une de nos premieres soirées dans le nord du pays, nous avons rencontré pas mal de français. (On n'est pas Chauvin mais quand tu as passé plus de temps avec des Allemands jeunes et bruyants, tu as tendance à te diriger vers tes compatriotes!) Tout le monde est plutôt sympa et nous passons la soirée tous ensemble.
Une fois les banalités du genre "tu viens d'où? Depuis combien de temps tu es en NZ? Tu fais quoi dans la vie" passées, il nous faut trouver de nouveaux sujets de conversation. Et ici, la majorité des backpackers parle d'alcool et de weed. Perso, les anecdotes sur les soirées arrosées de chacun me font rires, mais au bout d'un quart d'heure, je commence à me lasser! (Les gens n'ont ils pas d'autres choses à raconter?) 
Mais Chéri, lui, il s'éclate! Il peut passer toute la soirée à parler de bières et de bedo sans aucun problème!
Même dans les champs, il passait ses journées à tchatcher! (Ce qui pouvait être parfois très agacant pour moi!)

Le soir après dîner, quand moi j'ai besoin de souffler et de me retrouver seule, lui cherche des activités à faire avec les autres (autres avec qui nous avons déjà passer la journée, pris le petit déjeuner, lunch, apéro et diner avec!)

C'est parfois difficile a gérer pour moi. Forcément, je n'ai pas envie de passer pour la relou alors je fais l'effort de m'intégrer. Jusqu'au moment ou je pète un plomb intérieurement et où je vais m'enfermer dans ma chambre! (Sûrement parce que je n'ai fait ma crise d'adolescence correctement!)

Mais quelque fois c'est aussi agréable d'avoir quelqu'un qui me pousse à m'ouvrir un peu (quand je suis d'humeur!) ou qui parle pour deux (quand je n'ai pas envie!).
Je crois que si on était semblable sur ce point, on aurait du mal à se supporter.

On se complète sur ce point. Lui parle et moi je pense trop!





mercredi 27 janvier 2016

Jour de pluie...

Aujourd'hui, c'était un jour de pluie. 
Du coup, j'ai eu un coup de mou. 
 
Aujourd'hui, j'avais prévu de peaufiner mon prochain article sur mon Chéri extraverti (oui, je vous fais du suspens!). Mais j'avais la flemme. Et qui dit flemme dit manque d'inspiration (ou bien est ce le manque d'inspiration qui entraîne la flemme?)
Aujourd'hui, si j'avais pu rentrer chez moi, je l'aurai fait. 

Je crois que rester trop longtemps au même endroit me pose problème. 
J'ai l'impression qu'on tourne en rond. 
Ça tombe bien, on part dans deux jours. Mais on ne sais pas où on va. 

Jusqu'à maintenant, on arrivait toujours à trouver un plan au dernier moment. Sauf qu'aujourd'hui, ça me semble un peu compliqué. Et puis, aujourd'hui, j'avais pas envie d'envoyer 50 mails. Et j'avais pas envie de regarder les offres d'emploi. 
Aujourd'hui, je me suis juste affalée dans un canapé et j'ai regarder Girls pendant que Chéri s'occupait de tout ça. 

Aujourd'hui, c'était un jour de pluie. 

mardi 26 janvier 2016

Top 5 ...

Voila maintenant presque 4 mois que je suis en NZ (Nouvelle Zelande, pour ceux qui n'auraient pas suivi!) et avant de partir, je n'imaginais pas une seconde que certaines choses allaient me manquer! Au fur et à mesure, je me rends compte qu'il y a des choses et des habitudes qui me manquent vraiment. En voici donc le top 5!

• N.5: Le fromage
Notre bon vieu fromage français! Je ne pensais vraiment pas que le fromage ferait parti de ce top 5. Et pourtant, quand je passe devant le rayon fromages du monde au supermarché, j'ai la larme a l'œil et la bave au coin de la bouche! 
Il faut dire qu'ici, la (bonne) bouffe coûte un bras et demi. Du coup, je me rabas sur le bloc d'un kilo d'édam à 8$ (on se demande encore si c'est vraiment du fromage!) plutôt que sur la petite tome de chèvre à 25$! 


Oui, ça me rend triste!

• N.4: La clope
Oui je sais, fumer c'est mal. Et en NZ ils le savent aussi. Tellement qu'un paquet de clopes coûte entre 20$ et 25$! Pour une grosse fumeuse comme moi, c'est un choc. Du coup, je suis passée aux clopes roulées qui nous reviennent moins chères à deux. Au début c'est rigolo. Mais ça devient rapidement chiant. Surtout les jours de grand vent...



• N.3: Les soirées 
Oui, en grande party girl que je suis j'étais, les soirées me manquent. La préparations avant de sortir, comment je m'habille? Comment je me coiffe? Tu mets quelles chaussures? Oui tout ça me manque beaucoup! Premièrement ici, tu ne t'habilles pas spécialement pour sortir et puis comme je l'ai déjà mentionné dans un précédent article, l'alcool coûte cher! Donc on oublie le concept du boire un coup après le boulot ou de la folle soirée arrosée. Ici, tu te bourres la gueule au camping avec des jeunes allemands de 18 ans... 

• N.2: Le champagne
Forcément, les soirées vont avec l'alcool. Et ça peut vous paraître étrange mais, le champagne me manque! Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez que je n'ai bu quasiment que ça pendant un an et que c'est devenu ma boisson de prédilection (oui j'ai des goûts de luxe et alors?).
Il m'est même arrivée d'être dans un champ en train de cueillir des fleurs de kiwi et d'avoir une soudaine, mais tenace, envie de boire du champagne. Comme ça, en plein après-midi! (Cette envie n'a pas été assouvi, à mon plus grand désespoir!)
Bien entendu, je n'ai pas le budget pour boire du champagne, je compense donc avec du cidre (j'ai pas trop le choix c'est ça ou de la bière!).


•N.1: La famille/les amis (et mes chats!)
Comme vous vous en doutez, les amis et la famille sont bien entendu le numéro 1 de ce top 5! C'est bien beau d'être avec Chéri, mais à certains moments, on a besoin de ses copines! (Pour pouvoir justement se plaindre de Chéri!) 
C'est là qu'on se rend compte, je pense, qu'on a besoin d'un équilibre dans la vie et que les gens qui nous entourent contribuent à garder ce fameux équilibre. 

Pour conclure, quand je rentre en France, on se réuni tous autour d'un grand plateau de fromage dans un bar avec une cartouche de cigarettes et un magnum (ou carrément un jéroboam!) de champagne et on fait péter le dancefloor!




lundi 25 janvier 2016

Être soi-même...

On nous dit souvent: "soyez vous-même". On nous le rabâche! C'est sûre, c'est toujours mieux que d'essayer de copier le voisin. Ceci dit, il me semble parfois compliqué d'être vraiment soi-même. (Ça ferait un bon sujet de philo pour le bac! "Pouvons nous réellement être nous-meme?"!) 

Mais soulevons le débat! Peut on vraiment être soi en toute circonstance?

Si je veux être vrai, au sens large, cela voudrait dire que j'aurai le droit de dire tout ce que je pense, quand je le pense? Est ce que si j'ai une folle envie de courir nue sur la plage, je dois le faire? Ou encore, si j'ai envie de gifler la salope qui drague mon mari devant moi, j'ai le droit? (Oui, ça sent le vécu, je sais!). 
De toute évidence, non! Dans certain cas, on ne peut pas être soi-même à 100%!

Je rencontre un autre problème dans le fait d'être moi: je ne me sens pas en phase avec le reste du monde. Parfois. Souvent. 
Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, d'avoir ce sentiment de ne pas vous sentir à votre place. De vous demander ce que vous faites là. Par exemple, vous êtes à un dîner, tout le monde discute, échange, s'amuse, et vous, vous vous faites chier comme un rat mort! C'est pire que de l'ennui, c'est un sentiment de ne pas réussir à se mélanger avec les autres. De ne pas vous adapter. L'impression que, si vous étiez vraiment vous meme a ce moment précis, vous ne seriez pas compris. Et du coup vous n'avez qu'une envie: vous barrer de ce putain de dîner! 

           

J'avais souvent ce sentiment étant ado et je pensais qu'il se dissiperait en grandissant mais de tout évidence, je vais me traîner ça jusqu'à la fin de mes jours!

Le fait est que je me sens régulièrement en décalage avec mes congénères. Et quand on est loin de chez soi, seule avec Chéri (qui lui s'adapte à toutes les situations!) il faut faire avec et apprendre à gérer!
Dans certain cas, je peux m'isoler et faire ma vie comme bon me semble. Dans d'autre cas, il faut bien que je me sociabilise de temps en temps, je prends sur moi et essaye de faire comme les autres. (Pendant un court laps de temps si possible!)

 
Oui je suis un peu comme Sheldon en fait!

En conclusion, je pense qu'il est parfois compliqué d'être soi-même, surtout quand on est différent! (Quelle perspicacité!) Mais c'est toujours mieux que de se fondre dans le moule! 😉

Bonne journée!




samedi 23 janvier 2016

Les premiers mois en NZ...

Beaucoup de gens voyagent et tous sont ravis. Tous ont vu des merveilles et vécu des aventures. Je ne dis pas que je n'ai rien vu de merveilleux, mais j'ai plutôt envie de vous parler des choses qu'on entend rarement (mon éternel pessimisme!).
Le premier mois est plutôt cool. On découvre, on est heureux, on s'aime, on dépense ses tunes. Pour le premier mois, nous avons choisi le helpx. Kesako le helpx? C'est comme le wwoofing: tu bosses 4h par jour et en échange tu es hebergé et nourri. Nous sommes tombés dans une famille très cool et on a repeindre presque toute leur maison! On vivait dans un bunker house rien que pour nous. On était au top!
Sauf que, à un moment donné, il a fallu bosser pour gagner de la maille! 
Nous nous sommes donc retrouvé dans les fleurs de kiwis. La cueillette plus précisément. Payé 7,5$ le kilo... Comment vous dire que le boulot en lui même est plutôt relou et en plus quand tu es payé au kilo, ce n'est pas super motivant! Ceci dit, le patron nous avait promis du travail payé à l'heure, donc, on a pris sur nous!

On a rencontré quelque personne sympa mais rien de fou. Et comme on était tous plus ou moins ruiné, l'idée d'aller boire un verre après le boulot ne nous effleurait même pas! (de toute façon y avait pas de bar dans la ville où on était!)


C'est donc au milieu du deuxième mois que j'ai commencé à me sentir mal. Les fêtes de Noël approchant, ça n'a pas aidé!
Niveau boulot, c'était pas la joie et niveau couple, c'était pas mieux! On était 24h/24, du coup le soir, on avait plus grand chose à se dire. Il avait raison: le voyage est un test pour les couples...

Quand on est quelqu'un comme moi qui pense beaucoup (trop!), ça complique encore les choses! Et je vous laisse imaginer que dans les champs, on a vraiment beaucoup de temps pour penser...
J'ai tout remis en question : le voyage, mon couple, moi, les fleurs de kiwis... je me suis dit que j'avais fait une grosse erreur de venir ici, ma famille me manquait, mes chats aussi, mes amis, les soirées, mon canapé, le champagne! J'ai commencé à me demander si mon couple allait durer. Je me suis surprise à repenser à certaines personnes du passé, me demandant s'il ne fallait pas que je rentre et que j'abandonne chéri ici. Parceque lui était heureux malgré tout! Imaginez vous à plus de 19 000 km de chez vous, seule avec vos pensées et votre homme qui s'adapte à n'importe quelle situation, le mal du pays qui vous gagne et les fêtes de Noël qui arrivent et personne à qui parler... Ouais, c'est moche!



Un jour où j'étais seule à la maison, je suis allée consulter le prix des billets d'avion pour rentrer en France. Parceque oui, au bout de deux mois, j'avais déjà envie de rentrer. Et en même temps, je me disait que c'était bête d'avoir fait tout ce chemin pour finalement abandonner aussi tôt! J'avais le cul entre deux chaises. Ou entre deux pays en l'occurrence!

Comme vous vous en doutez, j'ai réussi à prendre sur moi! Je me suis souvenue qu'en venant ici, j'avais dans l'idée de voir des manchots (apparemment il y en a plein en Nouvelle Zélande). Et j'ai pensé que je ne pouvais pas partir sans avoir vu ces oiseaux!

Finalement, nous avons trouvé un autre boulot, mieux payé et on a réussi à se faire des copains! Je ne regrette pas d'être restée mais je ne pense pas faire 1 an comme prévu. Je n'ai toujours pas vu les manchots mais je n'abandonne pas l'idée!


vendredi 22 janvier 2016

Après deux ans...

À la demande de Katy Kat, me revoilà avec un nouvel article!

Je ferais l'impasse sur les deux années écoulées (dans cet article uniquement!), j'y reviendrai sûrement plus tard!).

Je vous écrit aujourd'hui en direct de Nouvelle Zélande. De Wallingford plus précisément.

Jai réfléchi par où commencer. Recommencer un nouveau blog avec une description du voyage? Mais ce n'est pas mon genre!

Alors j'ai décidé de commenc par cette question: pourquoi partir?

Pour vous faire un petit topo, je ne suis pas partir seule à l'aventure, je suis avec ma moitié (1 ans et 3 mois, qui l'eu cru!) et ça fait maintenant plus de trois mois que nous sommes là-bas (ce qui nous vaudra bien entendu de nombreux articles sur la vie à deux!).

Pourquoi partir donc. La décision a été prise un mercredi après midi alors que nous glandions tranquillement devant la télé. Je zappais frénétiquement quand je suis tombée sur les anges de la télé réalité et je me suis dit "regarde moi cette bande de connards, payé pour voyager!" Et je me suis retournée vers ma moitié en lui disant : "viens on fais la saison et on se casse!".
Lui, ayant déjà cu l'Australie et éprouvant le besoin de voyager encore, a eu des étoiles dans les yeux!

S'en est suivi une longue saison dans un restaurant pour pouvoir gagner un maximum d'argent et pouvoir partir.

Je pense que c'était un ras le bol général de la vie en France, de la vie tout court, une envie de changer d'air, de fuir le quotidien, de fuir certaines personnes, de renouveau, une envie de sortir de ma zone de confort. Un gros mélange de plein de trucs en fait.

Les premiers mois apres avoir pris la décision sont flous. On se demande si on va vraiment le faire, si ce n'était pas juste un coup de tête, on se dit qu'on n'en sera pas.capable. Et puis on fait le demande de visa. On reçoit la réponse positive dans la semaine qui suit. On l'annonce a la famille et aux amis qui ont tous plus ou moins les mêmes reactions: ils n'y croient pas trop et ça devient finalement concret! Puit on cherche les billets d'avion, on se dit qu'on aura jamais assez d'argent, à coté de ça on bosse comme des acharnés, on n'a le temps de voir personne, les gens se vexent, mais on s'en fout on va partir, on a enfin les billets d'avion et là c'est pour de vrai, on part... Flippant!

Arrive le jour J à l'aéroport. La famille est là, la larme à l'œil, nous aussi. C'est à la fois excitant et très effrayant. J'abandonne tout pour partir. Mais si d'autres l'ont déjà fait pourquoi pas moi? On se pose des tonnes de questions (surtout quand on est du genre à trop penser!). Ma moitié, que nous appèlerons Chéri, m'a souvent dit que ce serait un test, si on arrive a rester ensemble pendant ce voyage, on pourra tout surmonter. Et puis ça y est, on est dand l'avion. On part pour 36h de voyage! (Oui 36h, c'est beaucoup et c'est deja un premier test pour le couple!)

Première escale à Dubaï, 3h. Deuxième escale à Kualalumpur, 1h. Troisième escale à Melbourne, 8h. Puis enfin, l'arrivée a Auckland!

Et c'est le début de l'aventure...

To be continued...